textes scientifiques écrits par des femmes
SCIENCES ET TECHNIQUES
+ DE 2 ANS
Le 06/12/2017 à 09h11
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Question d'origine :
Bonjour,
Dans le cadre d'ateliers de théâtre à destination d'un public d'ado et grand public, je souhaite valoriser le travail de femmes scientifiques souvent méconnues de l'histoire des sciences mais qui l'ont pourtant révolutionnée.
Je suis donc à la recherche d'ouvrages scientifiques écrits par des femmes chercheuses ou ayant attrait à des recherches de femmes chercheuses.
Mon objectif serait de permettre une appropriation de ces textes (lectures théâtralisées) et de rappeler que les femmes, elles aussi, étaient décisives dans l'avancée scientifique, en travaillant sur cette part oubliée de l'histoire des sciences.
Je vous remercie sincèrement et attends, impatiente, vos suggestions.
Bien à vous,
Marine Alonzo
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 09/12/2017 à 09h14
Bonjour,
Il vrai que si on nous demande de citer disons cinq femmes scientifiques, il y a fort à parier qu’à l’exception de Marie Curie, nous aurions un peu de mal à donner d’autres noms. Pourtant, elles sont bien présentes dans toutes les sciences : mathématiques, astronomie, physique, chimie, biologie, médecine, informatique, aviation, … et à travers l’Histoire.
Est-ce à dire qu’il n’y a pas de Galilée, Newton, Darwin ou Hubble parmi la gent féminine ? Non, évidemment … Mieux encore : cette activité scientifique féminine n’est pas récente – la plus ancienne femme astronome dont on ait trace est En-Hedu-Anna, et elle vivait au XXIV-XVe siècle avant notre Ere !
Simplement, on parle peu, de ces femmes scientifiques, de sorte que l’écrasante majorité des « grands scientifiques » que l’on nous présente au cours de notre scolarité sont des hommes.
Source : L’astronomie au féminin d’Yaël Nazé
Marie Curie reçu deux prix Nobel: le prix Nobel de physique en 1903 et le prix Nobel de chimie en 1911 pour ses travaux sur le polonium et le radium
Elle passera le restant de sa vie à mettre à profit les effets du radium sur les organismes vivants pour soigner les cancers. La « curiethérapie", pratique qui consiste à implanter des aiguilles contenant du radium pour irradier localement une tumeur, est mise au point. En 1914, l’institut du radium (aujourd’hui institut Curie) est fondé à Paris afin d’associer différentes disciplines scientifiques dans la recherche de nouvelles thérapies.
Source: dossier : Qui était Marie Curie ? Par Marie Conquy, le 5 juillet 2017, dans la revue ça m’intéresse
Marie Curie de Janine Trotereau, 2011
Dans les pas de Marie Curie / réal. de Krzysztof Rogulski, 2013
Marie Curie et la Grande Guerre / Anaïs Massiot, Natalie Pigeard-Micault, 2014
Les femmes du laboratoire de Marie Curie / Natalie Pigeard-Micault ; préface d'Hélène Langevin-Joliot, 2013
Marie Curie, la fée du radium/ bande dessinée Chantal Montellier ; chronologie Renaud Huynh
Marie Curie : femme savante ou sainte vierge de la science ?/ Françoise Balibar,2006
Marie Curie : portrait d'une femme engagée, 1914-1918 : récit / Marie-Noëlle, 2014
Les soeurs savantes : Marie Curie et Bronia Dluska, deux destins qui ont fait l'Histoire / Natacha Henry, 2015
Elle se passionne pour la physique et analyse les travaux théoriques de Leibniz sur l'énergie cinétique, qu'elle illustre à l'aide d'expériences. Émilie du Châtelet rédige un traité de physique, publié par l'Académie des sciences, une première pour une femme. Elle s'intéresse aux travaux de Newton et entame une traduction de ses Principia mathématica, devenus Principes mathématiques de la philosophie naturelle. Paru en 1756, cet ouvrage sera la seule traduction en français... et c'est encore vrai en 2011.
