nazis repentis
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 29/11/2017 à 13h05
1214 vues
Question d'origine :
Bonjour,
je viens de lire une brève comme quoi : " Oskar Gröning va pouvoir être incarcéré. Cet ancien SS et comptable d'Auschwitz, âgé de 96 ans, a été jugé "apte à exécuter sa peine malgré son âge élevé", a expliqué le tribunal de Celle."
(source :http://www.bfmtv.com/international/allemagne-un-ex-comptable-d-auschwitz-age-de-96-ans-va-purger-sa-peine-1315358.html#page/contribution/index).
Une question m'a sauté à l'esprit et je vous la livre :
A-t- on connaissance de nazis qui ayant échappés à la justice d'après guerre se soient repentis après s'être présentés spontanément à la justice?
Merci
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 30/11/2017 à 13h40
Bonjour,
Nous n’avons pas connaissance de tels cas de figure, en revanche si vous êtes intéressé par ce sujet nous pouvons vous proposer une bibliographie qui vous permettra de retrouver des témoignages de / sur les criminels de guerre nazis après la seconde guerre mondiale :
Les nazis en fuite : Croix-Rouge, Vatican, CIA, Gerald Steinacher
A partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l'Allemagne et à échapper à la justice pour vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. L'historien révèle quelles filières ils ont suivies et de quelles complicités ils ont joui. Il retrace le parcours de certains de ces hommes comme Adolf Eichmann.
La traque des criminels nazis, présenté par Serge Klarsfeld ; avec Anne Vidalie
A travers une vingtaine d'articles parus originellement dans L'Express depuis les années 1960, l'auteur retrace l'histoire de la traque des responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale, d'Eichmann à Papon en passant par Barbie.
Le nazi et le psychiatre, Jack El-Hai
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les hauts responsables nazis sont jugés à Nuremberg. Les Alliés veulent un procès exemplaire. Avant de passer en jugement, chaque prévenu doit être préalablement déclaré sain d'esprit et responsable de ses actes. Douglas Kelley, un jeune psychiatre américain, a carte blanche pour étudier le profil psychologique de Hermann Goring et d'autres chefs nazis. Il leur fait passe une batterie de tests et s'entretient avec eux pendant des heures. Goring le fascine, au point qu'il poussera son étude au-delà de sa mission initiale. En voulant s'approcher trop près de la "bête", sa vie bascule. Rentré aux Etats-Unis avant la fin du procès, il emporte avec lui toutes ses notes et ses études sur les chefs nazis. Hanté par son expérience, il se suicide douze ans plus tard en avalant une capsule de cyanure... Comme Göring la veille de son exécution. L'historien Jack El-Hai est le premier à s'être plongé dans ces archives inédites et fascinantes. Il en a tiré un récit vertigineux - où tout est vrai - célébré par la critique américaine.
Les entretiens de Nuremberg conduits par Leon Goldensohn ; introduction et notes de Robert Gellately
Nuremberg, janvier 1946. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur cette ville symbole du IIIe Reich, où les procès des grands criminels de guerre nazis viennent de commencer, un psychiatre américain de trente-quatre ans, Leon Goldensohn, entreprend de consigner les entretiens qu'il mène, jour après jour, avec Hermann Göring, Hans Frank, Karl Dönitz, Alfred Rosenberg, Rudolf Höss et une vingtaine d'autres, accusés ou témoins aux procès. Antécédents familiaux, vie sexuelle, carrière dans le parti, relations avec Hitler et avec les dignitaires du régime, participation à l'extermination des juifs : Goldensohn note méthodiquement ses questions et les réponses qui lui sont faites. Il y a l'aristocratique Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, qui dit sa fascination pour Hitler dans une cellule jonchée de détritus ; il y a Göring, qui accable les autres accusés de son mépris et joue au chef de guerre, détaillant son " code chevaleresque " ; il y a Julius Streicher et ses délires antisémites, teintés de pornographie ; il y a Höss, commandant d'Auschwitz entre 1941 et 1943, qui décrit froidement le mécanisme d'extermination, précisions à l'appui... Un témoignage extraordinaire sur la psychologie des nazis, et une pièce unique à verser aux archives du IIIe Reich.
