Citernes de Constantinople
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 21/02/2018 à 12h57
716 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je dois faire un exposé sur des citernes de Constantinople : Citerne de la Basilique, citerne aux mille colonnes et sur la citerne de Chalkoprateia ou sur la citerne de l'hyppodrome.
Or je ne trouve des renseignements que sur les deux premières, pourriez vous m'indiquer un endroit où je pourrais trouver des infos sur les deux dernières.
Merci
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/02/2018 à 09h51
Bonjour,
Votre travail de recherche est-il d’un niveau universitaire ?
Dans un premier temps nous vous conseillons d’effectuer une recherche dans la base Isidore. Une recherche avec les termes « citerne Chalkoprateia » ne donne pas de résultat pertinent, en revanche les termes « citerne hippodrome constantinople » ou « Istanbul citerne hippodrome » font ressortir plusieurs résultats qui vous intéresseront peut-être dans le cadre de votre travail.
Sachez également que les bases Pascal et Francis sont désormais disponibles en accès libre (archives 1975 à 2015). Vous pouvez y effectuer une recherche avec différents mots clés en français (ou en anglais) pour trouver des références d’articles comme celui-ci : Lifeline to byzantium ou encore celui-là : The water supply of Byzantine Istanbul.
Malheureusement les ressources généralistes en ligne auxquelles nous avons accès ne nous permettent pas d’aller beaucoup plus loin. La BmL étant une bibliothèque municipale, et non une bibliothèque universitaire, nous ne sommes pas abonnés aux ressources qui nous permettraient d’effectuer une recherche approfondie dans des revues spécialisées en archéologie. C’est pourquoi nous vous recommandons d’adresser votre question à Ubib, service de question-réponse en ligne proposé par une vingtaine de bibliothèques universitaires métropolitaines.
En attendant, vous pouvez vous plonger dans les différents ouvrages consacrés à Constantinople et l’empire byzantin, par exemple :
Le développement urbain de Constantinople : IVe-VIIe siècles, Cyril Mango
« Dans ces quatre conférences données au Collège de France, l'auteur tente de montrer comment Byzance est devenue Constantinople, comment ensuite la grande capitale de Justinien traverse la crise démographique des 7e-8e siècles pour aborder le Moyen Age. Contient un addenda de l'auteur sur les découvertes archéologiques récentes. »
Byzance, Constantinople, Istanbul : de la cité grecque à l'Empire ottoman, sous la direction de Tania Velmans
« Ce livre de référence, dirigé par l'historienne de l'art byzantin Tania Velmans, recouvre un très large spectre, allant du IVe au XIXe siècle, de la Byzance constantinienne à l'Istanbul de l'ère industrielle. Chaque étude, avec un angle de vision aigu, sonde les différentes strates de développement de la "Ville des villes", depuis sa fondation, sur la côte européenne de la Propontide, et l'édification de ses premiers monuments. L'activité constructive et artistique des souverains, empereurs byzantins ou sultans ottomans, a connu une effervescence et un faste sans précédent. L'immense profusion d'églises, de basiliques, de cathédrales, de chapelles ou de mausolées atteint son apogée à l'époque byzantine avec les églises Saint-jean-de-Studius. Saint-Polyeucte, Saints-Serge-et-Bacchus et, bien sûr. Sainte-Sophie. Eugenio Russo, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art, dans une étude comparée très érudite des églises Saint-Polyeucte et Saints-Serge-et-Bacchus en particulier, se penche sur la structure des deux édifices, sur les jeux de proportions et sur la riche déco-ration qui les orne, chapiteaux "en corbeille" polylobée, chapiteaux-imposte ioniques, archivoltes, piliers, colonnes ouvragées, panneaux sculptés : l'architecture byzantine, à l'opposé de la grecque, est une architecture d'intérieur. La sculpture est représentée par l'école d'Aphrodisias, avec ses portraits marmoréens aux regards "pneumatiques" ; l'art funéraire, par les sarcophages sculptés, tel celui de Sarigiizel; l'art officiel, par les statues, les colonnes commémoratives et le missorium en argent représentant les trois Augusti (Théodose 1er en majesté qu'entourent Valentinien II et Arcadius); la peinture, enfin, les décors pariétaux, les mosaïques, les fresques et les icônes, telle la Vierge Eleousa, illustrent l'immense richesse artistique de la Byzance des premiers siècles.La période ottomane déploie une égale créativité. Dans un premier temps, l'architecture religieuse transforme en mosquées des églises préexistantes, sans altérer