Source: Émilie du Châtelet, physicienne sur le site futura-sciences.fr.
Madame Du Châtelet. La femme des Lumières - BnF - Expositions
Emilie Du Châtelet et Marie-Anne Lavoisier: science et genre au XVIIIe siècle / Keiko Kawashima
L'auteure retrace la vie et le parcours scientifique de deux femmes exceptionnelles, E. Du Châtelet et M.-A. Lavoisier. Elle analyse ensuite les travaux scientifiques et les conditions de leur réalisation pour relier cela aux problèmes d'accès des femmes à une activité scientifique, au statut de savant, à deux époques différentes.
Les passions d'Emilie: la marquise du Châtelet, une femme d'exception / Elisabeth Badinter ; ill. de Jacqueline Duhême
Le destin de la première femme de science française. En 1706, Emilie naît dans une famille noble et cultivée et rêve d'être une savante. Elle se marie avec le marquis du Châtelet et devient l'élève de Maupertuis. Maîtresse de Voltaire, elle vit une passion sentimentale et intellectuelle. Elle excelle dans le domaine des sciences et, après sa mort, Voltaire publiera son ouvrage sur Newton.
Sophie Germain est née à Paris en 1776 dans une famille bourgeoise. Comme le souligne Anne Boyé, chercheuse associée en histoire des mathématiques au Centre François Viète, les femmes n’avaient alors aucun accès aux études. Dès l’âge de 13 ans, Sophie Germain va cependant se plonger dans la seule source de connaissance à sa disposition : la bibliothèque bien remplie de son père.
L’École polytechnique symbolisait, dès sa fondation en 1794, l’excellence académique et accueillait les plus grands scientifiques de l’époque. Or ses portes étaient résolument fermées aux femmes, et elles le resteront jusqu’en 1972. Devenue adulte, Sophie Germain parvint tout de même à accéder à une partie du savoir qui y était dispensé.
« Les détails sont mal connus, avoue Anne Boyé, mais Sophie Germain aurait appris qu’un élève appelé Augustin Leblanc avait cessé d’assister aux cours. Elle s’est donc fait passer pour lui, par courrier, afin de récupérer les polycopiés de mathématiques et de répondre à certains problèmes posés par Joseph-Louis Lagrange. Ce dernier la prit très au sérieux, y compris quand il découvrit sa véritable identité. »
Lagrange la mit en contact avec plusieurs savants de l’époque, dont Adrien-Marie Legendre, qui l’introduisit à la théorie des nombres. Sophie Germain se penche alors sur les Disquisitiones arithmeticae, un ouvrage fondamental publié en 1801 par Carl Friedrich Gauss. À nouveau sous le nom d’Augustin Leblanc, elle va écrire au « prince des mathématiciens ».
Gauss s’émerveillera de ses démonstrations et correspondra quelques années avec elle. Sophie Germain se passionnera de son côté pour un point particulier de la théorie des nombres : le grand théorème de Fermat2. Énoncé en 1637, il ne sera démontré qu’en 1994 par Andrew Wiles. Elle contribua au sujet grâce au théorème de Sophie Germain et aux nombres premiers de Sophie Germain3, qui vérifient un cas particulier du grand théorème de Fermat.
« La théorie des nombres était un domaine mathématique peu prisé à l’époque et non enseigné, souligne Jenny Boucard, maître de conférences à l’université de Nantes et membre du Centre François Viète. Comme ses contemporains, Sophie Germain avait accès aux deux traités de théorie des nombres publiés par Legendre et Gauss, et elle était une des rares personnes à en avoir étudié le contenu de manière approfondie. »
Source : Sophie Germain : une pionnière enfin reconnue par Martin Koppe| CNRS Le journal
« Je suis devenu une astronome parce que je ne pouvais pas imaginer vivre sur Terre tout en n'essayant pas de comprendre comment l'univers fonctionne », écrivait en 2011 Vera Rubin dans l'introduction de son autobiographie pour l'Annual Review of Astronomy and Astrophysics. On la considère généralement comme la découvreuse de l'existence de la matière noire et c'est donc avec tristesse que la communauté scientifique vient d'apprendre qu'elle était décédée le 25 décembre 2016, à l'âge de 88 ans.
