Question d'origine :
Bonjour à tous,
J'ai trouvé des éponges en bord de mer et j'ai eu envie de les traiter pour pouvoir les utiliser.
J'ai vu un article bien documenté à ce sujet sur ce site mais les proportions des produits (dangereux) ne sont pas données ni les temps de "bains".
Quelqu'un aurait-il ces informations?
Je lui en serais bien reconnaissant ;-)
Bonnes fêtes de fin d'année à tous.
Thomas
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/12/2017 à 14h57
Bonjour,
Peut-être avez-vous déjà consulté notre précédente réponse sur la préparation/nettoyage éponge naturelle marine dont certains liens ne fonctionnement plus ?
Voici quelques données qui pourront vous intéresser sur le blanchiment des éponges :
" L’on peut blanchir des éponges fines par l’acide sulfurique étendu d’eau, le chlore, les chlorures de chaux, de soude ou de potasse ; mais il faut qu’ils soient bien étendus d’eau pour ne pas les décomposer promptement. L’on doit à notre honorable amis, M. le Professeur Vogel, un procédé de blanchiment que nous allons faire connaître.
Blanchiment des éponges par Vogel
On fait tremper les éponges dans l’eau froide, en ayant soin de ne pas faire chauffer ni bouillir l’eau avant qu’elles soient ramollies, parce qu’alors elles se contracteraient, deviendraient dures, leurs pores resteraient plus étroits, et il ne serait plus possible de les blanchir. Il vaut donc mieux les laisser dans l’eau froide, que l’on change chaque trois ou quatre heures, en ayant soin de les exprimer fortement chaque fois. Au bout de cinq à six jours, les éponges se trouvent suffisamment lavées et préparées pour le blanchissage.
Si elles retiennent encore un peu de cailloutage qu’on ne puisse le faire sortir sans les déchirer, on les laisse tremper 24 heures dans une liqueur contenant :
Acide hydrochlorique ….. 1 partie
Eau ……………………………….20
L’on dissout ainsi le carbonate calcaire qu’elles contiennent, on les lave ensuite avec soin et on les immerge dans de l’acide sulfureux liquide d’un poids spécifique de 1024 ou environ 4° D. à l’aéromètre de Baumé. Pendant huit jours, on répète cette immersion, en les soumettant de temps en temps à la presse : au bout de ce temps, on les laisse 24 heures dans l’eau courante, on les exprime fortement, on les trempe dans une eau odorante et on les laisse sécher.
Plus les éponges sont fines, plus elles sont faciles à blanchir. "
source : Manuel complet du blanchiment et du blanchissage
En complément :
- Dictionnaire de chimie pure et appliquée / AD. Wurtz
- Sur le blanchiment artificiel de l'éponge (spongia officinalis L) / M. Vogel de Munich - Journal de pharmacie et de chimie
Bonne journée.
Nous vous souhaitons également d'excellentes fêtes de fin d'année !
Peut-être avez-vous déjà consulté notre précédente réponse sur la préparation/nettoyage éponge naturelle marine dont certains liens ne fonctionnement plus ?
Voici quelques données qui pourront vous intéresser sur le blanchiment des éponges :
" L’on peut blanchir des éponges fines par l’acide sulfurique étendu d’eau, le chlore, les chlorures de chaux, de soude ou de potasse ; mais il faut qu’ils soient bien étendus d’eau pour ne pas les décomposer promptement. L’on doit à notre honorable amis, M. le Professeur Vogel, un procédé de blanchiment que nous allons faire connaître.
On fait tremper les éponges dans l’eau froide, en ayant soin de ne pas faire chauffer ni bouillir l’eau avant qu’elles soient ramollies, parce qu’alors elles se contracteraient, deviendraient dures, leurs pores resteraient plus étroits, et il ne serait plus possible de les blanchir. Il vaut donc mieux les laisser dans l’eau froide, que l’on change chaque trois ou quatre heures, en ayant soin de les exprimer fortement chaque fois. Au bout de cinq à six jours, les éponges se trouvent suffisamment lavées et préparées pour le blanchissage.
Si elles retiennent encore un peu de cailloutage qu’on ne puisse le faire sortir sans les déchirer, on les laisse tremper 24 heures dans une liqueur contenant :
Acide hydrochlorique ….. 1 partie
Eau ……………………………….20
L’on dissout ainsi le carbonate calcaire qu’elles contiennent, on les lave ensuite avec soin et on les immerge dans de l’acide sulfureux liquide d’un poids spécifique de 1024 ou environ 4° D. à l’aéromètre de Baumé. Pendant huit jours, on répète cette immersion, en les soumettant de temps en temps à la presse : au bout de ce temps, on les laisse 24 heures dans l’eau courante, on les exprime fortement, on les trempe dans une eau odorante et on les laisse sécher.
Plus les éponges sont fines, plus elles sont faciles à blanchir. "
source : Manuel complet du blanchiment et du blanchissage
En complément :
- Dictionnaire de chimie pure et appliquée / AD. Wurtz
- Sur le blanchiment artificiel de l'éponge (spongia officinalis L) / M. Vogel de Munich - Journal de pharmacie et de chimie
Bonne journée.
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