Exil nazi : la promesse de l'Orient, réal. de Géraldine Schwarz (DVD)
Après la guerre, nombre de criminels de guerre nazis ont réussi à échapper à la justice. Beaucoup sont partis pour l'Amérique du Sud. Mais il existe une autre destination, restée dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui : le Moyen-Orient. Grâce notamment à un accès inédit à des archives des services secrets d'Allemagne de l'Ouest (BND) et à d'autres sources internationales, ce documentaire révèle qu'après la guerre des dirigeants arabes en Egypte et en Syrie ont recruté plusieurs centaines d'anciens nazis et SS. Ces anciens serviteurs du Reich ont contribué à reconstruire leurs armées et leurs services de renseignement pour les aider à combattre Israël. Certains anciens collaborateurs de Joseph Goebbels ont même apporté leur "savoir-faire" en matière de propagande.
Des hommes ordinaires : le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la solution finale en Pologne Christopher R. Browning
Juillet 1942 : le 101e bataillon de police de réserve de l'armée allemande est chargé d'abattre les juifs de la petite ville de Josefow. En deux ans, 38.000 juifs seront assassinés. L'enquête montre que cette unité contribua sans conviction, mais efficacement à la Shoah. La postface, inédite, est une réponse à l'historien Daniel Goldhagen, auteur de « Les bourreaux volontaires de Hitler ».
La traque des nazis : de 1945 à nos jours, Isabelle Clarke, Daniel Costelle, Beate Klarsfeld, Serge Klarsfeld
Voici l'histoire, dans toute son horreur, de la longue traque des nazis, de 1945 à nos jours. Soixante ans d'enquêtes, de rebondissements, de procès et de drames, essentiellement l'oeuvre de trois personnages hors du commun : l'Autrichien Simon Wiesenthal et le couple franco-allemand Beate et Serge Klarsfeld. Simon Wiesenthal, rescapé des camps de la mort, a poursuivi ses bourreaux sans relâche, depuis les kapos jusqu'à Mengele, le médecin d'Auschwitz. Fils d'un déporté juif assassiné, l'avocat et historien Serge Klarsfeld a consacré sa vie à la traque des plus hauts responsables nazis encore en fuite. Il a épousé Beate, une Allemande non juive qui dénonce le silence de son peuple et les lois qui permettent l'impunité de ces criminels. Ensemble, ils vont démasquer et juger des tueurs de la Gestapo comme Kurt Lischka, Herbert Hagen ou Klaus Barbie. Cet ouvrage réunit d'une part les images et le commentaire du documentaire exceptionnel d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle "la Traque des nazis" et d'autre part des documents d'archives (textes, entretien, photographies extraites de l'Album d'Auschwitz et du Mémorial de la Shoah...) de Beate et Serge Klarsfeld. Des témoignages exceptionnels, trois destins admirables qui font de ce livre une oeuvre incontournable.
Simon Wiesenthal : L'homme qui refusait d'oublier, Tom Segev
Simon Wiesenthal. Alias Wizi, Théocrate, Monsieur l'ingénieur, Izmir, Ovid. Avec son éternelle veste en tweed et son air bonhomme, le célèbre chasseur de nazis a mené une traque sans merci aux tortionnaires, armé seulement de vieux journaux, de fiches poussiéreuses et d'annuaires jaunis du monde entier. Avec un grand sens des relations publiques, il a obligé tous ceux qui voulaient passer l'éponge à se pencher sur le devenir des Eichmann, Bormann, Murer et autres criminels de guerre.Plus il paraissait menaçant, plus on lui envoyait d'informations du monde entier sur tel ou tel bourreau. Et inlassable, il se remettait à la tâche. Si parfois les services secrets entraient en scène c'est parce que son acharnement les y forçait. Sa soif de justice permit des dizaines d'arrestations rocambolesques et de procès retentissants, mais fit aussi de lui un homme détesté et contesté. Toutes les questions éthiques épineuses du siècle étaient au centre de son aventure : responsabilité, châtiment, définition du génocide... Tom Segev nous livre une biographie aussi captivante qu'un thriller qui met en perspective la seconde moitié du XXe siècle : guerre froide, espionnage, inavouables complicités, cynisme politique...
