Question d'origine :
Bonjour à tous les bibliothécaires et bonne journée
Józef Boruwłaski était connu sous le surnom de « joujou ».
Il s'est marié avec Isaline Barbutan
Connaît-on sa descendance ? Qu'est-elle devenue?
Amitiés
Pinous
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/02/2018 à 16h43
Bonjour,
La vie de «Joujou», nain des Lumières
Attraction. Célébrité des salons du XVIIIe siècle, Joseph Boruwlaski a laissé le récit de sa vie.
Au dix-huitième siècle, un «nain» est aux salons ce qu’un «ermite ornemental» est aux jardins : une attraction. Très célèbre en son temps, Joseph Boruwlaski dont la petite taille se mesurait à l’époque en pouces, fut connu dans les cours d’Europe sous le surnom de «Joujou». Gentilhomme polonais cultivé, doué pour les arts, notamment pour la musique, parlant et écrivant en français, Boruwlaski a laissé en 1788 ses Mémoires qu’Anna Grzeskowiak-Krwawicz et Dominique Triaire ont exhumés et édités.
Joseph Boruwlaski est né en Pologne, en 1739, dans une famille noble mais sans fortune. Sa petite taille lui barre les carrières traditionnelles de la noblesse et il entre au service de Mme la starostine de Caorliz, puis de la comtesse Humiecka qui s’entiche de lui. Avec elle, il parcourt l’Europe, connaît Marie-Thérèse d’Autriche, séjourne à Munich, à Lunéville à la cour de Stanislas Leszczynski et bien sûr à Paris. Bien que considéré avec amitié par sa protectrice, «Joujou» est une curiosité que l’on s’arrache, sa «bienfaitrice» le montre partout et lui fait construire au milieu de son salon une maison à son échelle et confectionner une garde-robe d’habits d’«opérette».
On sait depuis Pascal que l’humain est toujours un peu paumé entre les deux infinis. Est-ce cette médiocrité ontologique qui est à l’origine de son acharnement contre ceux qui ne lui ressemblent pas tout à fait ? Joseph Boruwlaski en a souffert toute sa vie : «Si j’avais été formé à l’instar des autres mortels, j’aurais pu, ainsi que tant d’autres, subsister par mon industrie, mais ma taille m’a exclu du cercle ordinaire de la société : bien des gens paraissent ne me tenir aucun compte de ce que je suis homme, de ce que je suis honnête homme, de ce que je suis homme sensible. Que ces réflexions sont douloureuses.»
Si sa vie sera racontée par le chevalier de Jaucourt, collaborateur de Diderot et d’Alembert, dans l’article «nain» de l’E ncyclopédie, il lui faudra assez vite gagner la sienne. Marié à une ravissante demoiselle de compagnie de la comtesse Humiecka et père de famille privé de ressources, il se fait l’impresario de lui-même et se produit dans les meilleurs salons de l’Angleterre. Il donne bals et concerts, s’exhibe pour quelques schillings.
Il finira, à la manière d’un conte de Voltaire, par trouver paix et sérénité à Durham en Angleterre. C’est là qu’il meurt le 5 septembre 1837, presque centenaire ; sa statue orne depuis le hall de l’hôtel de ville.
Ces mémoires ne sont pas qu’un document vif et passionnant, Joseph Boruwlaski s’y raconte aussi en romancier. Sa vie ressemble à un roman à tiroirs, sentimental et aventureux sur fond des débats philosophiques de l’époque sur l’homme. C’est le roman d’une célébrité qui, à lire la postface d’Anna Grzeskowiak-Krwawicz, prend des libertés avec la vérité historique. Reste que l’ouvrage, vendu par souscription, n’avait pas d’autre but que de lui procurer quelques ressources. Saltimbanque malgré lui, souvent humilié, il laisse le témoignage d’un homme qui rêvait d’être autre chose que le simple jouet des autres.