De l'avis de plusieurs personnes, Vera Rubin aurait mérité d'avoir le prix Nobel de physique et son nom vient donc de s'ajouter à la longue liste de ceux qui sont partis trop tôt pour se voir attribuer ce prix, comme Robert Brout ou Nicola Cabibbo, ou qui en ont injustement été privés. On pourrait certes objecter que les particules de matière noire n'ont pas encore été découvertes et qu'elles n'existent peut-être pas.
Source : Avec la disparition de Vera Rubin, la matière noire est orpheline par Laurent SACCO, le28/12/2016 sur le site futura-sciences.fr
A la fin de année 1983, un candidat intéressant apparaît sur ses plaques. Carolyn contact immédiatment le directeur du bureau central des télégrammes astronomiques pour savoir si l’objet est connu. Il ne l’est pas : elle vient de trouver sa première comète, et une immense allégresse l’envahit. Dès cet instant, l’intérêt de Carolyn pour les comètes ne cessera de grandir. En onze ans de travail, elle en découvrira 32- plus que tout homme (ou femme) ne l’avait jamais fait.
Source : L'astronomie au féminin / Yaël Nazé
Physicienne et médecin américaine, Prix Nobel de physiologie ou médecine en 1977 (conjointement à Andrew V. Schally et Roger Guillemin), pour le développement de la méthode de dosage radio-immunologique, technique très sensible qui permet de mesurer des quantités infimes de substances biologiquement actives.
Rosalyn Sussman Yalow est née le 19 juillet 1921 à New York. En 1941, elle est diplômée avec les félicitations du collège Hunter de l'université de New York. Quatre ans plus tard, elle obtient son doctorat en physique à l'université de l'Illinois. De 1946 à 1950, elle donne des cours de physique au collège Hunter et, en 1947, elle devient consultante en physique nucléaire à l'hôpital de l'administration des anciens combattants du Bronx. De 1950 à 1970, elle occupe les fonctions de physicienne et de première assistante dans le service de radio-isotopie de cet hôpital.
Avec la collaboration du médecin américain Solomon Berson, Rosalyn Yalow commence à utiliser les radio-isotopes pour explorer et diagnostiquer diverses maladies. Leurs études sur les mécanismes du diabète de type 2 les conduisent à développer la méthode de dosage radio-immunologique. Dans les années 1950, on avait observé que les personnes traitées par des injections d'insuline animale développaient une résistance à cette hormone et avaient besoin de doses croissantes pour éviter les effets de la maladie. Mais on ne disposait pas encore d'explications satisfaisantes à ce phénomène. Rosalyn Yalow et Solomon Berson émettent l'hypothèse que l'insuline étrangère stimule la production d'anticorps, qui se lient à l'insuline, l'empêchant ainsi d'entrer dans les cellules et de participer au métabolisme du glucose. Pour démontrer la validité de leur hypothèse à une communauté scientifique sceptique, les deux chercheurs combinent des techniques d'immunologie et de marquage radio-isotopique, afin de pouvoir mesurer des quantités infimes d'anticorps. Le dosage radio-immunologique était né. Il devint rapidement évident que cette méthode pouvait être utilisée pour doser des centaines [...]
Source : « YALOW ROSALYN SUSSMAN - (1921-2011) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 03 décembre 2017.
Après un début dans l'enseignement qui ne l'a pas satisfaite, Johnson s'est lancée dans une carrière de chercheuse mathématicienne, un domaine difficile d'accès pour les Afro-Américains et les femmes. Lors d'une réunion de famille en 1952, elle apprit que le National Advisory Committee for Aeronautics – future NASA – cherchait des femmes afro-américaines pour son département de navigation astronomique. Johnson s'est vue proposer un emploi en 1953 et l'a immédiatement accepté.
