Paroisse de décès de Jean Ferdinand Michel
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 30/01/2018 à 14h24
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Question d'origine :
Dans son ouvrage Recherches pour servir à l'histoire de Lyon, ou les Lyonnois dignes de mémoire, II, Lyon, 1757, p. 293-295, l'abbé Pernetti consacre une notice à Jean Ferdinand Michel, chanoine d'Ainay, qui fit don de 6000 volumes à la bibliothèque de Lyon. Il y écrit qu'il mourut à Lyon le 14 décembre 1740, affirmation reprise par la totalité des historiens lyonnais.
J'ai consulté plusieurs fois la totalité des paroisses lyonnaises à cette date, sans aucun succès.
Vu ses liens avec votre établissement, j'ai pensé que vous pourriez m'indiquer la paroisse où a été enregistré son décès.
Je vous serais très obligé de ce que vous pourrez faire pour m'aider et vous en remercie par avance.
Agathosmus
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 31/01/2018 à 14h28
Voici la notice biographique de Jean Ferdinand Michel dans l’ouvrage
JEAN FERDINAND MICHEL
Chanoine de l’Eglise d’Enay de Lyon en 1687, y était né en 1675 de Jean François Michel et d’Anne Grey. Jacques Michel, son grand-père avait été Echevin en 1660.
Il s’est rendu recommandable par une grande connaissance des livres qui était rare alors dans cette ville ; elle l’avait fait l’arbitre de ceux qui voulaient former des bibliothèques, et l’oracle des gens qui le consultaient sur les livres qu’ils devaient lire pour parvenir aux Sciences qu’ils se proposaient d’étudier. C’est en cette qualité qu’il aida au fameux Bochard à former cette belle bibliothèque dont le catalogue est si recherché des curieux et qui fut vendue en I729. Il s’en forma une pour lui assez considérable : elle fait partie aujourd’hui de la bibliothèque publique de cette ville, à qui il la vendit sous une rente viagère.
Cette connaissance des livres n’était pas chez lui stérile quoiqu’il ne nous reste aucune production de son esprit. De toutes les Sciences auxquelles il avait donné quelque application, la chimie était la plus marquée, celle qui avait eu la préférence. Son laboratoire était un amusement qui pouvoir convenir à sa fortune ; elle n’était pas médiocre, il avait hérité comme fils unique, de ses père et mère. La teinture solaire et quelques autres secrets remplissaient son loisir. Il aimait les affaires et se prêtait volontiers à suivre celles qu’on lui confiait.
Nous n’avons qu’un reproche à lui faire, c’est de n’avoir pas recueilli les anecdotes et les particularités de plusieurs savants qu’il avait apprises par sa correspondance avec eux ; il en parlait volontiers et en savait beaucoup. Il mourut à Lyon le 14 Décembre 1740, âgé d’environ 66 ans. Il a eu pour héritières les deux filles de M. Michel, Seigneur du Villars, Prévôt de la Maréchaussée de Bresse, son cousin germain. Elles ont épousé deux gentilshommes de la plus ancienne noblesse, M. de Mondor, et M. de Breuil de Sacconay, seigneur de Ste Croix.
Il avait vendu la tour de la belle Allemande à M. Michel d’une autre famille de Lyon, qui a eu un échevin, et qui n’est pas même alliée de celle dont je parle. Les armes de la première sont de gueules au chevron d’argent soutenu d’un pal de même au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or.
Nous avons effectivement consulté sans succès
Eric Thiou, dans son ouvrage consacré aux
-chanoine d’Ainay le 29 novembre 1687 sous le canonicat de Charles-François Falconnet
-Diacre le 20 décembre 1704
-Prêtre le 28 mars 1705
-Sacristain de Chamboeuf
-Baptisé à Lyon (Ste-Croix) le 13 mars 1675
-Parents : Jean François, écuyer, baptisé à Lyon (SPS) le 4 octobre 1645, mort à Lyon (Sainte-Croix) le 29 août 1677. Nous avons consulté les registres de la paroisse de Sainte-Croix sans succès.
Nous continuons nos recherches du côté des
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