Variation de la couleur des cheveux selon la lumière
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 14/03/2018 à 09h10
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Question d'origine :
Bonjour,
Ma fille est rousse, mais pas toujours !
Quand nous sommes à l'intérieur, elle semble d'un roux foncé, presque châtain, un peu éteint. Et à l'extérieur, notamment à l'automne, ou au soleil bien sûr, sa couleur rousse est évidente, flamboyante.
Quel phénomène physique crée ce phénomène ?
En vous remerciant,
Stéphanie
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/03/2018 à 11h24
Bonjour,
La perception de la couleur est toute relative et dépend de nombreux critères d’où le fait que vous puissiez tour à tour voir les cheveux de votre fille roux ou châtain.
Dans une réponse précédente, portant sur les couleurs nous expliquions ainsi que « S'il est si difficile de parler de la couleur, c'est parce qu'elle n'existe pas en tant que telle : c'est une sensation physiologique, c'est à dire une construction de notre cerveau (...) Par exemple lorsqu'une radiation lumineuse, dont la longueur d'onde est de 700 nanomètres, frappe notre rétine, il se produit une série de réactions biochimiques dont le résultat est la création d'une série d'impulsions électriques transmise au cerveau via le nerf optique. L'interprétation par le cerveau de cette succession d'impulsions conduit à la sensation de rouge. A d'autres longueurs d'onde correspondent d'autres sensations colorées.
(...)
La perception de la couleur d'un objet fait intervenir trois éléments : la source de lumière, l'objet lui-même et l'observateur ».
De même, Roger Lamouline dans son ouvrage Voir, nommer et figurer les couleurs, dresse un bref historique des approches scientifiques et rappelle que « l’approche la plus ancienne, la plus courant et al plus naturelle consiste à observer simplement autour de soi la couleur des choses (…) l’expérience montre queces objets n’ont pas de couleur propre, mais une façon de se comporter vis-à-vis de la lumière qui les éclaire . Léonard de Vinci dans ses conseils aux peintres, en avait déjà fait une remarque : « si tu prends une lumière et la place dans une lanterne teintée de vert ou de toute autre couleur transparente, tu verras par expérience que les objets qu’elle éclaire semblent emprunter leur couleur à la lanterne (…)
Autrement dit, pour envisager la couleur d’un objet quelconque, il faut considérer deux aspects indissociables :
1. La lumière, généralement blanche, qui l’éclaire, qu’il s’agisse du soleil, même caché, ou d’un quelconque éclairage artificiel.
2. 2. La façon qu’a l’objet de transmettre ou diffuser en direction de notre œil une partie de cette lumière , ce qui fait que l’herbe est verte, le ciel bleu et les banabes jaunes».
Dans notre réponse Vision des couleurs, nous donnions les conditions de perception de la couleur ; qui n’est que le résultat de l’action conjuguée de plusieurs paramètres :
« 1 la source lumineuse utilisée pour observer le sujet
2 la géométrie d’observation, avec ses variables telles que angles d’éclairement et d’observation
3 le sujet lui-même, et ses caractéristiques physiques
4 l’oeil de l’observateur, avec les qualités et les défauts propres à chaque individu
5 et finalement le cerveau de l’observateur, dont la capacité de discernement des couleurs évolue en fonction de l’âge et de l’expérience acquise. »
et citions des critères modifiant notre perception comme :
« Différence de luminosité
Une pomme devant l’étalage sous le soleil met l’eau à la bouche, alors qu’elle n’est plus aussi appétissante sous le néon de la cuisine... De nombreuses personnes ont sûrement fait la même constatation. Soleil, lampe électrique, lampe au tungstène, etc., autant de lumières qui rendent la pomme différente en apparence.
Différence d’observateur
La sensibilité visuelle de chaque individu est légèrement différente. Même chez les individus qui ont une vision des couleurs "normale", il peut y avoir un penchant pour le rouge ou le bleu. La vue d’un individu change aussi avec la fatigue, et avec l’âge. Tous ces facteurs font que les couleurs sont perçues différemment par des observateurs différents.
Différence de taille
Après avoir sélectionné un papier mural à partir d’un échantillon, il arrive parfois que ce même papier soit trop vif lorsqu’il est posé sur le mur. En effet, les couleurs qui couvrent de larges surfaces semblent plus vives et plus criardes que ces mêmes couleurs sur de petites surfaces. C’est ce que l’on appelle l’effet de surface. Souvenez-vous que si vous sélectionnez des objets d’une large surface à partir d’un échantillon de faible surface, vous risquez de commettre une erreur.
Différence de fond
Si la pomme est placé sur un fond clair, elle apparaîtra plus terne que si elle est placée sur un fond sombre. Ceci est dû à l’effet de contraste, qui est peu souhaitable pour bien apprécier une couleur. Ce phénomène est très utilisé par les bijoutiers... et par les marchands de fruits "haut de gamme" !
Différences directionnelles
Quand vous regardez une voiture, si vous l’examinez sous un angle légèrement différent, vous pouvez apercevoir un point qui apparaît plus brillant ou plus sombre. Ceci est dû aux caractéristiques directionnelles de la peinture de la voiture. Certains matériaux colorants, surtout les peintures à effet métallique ou nacré, ont des caractéristiques directionnelles très marquées. La couleur semble changer selon l’angle d’observation, et l’angle d’illumination (la direction de la lumière) ».