La traque du mal, Guy Walters
Enquête sur le destin des criminels de guerre nazis après la Seconde Guerre mondiale, leurs lieux d'exil, leurs contacts avec différents services secrets, l'aide qu'ils ont obtenue, la chasse dont ils ont fait l'objet de la part d'institutions et de particuliers, etc.
Chasseur de nazis, Efraïm Zuroff, avec la collaboration d'Alexandre Duyck
Le temps qui passe est son pire ennemi : il fait mourir de vieillesse, en toute impunité, les hommes qu'il traque à travers le monde. Efraim Zuroff, historien né en 1948 à New York, spécialiste de l'histoire de la Shoah et directeur depuis 1986 du Centre Simon-Wiesenthal de Jérusalem, est le dernier chasseur de nazis. A partir de 2002, il déclenche une vaste campagne de recherches baptisée " Operation Last Chance ". Le but : débusquer le plus grand nombre de nazis en Europe avant qu'il ne soit trop tard. Aujourd'hui, Efraim Zurof a retrouvé 2 884 personnes, suspectées d'être des nazis ou leurs complices, dans 22 pays. Une quête sans relâche pour l'histoire et la mémoire.
Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS, Christian Ingrao
Ils étaient quatre-vingts et avaient à peine trente ans lors de l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Leurs études universitaires destinaient ces juristes, économistes, linguistes, philosophes ou historiens à de belles carrières. Ils ont choisi de s’engager au sein des organes de répression du Troisième Reich. Ils ont théorisé et planifié l’élimination de vingt millions d’individus de race prétendument « inférieure ». Ils ont organisé et assisté à l’extermination d’un million d’entre eux. Au long d’une enquête éprouvante dans les archives du SD et de la SS, Christian Ingrao retrace le destin de ces enfants de la Grande Guerre, s’intéresse à leurs réseaux – militants, universitaires ou amicaux –, étudie leurs manières d’envisager la guerre et le « Monde d’ennemis » qui, selon eux, les menace. Apparaissent alors les mécanismes de l’engagement, dans le nazisme puis dans le meurtre de masse. Grâce à cette étude pionnière, on comprend comment ces hommes ont fait pour croire et pour détruire. Car l’histoire du nazisme est aussi tissée d’expériences personnelles, de ferveur et d’angoisse, d’utopie et de cruauté.
Car tu portes mon nom : enfants de dirigeants nazis, ils témoignent, Norbert et Stephan Lebert
N. Lebert a recueilli et publié en 1959 dans la revue "Weltbild", les témoignages d'enfants de hauts dignitaires du régime nazi. 40 ans après, son fils ,S. Lebert, les a rencontrés à nouveau. Ils racontent leur enfance et font le point sur leurs rapports avec la mémoire de leurs pères et leurs éventuels sentiments de culpabilité.
Hippocrate aux enfers : les médecins des camps de la mort, Michel Cymes ; avec la collaboration de Laure de Chantal
Évoquant les expérimentations médicales pratiquées sur les détenus des camps de concentration, ce récit raconte comment certains médecins comme Mengele, Heim ou Rascher ont pu commettre les pires atrocités.
