Question d'origine :
"Rome a vaincu Spartacus parce que les esclaves étaient divisés."
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/02/2018 à 16h57
Bonjour,
Il ne s'agit pas d'une citation d'un auteur connu ni d'un aphorisme particulier mais d'une phrase banale qui aurait pu être pu prononcée et/ou écrite par n'importe quel historien de l'Antiquité. Nous pouvons retrouver cette idée dans plusieurs ouvrages retraçant l'histoire de Spartacus.
Quelques exemples :
"Le massacre général
Frayeur de courte durée. Crassus se ressaisit. Sa stratégie est limpide. Il lui faut battre successivement et séparément lestroupes d’esclaves divisées . Les esclaves en revanche sont partagés sur la tactique à suivre... "
source : Vie et mort des esclaves dans la Rome antique / Joël Schmidt
"Spartacus fit combler le fossé sur un point et fit passer un tiers de son armée. Il semblait insaisissable.
Mais, hélas !les esclaves étaient divisés . C’est une mauvaise discipline qu’enseigne la servitude. Le bon et noble Spartacus était trop supérieur à ses compagnons : nombreux furent ceux qui l’abandonnèrent. Ceux qui demeuraient n’étaient plus en forces. L’heure de la défaite approchait."
source : Histoire anecdotique du travail: avec compléments pour la période 1925-1960 / Albert Thomas, Jean Maitron
" Les partisans de Crassus […] préfèrent que leur chef ait le temps de terminer la guerre des esclaves avant que Pompée n’intervienne et ne s’arroge la gloire de la victoire sur Spartacus.
Car, s’il a subi des revers, Spartacus fait encore trembler l’Italie. Coincée par Crassus dans la pointe de la pointe de la botte, ce diable de Thrace est parvenu à s’échapper au début de l’année 71. Manquant tout à coup de sang froid, Crassus pense un instant que Spartacus va se jeter sur Rome. Aussi écrit-il au Sénat pour lui demander de permettre à Pompée de venir lui prêter main-forte. Crassus regrette vite ce geste qui permet à Pompée de marcher vers le sud de la péninsule alors queles hommes de Spartacus sont divisés et qu’il peut en venir seul à bout. En mars ou avril 71 av. J.-C., Crassus parvient à écraser la dernière armée d’esclaves commandée par Spartacus lui-même . "
source : Pompée: L'anti-César / Eric TEYSSIER
" Contrairement à l’image politique habituellement véhiculée par le mythe marxiste de Spartacus,les esclaves ne constituent ni un peuple homogène ni une classe sociale soudée . Plutarque le dit bien à propos des méthodes du vieux Caton : « Il avait soin d’entretenir toujours parmi ses esclaves des querelles et des divisions ; il se méfiait de leur bonne intelligence, et en craignait les effets. » Originaires de contrées différentes, arrivés par vagues successives dans le domaine, manquant de tout, vivant dans la crainte et l’humiliation, les esclaves se jalousent pour un rien. Pourtant, même s’ils sont profondément divisés , la rumeur qui arrive leurs oreilles ne les laisse pas indifférents. Ils constatent surtout que les maîtres et les intendants sont inquiets. "
Source : Spartacus/ Eric TEYSSIER
Lire aussi :
- Les Romains: Spartacus, la révolte des esclaves / Max Gallo
- Rome: ancienne et moderne, depuis sa fondation jusquà̓ nos jours / Jean Bernard Lafon Mary-Lafon
Bonne journée.
Il ne s'agit pas d'une citation d'un auteur connu ni d'un aphorisme particulier mais d'une phrase banale qui aurait pu être pu prononcée et/ou écrite par n'importe quel historien de l'Antiquité. Nous pouvons retrouver cette idée dans plusieurs ouvrages retraçant l'histoire de Spartacus.
Quelques exemples :
"Le massacre général
Frayeur de courte durée. Crassus se ressaisit. Sa stratégie est limpide. Il lui faut battre successivement et séparément les
source : Vie et mort des esclaves dans la Rome antique / Joël Schmidt
"
Mais, hélas !
source : Histoire anecdotique du travail: avec compléments pour la période 1925-1960 / Albert Thomas, Jean Maitron
" Les partisans de Crassus […] préfèrent que leur chef ait le temps de terminer la guerre des esclaves avant que Pompée n’intervienne et ne s’arroge la gloire de la victoire sur Spartacus.
Car, s’il a subi des revers, Spartacus fait encore trembler l’Italie. Coincée par Crassus dans la pointe de la pointe de la botte, ce diable de Thrace est parvenu à s’échapper au début de l’année 71. Manquant tout à coup de sang froid, Crassus pense un instant que Spartacus va se jeter sur Rome. Aussi écrit-il au Sénat pour lui demander de permettre à Pompée de venir lui prêter main-forte. Crassus regrette vite ce geste qui permet à Pompée de marcher vers le sud de la péninsule alors que
source : Pompée: L'anti-César / Eric TEYSSIER
" Contrairement à l’image politique habituellement véhiculée par le mythe marxiste de Spartacus,
Source : Spartacus/ Eric TEYSSIER
Lire aussi :
- Les Romains: Spartacus, la révolte des esclaves / Max Gallo
- Rome: ancienne et moderne, depuis sa fondation jusquà̓ nos jours / Jean Bernard Lafon Mary-Lafon
Bonne journée.
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