Maison de campagne de l'abbé Antoine Lacroix
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 27/03/2018 à 09h00
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Question d'origine :
Bonjour,
Je cherche à localiser la maison de campagne ayant appartenu à l'abbé Antoine Lacroix, qui serait située au lieu-dit "les massues", aux portes de Saint-Just.
Avez-vous d'autres informations ?
Merci d'avance
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 29/03/2018 à 10h10
Dans
"Le bon chanoine s'était fait construire une délicieuse maison de campagne aux portes de Saint-Just. Dans cette charmante demeure, décorée par les plus habiles artistes du temps, il avait réuni une magnifique et considérable collection de livres, de tableaux et de sculptures. Cette collection, ce cabinet ainsi que l'on disait à cette époque, figurait parmi les curiosités de la ville ; elle jouissait d'une grande réputation à l'étranger et était visitée par tous les savants et les artistes de passage à Lyon. On y remarquait surtout la maquette du tombeau pour le maréchal de Turenne faite par Legros et deux œuvres du célèbre sculpteur italien Michel Ange Slotz…
Dans sa délicieuse demeure, l'abbé Lacroix recevait de nombreux amis, parmi lesquels se distinguaient Messeigneurs de Grimaldi, évêque de Rodez, et Tinseau, évêque de Nevers ; Cogell, peintre de la ville, un des premiers professeurs de l'École gratuite de dessin, qui devait continuer à ses frais l'œuvre d'Antoine Lacroix pendant la tourmente de la Révolution ; l'architecte Perrache ; Genève l'Ainé, etc. Il se plaisait à réunir autour de lui ses confrères de l'Académie ainsi que les hommes de lettres et les artistes qui se trouvaient de passage à Lyon.
Débarrassé des soucis inhérents à sa charge de grand obéancier de Saint-Just, le bon chanoine comptait finir ses jours heureux et tranquille dans son charmant asile, mais son destin devait être tout autre et son existence devait se terminer loin des siens et de sa ville natale…"
"C’est en 1772 qu’Antoine Lacroix démissionne en faveur de son neveu Antoine Barthélémy Lacroix de Laval qui sera le dernier grand obéancier de Saint-Just. Antoine se retire dans sa propriété de la Favorite près de la porte Saint-Just où il possède une fabuleuse bibliothèque."
Effectivement, Simone Wyss, dans son ouvrage intitulé
Celui-ci l’avait achetée à Antoine Tollier en 1729. En 1729, il était obéancier de Saint-Just, chanoine de l’église cathédrale du Puy, abbé de Saint-Julien de Tours, chapelain et prédicateur de la chapelle du Roi. Léonard cède en août 1733 sa charge d’obéancier à son neveu Antoine La Croix, fils de Jean La Croix (qui avait acheté le château de Laval, à Charbonnières). En mai 1734, Léonard décède et lègue sa maison, qu’il avait baptisé « la Favorite » à son neveu Antoine La Croix. Le portail de la maison se trouve au n°62 de la rue de la Favorite.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire de cette maison, nous vous invitons à continuer la lecture de l’ouvrage de Simone Wyss.
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