D'après les archives du National Visionary Leadership Project :
«Au début, elle travaillait dans un groupe de femmes affecté aux calculs mathématiques. Katherine surnommait ces femmes les "ordinateurs avec des jupes". Leur travail principal consistait à lire les données des boîtes noires d'avions et d'autres travaux mathématiques. Puis, un jour, Katherine et une collègue ont été temporairement affectées pour aider l'équipe de recherche masculine sur les vols. Les connaissances de Katherine en géométrie analytique lui ont permis de s'intégrer rapidement au sein de ses nouveaux collègues et supérieurs, au point qu'ils ont "oublié de me renvoyer dans le groupe des femmes". Les barrières de race et de genre étaient toujours présentes, mais Katherine dit les avoir ignorées. Elle s'affirmait dans l'équipe, demandait à participer aux réunions où aucune femme n'avait encore été admise. Elle disait simplement aux gens qu'elle avait fait le travail et mérité sa place.»
Source : Katherine Johnson sur wikipédia
Portrait de Katherine Johnson, héroïne de la NASA
Les figures de l'ombre [D.V.D.] / réal. de Theodore Melfi ; d'après l'ouvrage de Margot Lee Shetterly
Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux tats-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l'astronaute John Glenn. Maintenues dans l'ombre de leurs collègues masculins et dans celle d'un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l'écran.
Katherine Johnson, la lumineuse figure de l’ombre
Marie-Anne Pierrette Paulze Lavoisier (1758-1836) fut la femme du célèbre chimiste Antoine-Laurent de Lavoisier mais aussi sa précieuse collaboratrice. Elle prit notamment de nombreuses notes et dessins de leurs expériences, ce qui leur permit de diffuser leurs découvertes, qui ne furent autres que les préceptes de la chimie moderne.
Source : Marie-Anne Pierrette Paulze Lavoisier, chimiste sur futura-sciences.com
Marie-Anne Pierrette Paulze-Lavoisier, comtesse de Rumford (1758-1836) : Lumière surgie de l'ombre [article] par Jacques Ruelland
On lui doit la découverte de la partie solide du noyau de la Terre composé en partie de fer et de nickel en fusion.
[…]
Sa découverte majeure, elle l'a réalisée en 1936 dans le cadre d'une toute jeune science de la Terre : la sismologie. Avant elle, tout le monde pensait que le noyau de notre planète était purement liquide. Sa découverte de l'existence d'une partie solide allait plus tard être d'une grande importance pour comprendre l'origine de l'énergie alimentant la géodynamo générant le champ magnétique de la Terre et ses inversions.
Le premier contact physique d'Inge Lehmann avec les séismes remonte à l'adolescence pendant laquelle elle bénéficie, chose rare pendant les premières années du XXe siècle, d'un enseignement qui ne faisait pas de différence entre les garçons et les filles. Il était donné dans un établissement danois fondé par la tante de Niels Bohr, Hanna Adler. Initialement, la jeune femme ne fut donc pas confrontée à des barrières pour entreprendre des études de mathématiques. Au bout de trois années à l'université de Copenhague, où elle étudia aussi la chimie, la physique et l'astronomie, elle passa haut la main tous ses examens, ce qui allait la conduire à l'université de Cambridge en 1910.
Source :
Plus excentrique, plus extraordinaire qu'Henriette Faber, seule une Anglaise pouvait y prétendre. En 1865, le Dr James Barry, héros de Waterloo, inspecteur général des hôpitaux, décéda. Il procura post mortem une belle frayeur au soldat chargé de préparer son corps pour l'autopsie lorsqu'il s'aperçut que l'inspecteur général Barry était une femme. L'affaire remonta toute la hiérarchie militaire jusqu'au Premier ministre Gladstone, lequel décida courageusement d'étouffer le scandale et de menacer de sanctions draconiennes quiconque s'aviserait de le révéler. Miranda Barry fut inhumée sous le nom de James Barry.