Joujou, nain des Lumières
Sa notoriété dut être grande, puisqu’il fit l‘objet d’un article de l’ Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers t. XI, 1765, p. 7-8
Parcourons les Mémoires du célèbre nain Joseph Boruwlaski, gentilhomme polonais :
Naissance d’une fille à Cracovie début 1781 :Une maladie qui survint à mon épouse nous força de nous y arrêter et cette indisposition s’étant prolongée, le temps de ses couches arriva et elle mit au monde une fort jolie petite fille, dont la naissance me fit éprouver une joie si vive qu’il m’est impossible de la définir…
Après des revers de fortune :
Partout on m’avait vu avec plaisir et accueilli avec bonté. Mais rien ne fut comparable à la réception que me fit à Triersdorff Son Altesse Sérénissime Mgr le margrave d’Anspach. C’est à Mademoiselle Clairon que j’en ai l’obligation…Elle lui dépeignit d’une manière si sensible et si touchante la différence de ma situation actuelle et de celle dont j’avais joui sous la protection de Mme la comtesse Humieska qu’elle inspira à ce bon prince l’intérêt tout particulier qu’il m’a témoigné. La princesse voulut aussi donner à mon épouse des marques particulières de sa bonté… Ce n’est que pénétré de la plus vive reconnaissance que je me ressouviens de la bonté avec laquelle leurs Altesses m’offrirent de se charger de ma fille…Nous nous disposâmes à partir et en prenant congé de son Altesse Mme la Margrave, elle daigna nous rassurer sur le sort de notre enfant…
En 1984 :
J’aurais fait un moins long séjour en Irlande sans les infirmités de mon épouse qui était enceinte…elle tomba si gravement malade que son chirurgien, M.Roger, croyant son enfant mort, décida qu’il était nécessaire de l’accoucher de force…
Les mémoires de » joseph sont suivies d’une petite biographie p.127
Hormis qu’il l’admirait, l’auteur ne nous dit pas grand-chose de sa femme ni de ses enfants qui semblent surtout présents pour montre qu’en de sa petite taille,il est un homme comme un autre : un père de famille…
Le voyage en Allemagne dura un an. Peu fécond en évènements, il ne permit pas à Joseph d’obtenir ce qu’il cherchait, à savoir une p)lace permanente auprès d’une cour. Il parvint toutefois à assurer l’avenir de sa fille, en laissant le bébé au couple des Ansbach qui n’avaient pas d’enfant et qui promirent de subvenir à son existence. Il demeure néanmoins une énigme difficile à résoudre : bien que Joseph essaie dans ses mémoires de donner l’impression que c’est bien lui, en tant que père de famille, qui assumait la responsabilité du confort et de la sécurité de sa femme et de son enfant, en réalité la famille avait un compagnon de voyage qui prenait soin d’elle. Ce personnage, un certain m. de Trouville, ami noble, nous reste très peu connu. Dans les souvenirs de Catherine Hutton, il est présenté comme un oncle, peut-être celui d’Isaline, bien que l’auteur n’indique pas expressément cette parenté. Ce mystérieux personnage semble avoir accompagné les Boruwlaski dans tous leurs voyages jusqu’en 1787 un peu comme un imprésario, s’occupant de l’organisation des concerts donnés par Joseph. Nous ne savons pas de quand date leur séparation, que l’auteur déplore beaucoup, ni ce qui la causa…
Une deuxième fille, Fanfan, naquit au printemps 1783-naissance annoncée dans le « Morning Herald » du 6 mai….. Et, vers la fin de l’année suivante, en Irlande, une troisième fille vit le jour au foyer-itinérant de notre Polonais…
Peut-être las de voyager, les Boruwlaski tentèrent de s’installer pour de bon dans la capitale. Mais leur situation n’était pas facile : joseph s’était endetté. Des suites plus épineuses, voire la prison, lui furent épargnées par la princesse Lubomirska qui habitait alors Londres et remboursa ses créanciers.
C’est à cette époque que naquit l’idée des Mémoires : ils devaient contribuer à augmenter l’intérêt du public pour Boruwlaski, à a le rappeler à ses protecteurs puissants, tandis que la souscription lui apporterait un soutien financier… Les mémoires parurent en 17898 –en français et en anglais- de manière à assurer la plus large diffusion possible –c’est le texte en français qui est donné ici- la liste de souscripteurs comporte plus de 400 personnes dont toutes les connaissances aristocratiques de Joseph , tant de Londres que de Dublin, y compris la famille royale et le prince de galles. Le texte connut ainsi trois rééditions, en 1792, en 1801et en 1820….
Dès 1792, Isaline disparait des Mémoires et de la vie de Joseph. Nous ignorons quand et dans quelles circonstances la séparation eut lieu…
Dans une version romancée, Joujou , Eve de Castro relate certains évènements, dont l’existence est avérée par ailleurs, comme la venue du premier enfant confié aux soins de la famille Anspach.
Elle attribue, avec une certaine liberté la paternité de Fanfan à monsieur de Trouville, commente la mort en bas âge de la troisième petite fille dont Joseph doute d’être le père l lui attribue aussi la paternité illégitime d’une autre petite fille avec une prostituée dénommée Sunday .
L’auteur commente aussi la seconde édition des Mémoires, si radicalement revue et corrigée que celle-ci, prétend elle, ne mentionne nulle part le nom d’isabelle Barbourtan, ou joseph n’abandonne pas sa fille aînée, où il ne renonce pas à sa fille cadette et ou il n’a d’ailleurs aucun enfant afin que la prostituée dont il est amoureux comprenne qu’une place est à prendre, qu’Isaline, Fanfan et même Josepha sont sorties de sa vie. Laissons la responsabilité de ces dires à son auteur, aucune source ne permettant de les vérifier.