En complément voici quelques documents disponibles en ligne :
- Les procès des criminels de guerre, United States Holocaust Memorial Museum
- Qui sont les derniers criminels de guerre nazis en liberté ? leparisien.fr
- Le comptable d'Auschwitz condamné pour la mort de 300.000 Juifs, lefigaro.fr
- Témoignages nazis sur les massacres des populations juives, Gérard Méchoulam
Bonne journée.
Nous n’avons pas connaissance de tels cas de figure, en revanche si vous êtes intéressé par ce sujet nous pouvons vous proposer une bibliographie qui vous permettra de retrouver des témoignages de / sur les criminels de guerre nazis après la seconde guerre mondiale :
Les nazis en fuite : Croix-Rouge, Vatican, CIA, Gerald Steinacher
A partir de 1945, plusieurs dizaines de criminels de guerre nazis sont parvenus à fuir l'Allemagne et à échapper à la justice pour vivre, dans un anonymat relatif, en Amérique du Sud. L'historien révèle quelles filières ils ont suivies et de quelles complicités ils ont joui. Il retrace le parcours de certains de ces hommes comme Adolf Eichmann.
La traque des criminels nazis, présenté par Serge Klarsfeld ; avec Anne Vidalie
A travers une vingtaine d'articles parus originellement dans L'Express depuis les années 1960, l'auteur retrace l'histoire de la traque des responsables nazis après la Seconde Guerre mondiale, d'Eichmann à Papon en passant par Barbie.
Le nazi et le psychiatre, Jack El-Hai
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, les hauts responsables nazis sont jugés à Nuremberg. Les Alliés veulent un procès exemplaire. Avant de passer en jugement, chaque prévenu doit être préalablement déclaré sain d'esprit et responsable de ses actes. Douglas Kelley, un jeune psychiatre américain, a carte blanche pour étudier le profil psychologique de Hermann Goring et d'autres chefs nazis. Il leur fait passe une batterie de tests et s'entretient avec eux pendant des heures. Goring le fascine, au point qu'il poussera son étude au-delà de sa mission initiale. En voulant s'approcher trop près de la "bête", sa vie bascule. Rentré aux Etats-Unis avant la fin du procès, il emporte avec lui toutes ses notes et ses études sur les chefs nazis. Hanté par son expérience, il se suicide douze ans plus tard en avalant une capsule de cyanure... Comme Göring la veille de son exécution. L'historien Jack El-Hai est le premier à s'être plongé dans ces archives inédites et fascinantes. Il en a tiré un récit vertigineux - où tout est vrai - célébré par la critique américaine.
Les entretiens de Nuremberg conduits par Leon Goldensohn ; introduction et notes de Robert Gellately
Nuremberg, janvier 1946. Alors que le monde entier a les yeux rivés sur cette ville symbole du IIIe Reich, où les procès des grands criminels de guerre nazis viennent de commencer, un psychiatre américain de trente-quatre ans, Leon Goldensohn, entreprend de consigner les entretiens qu'il mène, jour après jour, avec Hermann Göring, Hans Frank, Karl Dönitz, Alfred Rosenberg, Rudolf Höss et une vingtaine d'autres, accusés ou témoins aux procès. Antécédents familiaux, vie sexuelle, carrière dans le parti, relations avec Hitler et avec les dignitaires du régime, participation à l'extermination des juifs : Goldensohn note méthodiquement ses questions et les réponses qui lui sont faites. Il y a l'aristocratique Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, qui dit sa fascination pour Hitler dans une cellule jonchée de détritus ; il y a Göring, qui accable les autres accusés de son mépris et joue au chef de guerre, détaillant son " code chevaleresque " ; il y a Julius Streicher et ses délires antisémites, teintés de pornographie ; il y a Höss, commandant d'Auschwitz entre 1941 et 1943, qui décrit froidement le mécanisme d'extermination, précisions à l'appui... Un témoignage extraordinaire sur la psychologie des nazis, et une pièce unique à verser aux archives du IIIe Reich.