« James » Miranda Barry était probablement la nièce du véritable James Barry, disciple de la philosophe féministe Mary Wollstonecraft. Il semble qu'elle fut, dans son enfance, élevée comme un garçon et qu'elle portait des vêtements masculins. On ne sait quand elle prit le nom de James, mais peut-être bénéficia-t-elle de complicités acquises grâce au prestige des amis de sa famille. En habit d'homme et dissimulant soigneusement son véritable sexe, James Barry étudia à l'université de médecine d'Edimbourg et en obtint le diplôme en 1812 - ce qui ne manque pas de sel, considérant les combats dont cette université fut plus tard le théâtre (voir ci-après). A sa sortie de l'Université, le Dr James Barry s'engage dans l'armée. Ceux qui raillent sa petite taille, sa voix haute perchée, son aspect un peu efféminé se font rapidement assez rares ; le docteur apprécie peu ces plaisanteries et n'hésite pas à provoquer les railleurs en duel. Il passera d'ailleurs pour cela en cour martiale. Le 18 juin 1815, James Barry est à Waterloo. Assistant au début de la bataille, il la termine premier chirurgien, nommé sur le champ de bataille, et ensuite décoré par le général Wellington en personne. Dans le fracas de la bataille, l'afflux des blessés, les cris de ceux qui souffraient et de ceux qu'on enivrait pour qu'ils souffrent moins, pour qu'ils ne se débattent pas, dans la nuit qui tombe, James Barry ampute inlassablement, avec la dextérité et la rapidité indispensables dans ces conditions. Le Dr Barry mènera ensuite une carrière fort brillante qui la mènera en Afrique, aux Caraïbes, à Malte et en Crimée, jusqu'au grade d'inspecteur général des hôpitaux, le plus élevé du système de santé.
Extrait de Histoire des femmes scientifiques de l'Antiquité au XXe siècle: Les filles d'Hypatie de Eric Sartori (p.390)
Elle était médecin-anesthésiste rattachée à l'Université de Columbia. Elle est la première femme responsable d'un département (anesthésiologie) dans l'histoire de l'université. Virginia Apgar créa un indice permettant d'évaluer, dès les premières minutes, la capacité de survie du nouveau-né et le besoin éventuel d'une intervention médicale immédiate.
Extrait de Portraits de médecins : Apgar
Mathématicienne brillante qui a travaillé avec Babbage. Elle a écrit le premier algorithme destiné à être utilisé par une machine. Ada fut une touche-à-tout.
Elle avança dans le domaine des mathématiques, elle manifesta de la curiosité pour de nombreux sujets scientifiques, ellefit de la musique, de la poésie … Elle fut très consciente de ses dons et ambitionna de produire des travaux de grande valeur scientifique.
Selon Ada de Lovelace et la programmation informatique/ Jean-Paul Soyer.
Ada Byron: la comète et le génie / Dorothy Stein
Après avoir enseigné les mathématiques au Vassar College, cette femme brillante obtient un doctorat de mathématiques en 1934 à l'université Yale. En 1943, elle s'engage dans la marine américaine et est affectée à l'équipe de Howard Aiken pour travailler sur le Harvard Mark I. Elle est alors la première personne à le programmer. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle quitte le service actif de la marine, mais continue à travailler au développement des ordinateurs Harvard Mark II puis Harvard Mark III.
De cette époque date l'anecdote d'une panne de Mark II, due à une mite prise dans un relais. L'insecte, bug en anglais, fut enlevé avec soin et placé dans le journal de bord de Grace Hopper avec la mention «First actual case of bug being found» soit littéralement, «Premier cas réel de découverte d'insecte». Cette plaisanterie a popularisé l'expression «bug informatique».
[…]
À partir de 1957, Grace Hopper travaille pour IBM, où elle défend l'idée qu'un programme devrait pouvoir être écrit dans un langage proche de l'anglais plutôt que d'être calqué sur le langage machine, comme l'assembleur. De cette idée naît le langage COBOL en 1959, un procédé qui sera largement utilisé par les institutions financières dans les années 1980. Grace Hopper reste dans la marine jusqu'en 1986, date à laquelle elle prend sa retraite avec le grade de contre-amiral. Elle est alors l'officier le plus âgé de la marine américaine. Elle est décorée à cette occasion de la Defense Distinguished Service Medal, plus haute distinction existante pour les non-combattants.
