Question d'origine :
en 1941-1942 il était fait des piqures de Cardiogol aux personnes ayant pu avoir des désordres cérébraux.
Pouvez vous me renseigner à ce sujet...? Merci
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 30/12/2017 à 11h05
Bonjour,
Après quelques recherches infructueuses, il semble que vous n'ayez pas le bon terme : Il doit s'agir du Cardiazol (on trouve également parfois Cardiozol)
Le Cardiazol est un dérivé du camphre utilisé à doses convulsivantes dans les schizophrénies sur la base erronée de leur antagonisme biologique avec les épilepsies (L.J. von Meduna, à partir de 1932).
À cette méthode d'un maniement délicat et dont l'effet anxiogène est durable en cas de crise manquée, sera préféré l'électrochoc (U. Cerletti et L. Bini, 1938). Avec la cure par comas hypoglycémiques insuliniques (M. Sakel, à partir de 1933,) ces thérapeutiques "physiodynamiques" auront contribué à faire avancer le mouvement de désaliénation, et indirectement facilité la réflexion psychopathologique et psychothérapique.
Le cardiazol, ou pentaméthylénetétrazol, est un analeptique cardio-vasculaire dont l’action convulsivante, lorsqu’il est employé à fortes doses et par voie veineuse, est utilisée en psychiatrie pour le traitement de certaines affections mentales.(Source)
Le traitement des maladies mentales par électrochocs peut sembler anachronique. Pourtant, bien qu'on en ignore le mode d'action, cette méthode reste parfois irremplaçable. [...] La deuxième technique, celle du « choc convulsif au cardiazol », est l'injection de fortes doses de cardiazol, une substance dérivée du camphre, laquelle déclenche systématiquement une crise d'épilepsie. Cette méthode, apparue en 1935 sous l'impulsion du Hongrois Ladislas von Meduna (1896-1964), sera abandonnée à cause de son caractère très anxiogène et de sa toxicité cardiaque.
(source : Pour la Science)
Le Cardiazol est évoqué dans un article paru dans la revue L'information psychiatrique (2010/6 (Volume 86) : "Les traitements biologiques en psychiatrie entre la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle"
On trouve également quelques informations complémentaires dans la nouvelle histoire de la psychiatrie de Jacques Postel et Claude Quétel (voir pièce jointe)
Après quelques recherches infructueuses, il semble que vous n'ayez pas le bon terme : Il doit s'agir du Cardiazol (on trouve également parfois Cardiozol)
Le Cardiazol est un dérivé du camphre utilisé à doses convulsivantes dans les schizophrénies sur la base erronée de leur antagonisme biologique avec les épilepsies (L.J. von Meduna, à partir de 1932).
À cette méthode d'un maniement délicat et dont l'effet anxiogène est durable en cas de crise manquée, sera préféré l'électrochoc (U. Cerletti et L. Bini, 1938). Avec la cure par comas hypoglycémiques insuliniques (M. Sakel, à partir de 1933,) ces thérapeutiques "physiodynamiques" auront contribué à faire avancer le mouvement de désaliénation, et indirectement facilité la réflexion psychopathologique et psychothérapique.
Le cardiazol, ou pentaméthylénetétrazol, est un analeptique cardio-vasculaire dont l’action convulsivante, lorsqu’il est employé à fortes doses et par voie veineuse, est utilisée en psychiatrie pour le traitement de certaines affections mentales.(Source)
Le traitement des maladies mentales par électrochocs peut sembler anachronique. Pourtant, bien qu'on en ignore le mode d'action, cette méthode reste parfois irremplaçable. [...] La deuxième technique, celle du « choc convulsif au cardiazol », est l'injection de fortes doses de cardiazol, une substance dérivée du camphre, laquelle déclenche systématiquement une crise d'épilepsie. Cette méthode, apparue en 1935 sous l'impulsion du Hongrois Ladislas von Meduna (1896-1964), sera abandonnée à cause de son caractère très anxiogène et de sa toxicité cardiaque.
(source : Pour la Science)
Le Cardiazol est évoqué dans un article paru dans la revue L'information psychiatrique (2010/6 (Volume 86) : "Les traitements biologiques en psychiatrie entre la seconde moitié du XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle"
On trouve également quelques informations complémentaires dans la nouvelle histoire de la psychiatrie de Jacques Postel et Claude Quétel (voir pièce jointe)
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