leur structure mais en y ajoutant des minarets cerclés de balcons : ainsi à Sainte-Sophie. Peu à peu, mosquées ou complexes monumentaux comprenant médersas, hospices et écoles, dont les sultans sont les commanditaires, surgissent. Les mosquées de Bayezid II et de Sélim 1er, les constructions de Sinan, auquel le nom de Soliman est indissolublement lié, marquent Constantinople de leur beauté. La décoration intérieure est chatoyante - que l'on pense aux panneaux d'Iznik ornant (le bleu et de rouge corail les mihrabs de la mosquée de Sokollu Mehmed Pacha ou de la Selimive, ou aux médaillons et frises calligraphiés. Au XIXe siècle, maintes réformes, maintes transformations urbaines confèrent à l'architecture, souvent décriée mais ancrée dans la reviviscence ottomane, un nouvel essor. Les voyages au Levant, en particulier à Istanbul, facilités par les nouvelles liaisons maritimes et ferroviaires, contribuent à nourrir le mythe de la ville au "passé immuable", rayonnant d'une beauté profonde, d'une inépuisable vitalité.Théophile Gautier l'écrira à l'un de ses amis: "je me sens mourir d'une nostalgie d'Asie Mineure" »
Constantinople : de Byzance à Istanbul, Stéphane Yerasimos ; photogr. Winnie Denker
« Les photographies, les textes littéraires reconstituent l'aventure culturelle de cette ville. Le texte de Stéphane Yerasimos retrace toute l'histoire de cette cité mythique à travers les deux grandes périodes de sa civilisation : la période byzantine et la période ottomane. »
Le monde byzantin. 01 : L'Empire romain d'Orient : 330-641, sous la direction de Cécile Morrisson
« L'histoire et la civilisation étudiées ici correspondent à la période fondatrice de « Byzance », nom donné par les humanistes à l'Empire devenu progressivement grec et chrétien. Plus stable et plus prospère que l'Occident, l'Empire n'a jamais cessé de revendiquer son héritage romain ; en témoignent les reconquêtes par Justinien de l'Afrique sur les Vandales, de l'Italie sur les Ostrogoths et du sud de l'Espagne sur les Wisigoths. Rédigé par une équipe du Centre d'histoire et civilisation de Byzance (CNRS-Collège de France), ce volume a pour cadre les trois premiers siècles de l'empire d'Orient, depuis la fondation de Constantinople (330) jusqu'à la fin du règne d'Héraclius (641), date à laquelle les conquêtes arabes de la Syrie et de la Palestine puis de l'Égypte marquent le début du « Moyen Âge byzantin ». Les progrès de l'archéologie, de l'épigraphie, de la numismatique et de la papyrologie notamment ont renouvelé nos connaissances. Leurs résultats sont associés aux témoignages des sources traditionnelles pour offrir une synthèse concise, aussi informée que possible, de l'histoire politique et militaire, religieuse, culturelle, économique et sociale. Une série de chapitres est ensuite consacrée aux principales régions de l'Empire, des Balkans à l'Égypte, et à leurs spécificités. Par delà les clichés simplistes de la « décadence » et du dirigisme, apparaissent mieux les causes de la prospérité de l'Orient romain, mais aussi de son recul à partir des années 550. »
Constantinople byzantine : développement urbain et répertoire topographique, Raymond Janin
Une recherche complémentaire dans le catalogue Sudoc vous permettra de trouver d’autres références.
Bonne journée.
Votre travail de recherche est-il d’un niveau universitaire ?
Dans un premier temps nous vous conseillons d’effectuer une recherche dans la base Isidore. Une recherche avec les termes « citerne Chalkoprateia » ne donne pas de résultat pertinent, en revanche les termes « citerne hippodrome constantinople » ou « Istanbul citerne hippodrome » font ressortir plusieurs résultats qui vous intéresseront peut-être dans le cadre de votre travail.
Sachez également que les bases Pascal et Francis sont désormais disponibles en accès libre (archives 1975 à 2015). Vous pouvez y effectuer une recherche avec différents mots clés en français (ou en anglais) pour trouver des références d’articles comme celui-ci : Lifeline to byzantium ou encore celui-là : The water supply of Byzantine Istanbul.
Malheureusement les ressources généralistes en ligne auxquelles nous avons accès ne nous permettent pas d’aller beaucoup plus loin. La BmL étant une bibliothèque municipale, et non une bibliothèque universitaire, nous ne sommes pas abonnés aux ressources qui nous permettraient d’effectuer une recherche approfondie dans des revues spécialisées en archéologie. C’est pourquoi nous vous recommandons d’adresser votre question à Ubib, service de question-réponse en ligne proposé par une vingtaine de bibliothèques universitaires métropolitaines.
