Question d'origine :
Les phénomènes gravitationnels expliquent parfaitement les mouvements elliptiques des différenst corps célestes les uns par-rapport aux autres mais dites moi donc qu'est-ce qui peut bien les pousser à tourner sur eux-mêmes indéfiniment !
Si ce n'est que le résultat de l'énergie de formation des planètes, cela voudrait dire qu'il arrivera un moment où ils ne tourneront plus ?
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 07/06/2005 à 09h20
Ce mouvement de rotation est né des conditions de formation de la Terre et du mouvement moyen des blocs de matière qui se sont agglomérés et, une fois la "toupie" lancée, s'est poursuivi de manière uniforme en l'absence d'un couple de frottement ou de tout autre couple de forces (de très légères variations provenant des marées ont en réalité été mises en évidence).
En effet,
Par analogie, lorsqu'on lance, par exemple, une boule de pétanque en lui imprimant un mouvement de rotation avant de la lâcher, son mouvement de translation suit les lois de la chute libre à cause de l'attraction terrestre mais elle conserve son mouvement de rotation, à vitesse constante, jusqu'au choc sur le sol.
Source : Les Sciences d'école : Le site de l'enseignement rénové des sciences et de la technologie à l'école primaire en Seine-Saint-Denis.
Dès le 18ème siècle, on concevait la formation des planètes comme une succession de concentrations locales accumulant de la matière dans un disque protoplanétaire. Dans un tel cas, et à condition que les orbites des particules du disque soient circulaires, la matière venant de la partie intérieure du disque se meut plus rapidement le long de l'orbite que celle venant de la partie plus éloignée. Le résultat serait alors une rotation rétrograde de la planète ainsi formée.
Jusqu'en 1900, divers scénarios ont été imaginés pour contourner cette difficulté (Pierre S. Laplace, 1796; Daniel Kirkwood, 1864; Hervé Faye, 1884; Thomas C. Chamberlin, 1897) en invoquant la viscosité du disque protoplanétaire, l'action conjointe de l'effet de marée du soleil et le temps de contraction des planètes, la non-circularité des orbites des particules du disque, etc. Mais sans succès probant.
Le consensus acquis durant la première moitié du 20ème siècle invoquait le fait que le moment cinétique des particules en un lieu donné du disque a le même signe que celui du disque, et doit le conserver après condensation en une planète, c'est-à-dire générer une rotation prograde. Mais une objection souvent invoquée relève que,
Des collisions avec de gros astéroides et les effets de marée ont influencé la rotation des planètes au cours du temps. Les collisions les plus importantes ont sévi durant les premiers 200 millions d'annés du système solaire, environ, et leurs effets sur la rotation ont été aléatoires.
source : L'Observatoire astronomique de l'Université de Genève
La rotation de la Terre en perte de vitesse : c’est l’astronome Edmond Halley qui s’aperçut le premier, au XVIIe siècle, que la Terre tournait de moins en moins vite.
La Terre, comme une toupie, tourne de moins en moins vite sur elle-même. Elle boucle son tour aujourd’hui en 24 h mais il ne lui en fallait que 22 il y a 400 millions d’années.
Ce ralentissement aboutira t-il à l’arrêt complet ?
Emporté par son élan, le bourrelet des marées à tendance à devancer la Lune au lieu d’être parfaitement aligné sur sa trajectoire.
Le satellite tire donc en permanence ces masses d’eau en arrière, freinant la totalité du globe.
Pour être précis,
En compensation du ralentissement de la rotation terrestre, la Lune s’éloigne de notre planète au rythme de 3,7 centimètres par an. Son orbite va continuer à s'allonger, jusqu'à ce que la longueur d'un jour terrestre soit égale à un mois lunaire. Ceci se produira lorsqu'une "journée" durera 47 jours, et que le système Terre-Lune aura atteint une synchronisation stable.
Source : Terra Nova
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