Question d'origine :
Bonjour , je n'arrive pas à decomposer les syllabes du vers 6 du poème Mon rêve familier pour former un alexandrin . Pourriez vous m’aider
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/04/2018 à 12h30
Bonjour,
Voici le vers en question :
Pour elle seule, hélas ! cesse d'être un problème,
(source : Paul Verlaine, Album de vers et de proses, 1888, sur gallica.bnf.fr)
Le vers peut être décomposé comme suit :
Pou /r el /le /seu /le hé / las / ces /se / d’êt /re un /prob /lème .
Peut-être est-ce la question de la prononciation des e qui vous pose problème. Aussi, nous vous renvoyons à Brigitte Buffard-Moret dans son Précis de versification (empruntable à la bibliothèque de la Part-Dieu) :
« Le e terminal d’un mot suivi d’une initiale vocalique ou d’un h non aspiré est considéré comme élidé mais ne compte pas, même s’il est séparé du mot qui suit par la ponctuation »
(p.27)
C’est pourquoi il ne faut pas compter les e devant les mots « hélas » et « un ».
« L’alexandrin est un vers de douze syllabes, composé de deux sous-mesures ou hémistiches de six syllabes ».
(p.36)
Les deux hémistiches sont séparés par une césure – à la lecture à voix haute, on aura d’ailleurs intérêt à bien marquer cette césure (matérialisée par le point d’exclamation), pour éviter le hiatus entre « hélas » et « cesse ».
Bonne journée.
Voici le vers en question :
(source : Paul Verlaine, Album de vers et de proses, 1888, sur gallica.bnf.fr)
Le vers peut être décomposé comme suit :
Peut-être est-ce la question de la prononciation des e qui vous pose problème. Aussi, nous vous renvoyons à Brigitte Buffard-Moret dans son Précis de versification (empruntable à la bibliothèque de la Part-Dieu) :
« Le e terminal d’un mot suivi d’une initiale vocalique ou d’un h non aspiré est considéré comme élidé mais ne compte pas, même s’il est séparé du mot qui suit par la ponctuation »
(p.27)
C’est pourquoi il ne faut pas compter les e devant les mots « hélas » et « un ».
« L’alexandrin est un vers de douze syllabes, composé de deux sous-mesures ou hémistiches de six syllabes ».
(p.36)
Les deux hémistiches sont séparés par une césure – à la lecture à voix haute, on aura d’ailleurs intérêt à bien marquer cette césure (matérialisée par le point d’exclamation), pour éviter le hiatus entre « hélas » et « cesse ».
Bonne journée.
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