Question d'origine :
Bonjour, je cherche la source de cette citation de Jorge Luis Borges, recopiée de je ne sais où : "La haine est une complaisance des gens rudimentaires." Merci de vos lumières.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 30/01/2018 à 11h00
Bonjour,
Ce serait en parlant de ses sentiments à l'égard de Rosas et Perón que Jorge Luis Borges aurait prononcé cette phrase :
" En verdad, eran cretinos, ladrones y criminales, él y su "hada rubia", su prostituta. Si yo odiase, sería a ellos y a Rosas, pero en realidad me es muy difícil odiar.El odio es una complacencia de las personas rudimentarias . —El general Perón lo designó después de la guerra, para burlarse ie usted, inspector de gallinas. "
On la retrouve (en espagnol) dans les documents suivants :
- Gaceta, Numéros 23 à 27
- La gaceta: Publicación del Fondo de Cultura Económica, Numéros 181 à 192
- El otro Borges / Fernando Mateo, Jorge Luis Borges
Cette pensée est exprimée en d'autres termes ici :
« Ce qu’ont été mes sentiments lors du procès public contre les ex-commandants ? Sûrement pas de la haine ; parce que je ne crois pas au libre arbitre. J’ai senti de la pitié. Pitié pour les victimes et pour les bourreaux également. C’est que je les ai vus tous également perdus. Mais pas de haine. A cet âge-ci, je suis incapable de haine. De mécontentement, oui. Par exemple, je regrette à peu près tout ce que j’ai écrit, mais maintenant c’est irréparable. »
source : Bell, D. (1989). Jorge Luis Borges : Jeux avec le temps et avec l’infini. Nuit blanche, magazine littéraire, (38), 34–41.
Pour plus d'information, vous pouvez consulter l'ouvrage intitulé Jorge Luis Borges : Biographie littéraire / Emir Rodriguez Monegal
Bonne journée.
Ce serait en parlant de ses sentiments à l'égard de Rosas et Perón que Jorge Luis Borges aurait prononcé cette phrase :
" En verdad, eran cretinos, ladrones y criminales, él y su "hada rubia", su prostituta. Si yo odiase, sería a ellos y a Rosas, pero en realidad me es muy difícil odiar.
On la retrouve (en espagnol) dans les documents suivants :
- Gaceta, Numéros 23 à 27
- La gaceta: Publicación del Fondo de Cultura Económica, Numéros 181 à 192
- El otro Borges / Fernando Mateo, Jorge Luis Borges
Cette pensée est exprimée en d'autres termes ici :
« Ce qu’ont été mes sentiments lors du procès public contre les ex-commandants ? Sûrement pas de la haine ; parce que je ne crois pas au libre arbitre. J’ai senti de la pitié. Pitié pour les victimes et pour les bourreaux également. C’est que je les ai vus tous également perdus. Mais pas de haine. A cet âge-ci, je suis incapable de haine. De mécontentement, oui. Par exemple, je regrette à peu près tout ce que j’ai écrit, mais maintenant c’est irréparable. »
source : Bell, D. (1989). Jorge Luis Borges : Jeux avec le temps et avec l’infini. Nuit blanche, magazine littéraire, (38), 34–41.
Pour plus d'information, vous pouvez consulter l'ouvrage intitulé Jorge Luis Borges : Biographie littéraire / Emir Rodriguez Monegal
Bonne journée.
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