Source : Grace Hopper, l'inventrice du bug par Margaret Alwan , le 9décembre 2013 sur le site lefigaro.fr.
primatologue, éthologue et anthropologiste britannique. Sa renommée est mondiale depuis qu'elle a consacré sa vie à l'étude des chimpanzés. Ces travaux, en immersion, ont permis de prendre conscience que ces grands singes utilisaient des outils et qu'ils se montraient parfois carnivores. Ces découvertes ont permis de redéfinir le concept d'Homme et ont contribué à bouleverser notre vision de ces primates et des animaux en général. Récompensée et distinguée à de nombreuses reprises, elle est notamment devenue messager des Nations unies pour la paix.
Source : Jane Goodall. Éthologue, primatologue, article de futura-sciences.com
Le cri de l'espoir / Jane Goodall
Graines d'espoir: sagesse et merveilles du monde des plantes / Jane Goodall et Gail Hudson
Sur les traces des grands singes: avec Jane Goodall, Dian Fossey et Biruté Galdikas , bande dessinée de Jim Ottaviani & Maris Wicks
Astrophysicienne française de renommée internationale, spécialisée en cosmographie. Docteur en astrophysique, elle est Professeure et Vice-Présidente de l’Université Lyon 1. Elle est chevalier de l'ordre des Palmes académiques, et membre senior de l'Institut universitaire de France.
Voyage sur les flots de galaxies : Laniakea, notre nouvelle adresse dans l'Univers / Hélène Courtois.
Chercheuse au CNRS où elle étudie le comportement des fourmis et des organismes unicellulaires. Dans le cadre de ses recherches sur le blob, elle a vécu en Australie, au Japon et en Suède. Elle est l'éditrice associée de trois journaux scientifiques prestigieux et a remporté de nombreux prix pour ses travaux et ses articles.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le blob sans jamais oser le demander / Audrey Dussutour ; dessins de l'auteur.
Astrophysicienne travaillant à l'Université de Liège. Elle est spécialiste des étoiles massives et de leurs interactions avec leur environnement.
L'astronomie au féminin / Yaël Nazé
Art & astronomie: impressions célestes / Yaël Nazé
Histoire des femmes scientifiques de l'Antiquité au XXe siècle: Les filles d'Hypatie de Eric Sartori
Chirurgiens au féminin ?: des femmes dans un métier d'hommes de Emmanuelle Zolesio
Trop belles pour le Nobel : les femmes et la science / Nicolas Witkowski
Histoire des femmes de science en France : du Moyen Age à la Révolution / Jean-Pierre Poirier
Chirurgiens au féminin ?: des femmes dans un métier d'hommes de Emmanuelle Zolesio
femmes et sciences association Femmes & Sciences a pour missions de promouvoir l’image de la science chez les femmes et l’image des femmes dans les sciences et inciter les jeunes filles à s’engager dans des carrières scientifiques et techniques ; renforcer le statut des femmes exerçant des carrières scientifiques et techniques et améliorer leurs conditions et leurs perspectives de carrière ; regrouper les femmes scientifiques, universitaires ou non, des secteurs publics ou privés, et être pour elles un lieu de rencontre pluridisciplinaire ; développer les connaissances sur la situation des femmes dans les carrières et les études scientifiques et techniques.
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Lady Geek : manifeste pour l'intégration des femmes dans les nouvelles technologies par La Rédaction @rslnmag
36 femmes scientifiques d’exception qui ont marqué à jamais notre monde sur le site daily geek show.
Moins de 5% des lauréats du prix Nobel sont des lauréates. Où sont les femmes ? Par Sciences et Avenir avec AFP le 09.12.2017.
Littérature: des auteures oubliées, parce qu'effacées par Titiou Lecoq sur le site slate.fr le 10.01.2018.
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