En attendant, vous pouvez vous plonger dans les différents ouvrages consacrés à Constantinople et l’empire byzantin, par exemple :
Le développement urbain de Constantinople : IVe-VIIe siècles, Cyril Mango
« Dans ces quatre conférences données au Collège de France, l'auteur tente de montrer comment Byzance est devenue Constantinople, comment ensuite la grande capitale de Justinien traverse la crise démographique des 7e-8e siècles pour aborder le Moyen Age. Contient un addenda de l'auteur sur les découvertes archéologiques récentes. »
Byzance, Constantinople, Istanbul : de la cité grecque à l'Empire ottoman, sous la direction de Tania Velmans
« Ce livre de référence, dirigé par l'historienne de l'art byzantin Tania Velmans, recouvre un très large spectre, allant du IVe au XIXe siècle, de la Byzance constantinienne à l'Istanbul de l'ère industrielle. Chaque étude, avec un angle de vision aigu, sonde les différentes strates de développement de la "Ville des villes", depuis sa fondation, sur la côte européenne de la Propontide, et l'édification de ses premiers monuments. L'activité constructive et artistique des souverains, empereurs byzantins ou sultans ottomans, a connu une effervescence et un faste sans précédent. L'immense profusion d'églises, de basiliques, de cathédrales, de chapelles ou de mausolées atteint son apogée à l'époque byzantine avec les églises Saint-jean-de-Studius. Saint-Polyeucte, Saints-Serge-et-Bacchus et, bien sûr. Sainte-Sophie. Eugenio Russo, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art, dans une étude comparée très érudite des églises Saint-Polyeucte et Saints-Serge-et-Bacchus en particulier, se penche sur la structure des deux édifices, sur les jeux de proportions et sur la riche déco-ration qui les orne, chapiteaux "en corbeille" polylobée, chapiteaux-imposte ioniques, archivoltes, piliers, colonnes ouvragées, panneaux sculptés : l'architecture byzantine, à l'opposé de la grecque, est une architecture d'intérieur. La sculpture est représentée par l'école d'Aphrodisias, avec ses portraits marmoréens aux regards "pneumatiques" ; l'art funéraire, par les sarcophages sculptés, tel celui de Sarigiizel; l'art officiel, par les statues, les colonnes commémoratives et le missorium en argent représentant les trois Augusti (Théodose 1er en majesté qu'entourent Valentinien II et Arcadius); la peinture, enfin, les décors pariétaux, les mosaïques, les fresques et les icônes, telle la Vierge Eleousa, illustrent l'immense richesse artistique de la Byzance des premiers siècles.La période ottomane déploie une égale créativité. Dans un premier temps, l'architecture religieuse transforme en mosquées des églises préexistantes, sans altérer leur structure mais en y ajoutant des minarets cerclés de balcons : ainsi à Sainte-Sophie. Peu à peu, mosquées ou complexes monumentaux comprenant médersas, hospices et écoles, dont les sultans sont les commanditaires, surgissent. Les mosquées de Bayezid II et de Sélim 1er, les constructions de Sinan, auquel le nom de Soliman est indissolublement lié, marquent Constantinople de leur beauté. La décoration intérieure est chatoyante - que l'on pense aux panneaux d'Iznik ornant (le bleu et de rouge corail les mihrabs de la mosquée de Sokollu Mehmed Pacha ou de la Selimive, ou aux médaillons et frises calligraphiés. Au XIXe siècle, maintes réformes, maintes transformations urbaines confèrent à l'architecture, souvent décriée mais ancrée dans la reviviscence ottomane, un nouvel essor. Les voyages au Levant, en particulier à Istanbul, facilités par les nouvelles liaisons maritimes et ferroviaires, contribuent à nourrir le mythe de la ville au "passé immuable", rayonnant d'une beauté profonde, d'une inépuisable vitalité.Théophile Gautier l'écrira à l'un de ses amis: "je me sens mourir d'une nostalgie d'Asie Mineure" »
Constantinople : de Byzance à Istanbul, Stéphane Yerasimos ; photogr. Winnie Denker
« Les photographies, les textes littéraires reconstituent l'aventure culturelle de cette ville. Le texte de Stéphane Yerasimos retrace toute l'histoire de cette cité mythique à travers les deux grandes périodes de sa civilisation : la période byzantine et la période ottomane. »
Le monde byzantin. 01 : L'Empire romain d'Orient : 330-641, sous la direction de Cécile Morrisson
« L'histoire et la civilisation étudiées ici correspondent à la période fondatrice de « Byzance », nom donné par les humanistes à l'Empire devenu progressivement grec et chrétien. Plus stable et plus prospère que l'Occident, l'Empire n'a jamais cessé de revendiquer son héritage romain ; en témoignent les reconquêtes par Justinien de l'Afrique sur les Vandales, de l'Italie sur les Ostrogoths et du sud de l'Espagne sur les Wisigoths. Rédigé par une équipe du Centre d'histoire et civilisation de Byzance (CNRS-Collège de France), ce volume a pour cadre les trois premiers siècles de l'empire d'Orient, depuis la fondation de Constantinople (330) jusqu'à la fin du règne d'Héraclius (641), date à laquelle les conquêtes arabes de la Syrie et de la Palestine puis de l'Égypte marquent le début du « Moyen Âge byzantin ». Les progrès de l'archéologie, de l'épigraphie, de la numismatique et de la papyrologie notamment ont renouvelé nos connaissances. Leurs résultats sont associés aux témoignages des sources traditionnelles pour offrir une synthèse concise, aussi informée que possible, de l'histoire politique et militaire, religieuse, culturelle, économique et sociale. Une série de chapitres est ensuite consacrée aux principales régions de l'Empire, des Balkans à l'Égypte, et à leurs spécificités. Par delà les clichés simplistes de la « décadence » et du dirigisme, apparaissent mieux les causes de la prospérité de l'Orient romain, mais aussi de son recul à partir des années 550. »
Constantinople byzantine : développement urbain et répertoire topographique, Raymond Janin
Une recherche complémentaire dans le catalogue Sudoc vous permettra de trouver d’autres références.
Bonne journée.
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