La vie de «Joujou», nain des Lumières
Attraction. Célébrité des salons du XVIIIe siècle, Joseph Boruwlaski a laissé le récit de sa vie.
Au dix-huitième siècle, un «nain» est aux salons ce qu’un «ermite ornemental» est aux jardins : une attraction. Très célèbre en son temps, Joseph Boruwlaski dont la petite taille se mesurait à l’époque en pouces, fut connu dans les cours d’Europe sous le surnom de «Joujou». Gentilhomme polonais cultivé, doué pour les arts, notamment pour la musique, parlant et écrivant en français, Boruwlaski a laissé en 1788 ses Mémoires qu’Anna Grzeskowiak-Krwawicz et Dominique Triaire ont exhumés et édités.
Joseph Boruwlaski est né en Pologne, en 1739, dans une famille noble mais sans fortune. Sa petite taille lui barre les carrières traditionnelles de la noblesse et il entre au service de Mme la starostine de Caorliz, puis de la comtesse Humiecka qui s’entiche de lui. Avec elle, il parcourt l’Europe, connaît Marie-Thérèse d’Autriche, séjourne à Munich, à Lunéville à la cour de Stanislas Leszczynski et bien sûr à Paris. Bien que considéré avec amitié par sa protectrice, «Joujou» est une curiosité que l’on s’arrache, sa «bienfaitrice» le montre partout et lui fait construire au milieu de son salon une maison à son échelle et confectionner une garde-robe d’habits d’«opérette».
On sait depuis Pascal que l’humain est toujours un peu paumé entre les deux infinis. Est-ce cette médiocrité ontologique qui est à l’origine de son acharnement contre ceux qui ne lui ressemblent pas tout à fait ? Joseph Boruwlaski en a souffert toute sa vie : «Si j’avais été formé à l’instar des autres mortels, j’aurais pu, ainsi que tant d’autres, subsister par mon industrie, mais ma taille m’a exclu du cercle ordinaire de la société : bien des gens paraissent ne me tenir aucun compte de ce que je suis homme, de ce que je suis honnête homme, de ce que je suis homme sensible. Que ces réflexions sont douloureuses.»
Si sa vie sera racontée par le chevalier de Jaucourt, collaborateur de Diderot et d’Alembert, dans l’article «nain» de l’E ncyclopédie, il lui faudra assez vite gagner la sienne. Marié à une ravissante demoiselle de compagnie de la comtesse Humiecka et père de famille privé de ressources, il se fait l’impresario de lui-même et se produit dans les meilleurs salons de l’Angleterre. Il donne bals et concerts, s’exhibe pour quelques schillings.
Il finira, à la manière d’un conte de Voltaire, par trouver paix et sérénité à Durham en Angleterre. C’est là qu’il meurt le 5 septembre 1837, presque centenaire ; sa statue orne depuis le hall de l’hôtel de ville.
Ces mémoires ne sont pas qu’un document vif et passionnant, Joseph Boruwlaski s’y raconte aussi en romancier. Sa vie ressemble à un roman à tiroirs, sentimental et aventureux sur fond des débats philosophiques de l’époque sur l’homme. C’est le roman d’une célébrité qui, à lire la postface d’Anna Grzeskowiak-Krwawicz, prend des libertés avec la vérité historique. Reste que l’ouvrage, vendu par souscription, n’avait pas d’autre but que de lui procurer quelques ressources. Saltimbanque malgré lui, souvent humilié, il laisse le témoignage d’un homme qui rêvait d’être autre chose que le simple jouet des autres.