Exil nazi : la promesse de l'Orient, réal. de Géraldine Schwarz (DVD)
Après la guerre, nombre de criminels de guerre nazis ont réussi à échapper à la justice. Beaucoup sont partis pour l'Amérique du Sud. Mais il existe une autre destination, restée dans l'ombre jusqu'à aujourd'hui : le Moyen-Orient. Grâce notamment à un accès inédit à des archives des services secrets d'Allemagne de l'Ouest (BND) et à d'autres sources internationales, ce documentaire révèle qu'après la guerre des dirigeants arabes en Egypte et en Syrie ont recruté plusieurs centaines d'anciens nazis et SS. Ces anciens serviteurs du Reich ont contribué à reconstruire leurs armées et leurs services de renseignement pour les aider à combattre Israël. Certains anciens collaborateurs de Joseph Goebbels ont même apporté leur "savoir-faire" en matière de propagande.
Des hommes ordinaires : le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la solution finale en Pologne Christopher R. Browning
Juillet 1942 : le 101e bataillon de police de réserve de l'armée allemande est chargé d'abattre les juifs de la petite ville de Josefow. En deux ans, 38.000 juifs seront assassinés. L'enquête montre que cette unité contribua sans conviction, mais efficacement à la Shoah. La postface, inédite, est une réponse à l'historien Daniel Goldhagen, auteur de « Les bourreaux volontaires de Hitler ».
La traque des nazis : de 1945 à nos jours, Isabelle Clarke, Daniel Costelle, Beate Klarsfeld, Serge Klarsfeld
Voici l'histoire, dans toute son horreur, de la longue traque des nazis, de 1945 à nos jours. Soixante ans d'enquêtes, de rebondissements, de procès et de drames, essentiellement l'oeuvre de trois personnages hors du commun : l'Autrichien Simon Wiesenthal et le couple franco-allemand Beate et Serge Klarsfeld. Simon Wiesenthal, rescapé des camps de la mort, a poursuivi ses bourreaux sans relâche, depuis les kapos jusqu'à Mengele, le médecin d'Auschwitz. Fils d'un déporté juif assassiné, l'avocat et historien Serge Klarsfeld a consacré sa vie à la traque des plus hauts responsables nazis encore en fuite. Il a épousé Beate, une Allemande non juive qui dénonce le silence de son peuple et les lois qui permettent l'impunité de ces criminels. Ensemble, ils vont démasquer et juger des tueurs de la Gestapo comme Kurt Lischka, Herbert Hagen ou Klaus Barbie. Cet ouvrage réunit d'une part les images et le commentaire du documentaire exceptionnel d'Isabelle Clarke et Daniel Costelle "la Traque des nazis" et d'autre part des documents d'archives (textes, entretien, photographies extraites de l'Album d'Auschwitz et du Mémorial de la Shoah...) de Beate et Serge Klarsfeld. Des témoignages exceptionnels, trois destins admirables qui font de ce livre une oeuvre incontournable.
Simon Wiesenthal : L'homme qui refusait d'oublier, Tom Segev
Simon Wiesenthal. Alias Wizi, Théocrate, Monsieur l'ingénieur, Izmir, Ovid. Avec son éternelle veste en tweed et son air bonhomme, le célèbre chasseur de nazis a mené une traque sans merci aux tortionnaires, armé seulement de vieux journaux, de fiches poussiéreuses et d'annuaires jaunis du monde entier. Avec un grand sens des relations publiques, il a obligé tous ceux qui voulaient passer l'éponge à se pencher sur le devenir des Eichmann, Bormann, Murer et autres criminels de guerre.Plus il paraissait menaçant, plus on lui envoyait d'informations du monde entier sur tel ou tel bourreau. Et inlassable, il se remettait à la tâche. Si parfois les services secrets entraient en scène c'est parce que son acharnement les y forçait. Sa soif de justice permit des dizaines d'arrestations rocambolesques et de procès retentissants, mais fit aussi de lui un homme détesté et contesté. Toutes les questions éthiques épineuses du siècle étaient au centre de son aventure : responsabilité, châtiment, définition du génocide... Tom Segev nous livre une biographie aussi captivante qu'un thriller qui met en perspective la seconde moitié du XXe siècle : guerre froide, espionnage, inavouables complicités, cynisme politique...