[...]
En complément, nous vous laissons aussi consulter le dossier Relativité des couleurs du CNRS :
« La couleur n’est pas une pellicule posée sur l’objet, c’est unesensation construite dans le cerveau de l’observateur ! De surcroît, une couleur n’est jamais isolée : elle est toujours vue dans un environnement qui en altère la perception (…) Le domaine des couleurs change et s’enrichit en fonction du contexte . Certains environnements, par leur agencement spatial ou leur déroulement temporel, donnent aux couleurs des apparences inattendues ou créent des illusions ».
Nous vous laissons aussi lire Vision des couleurs ainsi que notre réponse Voyons-nous tous de la même couleur ?
La perception de la couleur est toute relative et dépend de nombreux critères d’où le fait que vous puissiez tour à tour voir les cheveux de votre fille roux ou châtain.
Dans une réponse précédente, portant sur les couleurs nous expliquions ainsi que « S'il est si difficile de parler de la couleur, c'est parce qu'elle n'existe pas en tant que telle : c'est une sensation physiologique, c'est à dire une construction de notre cerveau (...) Par exemple lorsqu'une radiation lumineuse, dont la longueur d'onde est de 700 nanomètres, frappe notre rétine, il se produit une série de réactions biochimiques dont le résultat est la création d'une série d'impulsions électriques transmise au cerveau via le nerf optique. L'interprétation par le cerveau de cette succession d'impulsions conduit à la sensation de rouge. A d'autres longueurs d'onde correspondent d'autres sensations colorées.
(...)
De même, Roger Lamouline dans son ouvrage Voir, nommer et figurer les couleurs, dresse un bref historique des approches scientifiques et rappelle que « l’approche la plus ancienne, la plus courant et al plus naturelle consiste à observer simplement autour de soi la couleur des choses (…) l’expérience montre que
Autrement dit, p
1. La lumière, généralement blanche, qui l’éclaire, qu’il s’agisse du soleil, même caché, ou d’un quelconque éclairage artificiel.
2. 2. La façon qu’a l’objet de transmettre ou diffuser en direction de notre œil une partie de cette lumière
Dans notre réponse Vision des couleurs, nous donnions les conditions de perception de la couleur ; qui n’est que le résultat de l’action conjuguée de plusieurs paramètres :
« 1 la source lumineuse utilisée pour observer le sujet
2 la géométrie d’observation, avec ses variables telles que angles d’éclairement et d’observation
3 le sujet lui-même, et ses caractéristiques physiques
4 l’oeil de l’observateur, avec les qualités et les défauts propres à chaque individu
5 et finalement le cerveau de l’observateur, dont la capacité de discernement des couleurs évolue en fonction de l’âge et de l’expérience acquise. »
et citions des critères modifiant notre perception comme :
« Différence de luminosité
Une pomme devant l’étalage sous le soleil met l’eau à la bouche, alors qu’elle n’est plus aussi appétissante sous le néon de la cuisine... De nombreuses personnes ont sûrement fait la même constatation. Soleil, lampe électrique, lampe au tungstène, etc., autant de lumières qui rendent la pomme différente en apparence.
Différence d’observateur
La sensibilité visuelle de chaque individu est légèrement différente. Même chez les individus qui ont une vision des couleurs "normale", il peut y avoir un penchant pour le rouge ou le bleu. La vue d’un individu change aussi avec la fatigue, et avec l’âge. Tous ces facteurs font que les couleurs sont perçues différemment par des observateurs différents.
Différence de taille
Après avoir sélectionné un papier mural à partir d’un échantillon, il arrive parfois que ce même papier soit trop vif lorsqu’il est posé sur le mur. En effet, les couleurs qui couvrent de larges surfaces semblent plus vives et plus criardes que ces mêmes couleurs sur de petites surfaces. C’est ce que l’on appelle l’effet de surface. Souvenez-vous que si vous sélectionnez des objets d’une large surface à partir d’un échantillon de faible surface, vous risquez de commettre une erreur.
Différence de fond
Si la pomme est placé sur un fond clair, elle apparaîtra plus terne que si elle est placée sur un fond sombre. Ceci est dû à l’effet de contraste, qui est peu souhaitable pour bien apprécier une couleur. Ce phénomène est très utilisé par les bijoutiers... et par les marchands de fruits "haut de gamme" !
Différences directionnelles
Quand vous regardez une voiture, si vous l’examinez sous un angle légèrement différent, vous pouvez apercevoir un point qui apparaît plus brillant ou plus sombre. Ceci est dû aux caractéristiques directionnelles de la peinture de la voiture. Certains matériaux colorants, surtout les peintures à effet métallique ou nacré, ont des caractéristiques directionnelles très marquées. La couleur semble changer selon l’angle d’observation, et l’angle d’illumination (la direction de la lumière) ».
[...]
En complément, nous vous laissons aussi consulter le dossier Relativité des couleurs du CNRS :
« La couleur n’est pas une pellicule posée sur l’objet, c’est une
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