Joujou, nain des Lumières
Sa notoriété dut être grande, puisqu’il fit l‘objet d’un article de l’ Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers t. XI, 1765, p. 7-8
Parcourons les Mémoires du célèbre nain Joseph Boruwlaski, gentilhomme polonais :
Naissance d’une fille à Cracovie début 1781 :Une maladie qui survint à mon épouse nous força de nous y arrêter et cette indisposition s’étant prolongée, le temps de ses couches arriva et elle mit au monde une fort jolie petite fille, dont la naissance me fit éprouver une joie si vive qu’il m’est impossible de la définir…
Après des revers de fortune :
Partout on m’avait vu avec plaisir et accueilli avec bonté. Mais rien ne fut comparable à la réception que me fit à Triersdorff Son Altesse Sérénissime Mgr le margrave d’Anspach. C’est à Mademoiselle Clairon que j’en ai l’obligation…Elle lui dépeignit d’une manière si sensible et si touchante la différence de ma situation actuelle et de celle dont j’avais joui sous la protection de Mme la comtesse Humieska qu’elle inspira à ce bon prince l’intérêt tout particulier qu’il m’a témoigné. La princesse voulut aussi donner à mon épouse des marques particulières de sa bonté… Ce n’est que pénétré de la plus vive reconnaissance que je me ressouviens de la bonté avec laquelle leurs Altesses m’offrirent de se charger de ma fille…Nous nous disposâmes à partir et en prenant congé de son Altesse Mme la Margrave, elle daigna nous rassurer sur le sort de notre enfant…
En 1984 :
J’aurais fait un moins long séjour en Irlande sans les infirmités de mon épouse qui était enceinte…elle tomba si gravement malade que son chirurgien, M.Roger, croyant son enfant mort, décida qu’il était nécessaire de l’accoucher de force…
Les mémoires de » joseph sont suivies d’une petite biographie p.127
Hormis qu’il l’admirait, l’auteur ne nous dit pas grand-chose de sa femme ni de ses enfants qui semblent surtout présents pour montre qu’en de sa petite taille,il est un homme comme un autre : un père de famille…
Le voyage en Allemagne dura un an. Peu fécond en évènements, il ne permit pas à Joseph d’obtenir ce qu’il cherchait, à savoir une p)lace permanente auprès d’une cour. Il parvint toutefois à assurer l’avenir de sa fille, en laissant le bébé au couple des Ansbach qui n’avaient pas d’enfant et qui promirent de subvenir à son existence. Il demeure néanmoins une énigme difficile à résoudre : bien que Joseph essaie dans ses mémoires de donner l’impression que c’est bien lui, en tant que père de famille, qui assumait la responsabilité du confort et de la sécurité de sa femme et de son enfant, en réalité la famille avait un compagnon de voyage qui prenait soin d’elle. Ce personnage, un certain m. de Trouville, ami noble, nous reste très peu connu. Dans les souvenirs de Catherine Hutton, il est présenté comme un oncle, peut-être celui d’Isaline, bien que l’auteur n’indique pas expressément cette parenté. Ce mystérieux personnage semble avoir accompagné les Boruwlaski dans tous leurs voyages jusqu’en 1787 un peu comme un imprésario, s’occupant de l’organisation des concerts donnés par Joseph. Nous ne savons pas de quand date leur séparation, que l’auteur déplore beaucoup, ni ce qui la causa…
Une deuxième fille, Fanfan, naquit au printemps 1783-naissance annoncée dans le « Morning Herald » du 6 mai….. Et, vers la fin de l’année suivante, en Irlande, une troisième fille vit le jour au foyer-itinérant de notre Polonais…
Peut-être las de voyager, les Boruwlaski tentèrent de s’installer pour de bon dans la capitale. Mais leur situation n’était pas facile : joseph s’était endetté. Des suites plus épineuses, voire la prison, lui furent épargnées par la princesse Lubomirska qui habitait alors Londres et remboursa ses créanciers.
C’est à cette époque que naquit l’idée des Mémoires : ils devaient contribuer à augmenter l’intérêt du public pour Boruwlaski, à a le rappeler à ses protecteurs puissants, tandis que la souscription lui apporterait un soutien financier… Les mémoires parurent en 17898 –en français et en anglais- de manière à assurer la plus large diffusion possible –c’est le texte en français qui est donné ici- la liste de souscripteurs comporte plus de 400 personnes dont toutes les connaissances aristocratiques de Joseph , tant de Londres que de Dublin, y compris la famille royale et le prince de galles. Le texte connut ainsi trois rééditions, en 1792, en 1801et en 1820….
Dès 1792, Isaline disparait des Mémoires et de la vie de Joseph. Nous ignorons quand et dans quelles circonstances la séparation eut lieu…
Dans une version romancée, Joujou , Eve de Castro relate certains évènements, dont l’existence est avérée par ailleurs, comme la venue du premier enfant confié aux soins de la famille Anspach.
Elle attribue, avec une certaine liberté la paternité de Fanfan à monsieur de Trouville, commente la mort en bas âge de la troisième petite fille dont Joseph doute d’être le père l lui attribue aussi la paternité illégitime d’une autre petite fille avec une prostituée dénommée Sunday .
L’auteur commente aussi la seconde édition des Mémoires, si radicalement revue et corrigée que celle-ci, prétend elle, ne mentionne nulle part le nom d’isabelle Barbourtan, ou joseph n’abandonne pas sa fille aînée, où il ne renonce pas à sa fille cadette et ou il n’a d’ailleurs aucun enfant afin que la prostituée dont il est amoureux comprenne qu’une place est à prendre, qu’Isaline, Fanfan et même Josepha sont sorties de sa vie. Laissons la responsabilité de ces dires à son auteur, aucune source ne permettant de les vérifier.
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