La traque du mal, Guy Walters
Enquête sur le destin des criminels de guerre nazis après la Seconde Guerre mondiale, leurs lieux d'exil, leurs contacts avec différents services secrets, l'aide qu'ils ont obtenue, la chasse dont ils ont fait l'objet de la part d'institutions et de particuliers, etc.
Chasseur de nazis, Efraïm Zuroff, avec la collaboration d'Alexandre Duyck
Le temps qui passe est son pire ennemi : il fait mourir de vieillesse, en toute impunité, les hommes qu'il traque à travers le monde. Efraim Zuroff, historien né en 1948 à New York, spécialiste de l'histoire de la Shoah et directeur depuis 1986 du Centre Simon-Wiesenthal de Jérusalem, est le dernier chasseur de nazis. A partir de 2002, il déclenche une vaste campagne de recherches baptisée " Operation Last Chance ". Le but : débusquer le plus grand nombre de nazis en Europe avant qu'il ne soit trop tard. Aujourd'hui, Efraim Zurof a retrouvé 2 884 personnes, suspectées d'être des nazis ou leurs complices, dans 22 pays. Une quête sans relâche pour l'histoire et la mémoire.
Croire et détruire : les intellectuels dans la machine de guerre SS, Christian Ingrao
Ils étaient quatre-vingts et avaient à peine trente ans lors de l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Leurs études universitaires destinaient ces juristes, économistes, linguistes, philosophes ou historiens à de belles carrières. Ils ont choisi de s’engager au sein des organes de répression du Troisième Reich. Ils ont théorisé et planifié l’élimination de vingt millions d’individus de race prétendument « inférieure ». Ils ont organisé et assisté à l’extermination d’un million d’entre eux. Au long d’une enquête éprouvante dans les archives du SD et de la SS, Christian Ingrao retrace le destin de ces enfants de la Grande Guerre, s’intéresse à leurs réseaux – militants, universitaires ou amicaux –, étudie leurs manières d’envisager la guerre et le « Monde d’ennemis » qui, selon eux, les menace. Apparaissent alors les mécanismes de l’engagement, dans le nazisme puis dans le meurtre de masse. Grâce à cette étude pionnière, on comprend comment ces hommes ont fait pour croire et pour détruire. Car l’histoire du nazisme est aussi tissée d’expériences personnelles, de ferveur et d’angoisse, d’utopie et de cruauté.
Car tu portes mon nom : enfants de dirigeants nazis, ils témoignent, Norbert et Stephan Lebert
N. Lebert a recueilli et publié en 1959 dans la revue "Weltbild", les témoignages d'enfants de hauts dignitaires du régime nazi. 40 ans après, son fils ,S. Lebert, les a rencontrés à nouveau. Ils racontent leur enfance et font le point sur leurs rapports avec la mémoire de leurs pères et leurs éventuels sentiments de culpabilité.
Hippocrate aux enfers : les médecins des camps de la mort, Michel Cymes ; avec la collaboration de Laure de Chantal
Évoquant les expérimentations médicales pratiquées sur les détenus des camps de concentration, ce récit raconte comment certains médecins comme Mengele, Heim ou Rascher ont pu commettre les pires atrocités.
En complément voici quelques documents disponibles en ligne :
- Les procès des criminels de guerre, United States Holocaust Memorial Museum
- Qui sont les derniers criminels de guerre nazis en liberté ? leparisien.fr
- Le comptable d'Auschwitz condamné pour la mort de 300.000 Juifs, lefigaro.fr
- Témoignages nazis sur les massacres des populations juives, Gérard Méchoulam
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter