Patisserie
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 01/03/2018 à 15h36
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Question d'origine :
Quand a été crée la recette de la tarte au riz et celle du gateau de Verviers? Quelles sont leurs histoire? Et quelles sont les histoires des gaufres de la saint Antoine ou encore des lunettes de Verviers?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 05/03/2018 à 10h02
Bonjour,
Voici les éléments que nous trouvons dans diverses sources pour l’origine de ces pâtisseries et les légendes qui leur sont rattachées :
Tarte au riz :
« La tarte au riz ou « dorêye » dans la langue de son origine, le wallon liégeois, est une pâtisserie consistante et savoureuse. La recette trouve son origine à Verviers. La ville francophone de la province de Liège, en Belgique, a vu l’introduction du riz au XVIIème siècle. La naissance de la recette relèverait donc de cette époque. Depuis, la tarte au riz fait la renommée de Verviers à l’échelle mondiale et est devenue une véritable institution gastronomique ayant sa propre confédération : la Seigneurie de la Vervi-Riz qui fait partie de l’Union des Groupements du Folklore Gastronomique de la Province de Liège. »
Source : sofoodmag
« Si la tarte au riz trouve son origine dans la région de Verviers c’est probablement grâce à la richesse du lait de la région de Herve toute proche et des œufs de ferme. Ces 2 matières premières sont le gage de la réussite d’une bonne tarte au riz. Le goût et la consistance d’une tarte au riz dépendent beaucoup de la qualité ces matières premières. Tandis que l’histoire veut que le riz soit arrivé à Verviers par les lainiers et le transport de la laine. »
Source : rtbf.be
« « Li Blanke Dorêye » (la blanche dorée) comme on dit depuis toujours au pays de Liège, où l’on ne peut imaginer un baptême, une communion ou un enterrement sans tarte au riz ! Non contente d’être citée dans le Traité de Gastronomie de Lancelot de Casteau, édité en 1604, elle affuble, au XVIIIe siècle, les partisans du prince Maximilien Henri de Bavière du surnom de « magneûs de dorêye » (les mangeurs de dorée). A Verviers, la tradition de la tarte au riz, agrémentée de macarons émiettés, est tout aussi vivace et populaire ; celle-ci est vaillamment défendue par « La Seigneurie de la Vervi-Riz ».
Source : Les trésors gourmands de Wallonie: à la découverte des produits d'exception du terroir wallon, Chantal Van Gelderen, Philippe Saenen
L’histoire dugâteau de Verviers se trouve peut-être dans La grande histoire de la pâtisserie-confiserie française, que nous ne pouvons malheureusement pas consulter actuellement. Un extrait de cet ouvrage dans Google Books nous apprend que cette pâtisserie est vraisemblablement connue depuis 1800.
Lunettes de Verviers :
« C'est une tradition typiquement verviétoise : celle des lunettes du jeudi saint. Il s'agit d'un gâteau de Verviers qui prend la forme de ces lunettes que l'on met sur les yeux pour se reposer. Nature, avec crème pâtissière ou des amandes grillées, ces lunettes vont une nouvelle fois s'arracher dans les boulangeries traditionnelles de Verviers.
Ces lunettes ont une signification particulière. Comme l'explique Daniel Soret, le patron de la boulangerie George et président de l'union professionnelle des patrons boulangers patissiers de l'arrondissement de Verviers et de la Communauté germanophone. "Cette tradition est liée à l'industrie textile qui a, malheureusement, pratiquement disparu de notre cité. A l'époque, il y avait beaucoup de personnes qui travaillaient à domicile et qui rapportaient leurs travaux chez un patron. Ce même patron recevait les textiles commandés et payait à échéance. Mais à l'échéance du jeudi saint, en plus de leur salaire, les ouviers recevaient une lunette symbolique. La signification de ce geste est que le patron fermait les yeux sur les petits défauts qu'on pouvait trouver dans la structure du textile. Ensuite, la signification a évolué. On a dit que le mari rapportait la lunette pour signifier à sa femme qu'il fermait les yeux sur les petits défauts dans le ménage".
Aujourd'hui, à Verviers, cette tradition reste vivace seulement chez les quelques artisans qui cuisent et pétrissent encore sur place. »
Source : rtbf
Gaufres de la Saint Antoine :
« Les Pères Antoinistes de Pepinster faisaient du pain de seigle. Lors d’une invasion d’ergot de seigle, les gens qui mangèrent de ce pain attrapèrent la « danse de saint Guy ». Mais ceux qui mangèrent le pain des Antoinistes verviétois, qui était fait de blé, n’ont pas souffert de ce mal. Le pain des Antonins a ainsi acquis une réputation qui s’est transmise jusqu’à nos jours sous l’aspect de gaufres : les gaufres de saint Antoine que l’on fabrique à la fête du saint. Ces gaufres à la cannelle protègent, d’après la légende, des maux de gorge ! »
Source : wallonie.be
« Au jour de la Saint Antoine, les boulangers de Verviers montaient à Stembert et vendaient des gaufres à la cannelle que les acheteurs présentaient au curé pour une bénédiction en vue d'être protégés des maladies. »
Source : galux.be
Bonne journée.
