Bâtiment religieux oui ou non?

Réponse de la Documentation régionale

Au 22, Grande rue à Irigny, se trouve le Centre Laënnec. Selon Yves Chauvin, auteur des Chroniques d’Irigny , cette propriété de 3 hectares appartenait en 1792 à un sieur Goiffon, bourgeois de Lyon. Elle passe entre les mains de Pierre Blachier, receveur à l’enregistrement, qui la lègue à sa fille Julie, épouse d’Isidore Lacroix. Celle-ci la démembre, vendant une partie à Jean-Antoine Regny, l’autre (8000 m²) à Françoise Precher pour les Sœurs de Saint-Joseph. Celles-ci y transfèrent en 1829 l’école privée qu’elles tenaient depuis 1822.

Cette propriété comporte deux bâtiments : la vieille maison perpendiculaire à la rue, qui doit dater du XVIIIe siècle, et le bâtiment construit par les Sœurs en 1844. Les Sœurs y installent un internat qui fonctionna jusqu'en 1886 et compta jusqu'à 90 élèves. Les bâtiments d’exploitation, logement et grange, ont été démolis au XIXe siècle.

Le Centre Laënnec s’y installe en 1953, en tant qu’établissement de post cure, qui devient un centre de formation pour personnes handicapées en 1973. Le Centre adapte les locaux à ses besoins et les dispositions d’origine sont difficiles à reconnaître. Le Centre de rééducation Laënnec est géré par l’ADAPT, l’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, une association reconnue d’utilité publique soumise à la loi de 1901.

Les ouvrages d'Yves Chauvin sont consultables sur place. Ce sont les ouvrages les plus complets sur Irigny que nous possédons actuellement.