Voici les éléments que nous trouvons dans diverses sources pour l’origine de ces pâtisseries et les légendes qui leur sont rattachées :
« La tarte au riz ou « dorêye » dans la langue de son origine, le wallon liégeois, est une pâtisserie consistante et savoureuse. La recette trouve son origine à Verviers. La ville francophone de la province de Liège, en Belgique, a vu l’introduction du riz au XVIIème siècle. La naissance de la recette relèverait donc de cette époque. Depuis, la tarte au riz fait la renommée de Verviers à l’échelle mondiale et est devenue une véritable institution gastronomique ayant sa propre confédération : la Seigneurie de la Vervi-Riz qui fait partie de l’Union des Groupements du Folklore Gastronomique de la Province de Liège. »
Source : sofoodmag
« Si la tarte au riz trouve son origine dans la région de Verviers c’est probablement grâce à la richesse du lait de la région de Herve toute proche et des œufs de ferme. Ces 2 matières premières sont le gage de la réussite d’une bonne tarte au riz. Le goût et la consistance d’une tarte au riz dépendent beaucoup de la qualité ces matières premières. Tandis que l’histoire veut que le riz soit arrivé à Verviers par les lainiers et le transport de la laine. »
Source : rtbf.be
« « Li Blanke Dorêye » (la blanche dorée) comme on dit depuis toujours au pays de Liège, où l’on ne peut imaginer un baptême, une communion ou un enterrement sans tarte au riz ! Non contente d’être citée dans le Traité de Gastronomie de Lancelot de Casteau, édité en 1604, elle affuble, au XVIIIe siècle, les partisans du prince Maximilien Henri de Bavière du surnom de « magneûs de dorêye » (les mangeurs de dorée). A Verviers, la tradition de la tarte au riz, agrémentée de macarons émiettés, est tout aussi vivace et populaire ; celle-ci est vaillamment défendue par « La Seigneurie de la Vervi-Riz ».
Source : Les trésors gourmands de Wallonie: à la découverte des produits d'exception du terroir wallon, Chantal Van Gelderen, Philippe Saenen
L’histoire du
« C'est une tradition typiquement verviétoise : celle des lunettes du jeudi saint. Il s'agit d'un gâteau de Verviers qui prend la forme de ces lunettes que l'on met sur les yeux pour se reposer. Nature, avec crème pâtissière ou des amandes grillées, ces lunettes vont une nouvelle fois s'arracher dans les boulangeries traditionnelles de Verviers.
Ces lunettes ont une signification particulière. Comme l'explique Daniel Soret, le patron de la boulangerie George et président de l'union professionnelle des patrons boulangers patissiers de l'arrondissement de Verviers et de la Communauté germanophone. "Cette tradition est liée à l'industrie textile qui a, malheureusement, pratiquement disparu de notre cité. A l'époque, il y avait beaucoup de personnes qui travaillaient à domicile et qui rapportaient leurs travaux chez un patron. Ce même patron recevait les textiles commandés et payait à échéance. Mais à l'échéance du jeudi saint, en plus de leur salaire, les ouviers recevaient une lunette symbolique. La signification de ce geste est que le patron fermait les yeux sur les petits défauts qu'on pouvait trouver dans la structure du textile. Ensuite, la signification a évolué. On a dit que le mari rapportait la lunette pour signifier à sa femme qu'il fermait les yeux sur les petits défauts dans le ménage".
Aujourd'hui, à Verviers, cette tradition reste vivace seulement chez les quelques artisans qui cuisent et pétrissent encore sur place. »
Source : rtbf
« Les Pères Antoinistes de Pepinster faisaient du pain de seigle. Lors d’une invasion d’ergot de seigle, les gens qui mangèrent de ce pain attrapèrent la « danse de saint Guy ». Mais ceux qui mangèrent le pain des Antoinistes verviétois, qui était fait de blé, n’ont pas souffert de ce mal. Le pain des Antonins a ainsi acquis une réputation qui s’est transmise jusqu’à nos jours sous l’aspect de gaufres : les gaufres de saint Antoine que l’on fabrique à la fête du saint. Ces gaufres à la cannelle protègent, d’après la légende, des maux de gorge ! »
Source : wallonie.be
« Au jour de la Saint Antoine, les boulangers de Verviers montaient à Stembert et vendaient des gaufres à la cannelle que les acheteurs présentaient au curé pour une bénédiction en vue d'être protégés des maladies. »
Source : galux.be
Bonne journée.
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