Coucou gris (oiseau)
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 21/11/2017 à 21h17
1160 vues
Question d'origine :
Bonjour, je recherche des infos sur le Coucou gris.
Plus particulièrement :
- Son/Ses Nom(s) vernaculaire(s) : F, NL, D et, si possible, anglais.
-Sa longévité
-Ses éventuel(le)s parasites- maladies
- Son écologie
-Si cet animal présente un sens religieux, mythologique ou légendaire
- Son statut légal de protection
Je me rend bien compte que ce sont là des questions fort pointilleuses ^^ Si vous parvenez à trouver des infos : c'est génial. Si non, no problemo
Globalement, je suis intéressée par n'importe quelle info concernant cet oiseau
Merci d'avance,
nanami999
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/11/2017 à 14h44
Bonjour,
La page Wikipedia et la fiche du coucou gris sur oiseaux.net vous permettront de retrouver le nom vernaculaire de Cuculus Canorus (coucou gris) dans différentes langues : common cuckoo (anglais), kuckuck (allemand), koekoek (vogel) (néerlandais), käki (finnois)…
Toujours d’après oiseaux.net, la longévité du coucou gris est 13 ans.
Nos recherches sur les parasites de cette espèce sont quelque peu mises à mal par le fait que le coucou est lui-même un parasite… Et les fiches très succinctes des guides ornithologiques que nous avons pu consulter à la BmL ne fournissent pas cette information.
En France, l’espèce est protégée :
« Selon BirdLife International, 2004, les effectifs européens étaient évalués à plus de 4,2 millions de couples à la fin des années 1990. Un déclin s’est amorcé depuis (- 6 % entre 1990 et 2005).
En France, le Muséum national d’Histoire naturelle estimait la population de Coucou entre 400 000 et 800 000 couples à la fin des années 1990. Les suivis réalisés dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) indiquent un déclin de 28 % entre 1989 et 2003.
Les causes supposées du déclin du Coucou gris ne sont pas clairement établies ; elles pourraient être liées, entre autres, à l’altération de son habitat et à la raréfaction de ses
ressources alimentaires. »
Source : Groupe ornithologique des Deux-Sèvres
Au niveau symbolique, voici ce que nous apprennent différents dictionnaires des symboles :
« Comme la belette, le coucou, qui pond ses œufs dans le nid déjà bâti d’un volatile plus industrieux, est symbole de paresse et d’inutilité.
Sa mauvaise réputation a enrichi l’imagerie sexuelle en donnant naissance au « cocu », celui dont le lit conjugal est emprunté par un autre. »
Source : Petit Larousse des symboles, sous la direction de Nanon Gardin & Robert Olorenshaw
« Oiseau de bon augure, le coucou, attribué à Héra, annonce le printemps, le réveil de la nature et la renaissance.
La déesse grecque Héra (Junon chez les Romains) est traditionnellement représentée avec auprès d’elle un coucou ou tenant dans sa main un sceptre surmonté d’un coucou. La légende explique pourquoi la déesse voue une affection toute particulière à cet oiseau. Avant qu’il ne l’épouse, son frère, Zeus, lui apparaît sous l’aspect d’un coucou. Héra, émue par la fragilité de l’oiseau et, ignorant tout de la ruse de son frère, le porte contre son sein pour le réchauffer. Cet échange fait sans doute naître chez elle la passion qu’elle ne cesse ensuite d’éprouver pour Zeus. Elle conserve, par conséquent, un souvenir empreint d’amour de cet instant plein de poésie, au point que le coucou devient son oiseau favori.
Dans les superstitions, tout vœu fait au premier chant du coucou, qui annonce l’arrivée du printemps, sera exaucé.
Par ailleurs, le mot coucou inspire l’étymologie des termes :
coccyx, par allusion à la forme de l’os rappelant le bec du coucou ;
cocu, à cause de l’habitude qu’a la femelle d’aller pondre ses œufs dans les nids étrangers. »
Source : Dictionnaire des symboles, mythes et croyances, Corinne Morel
« Le coucou est un oiseau qui pond son œuf dans le nid des autres espèces, leur laissant le soin de le couver. A sa naissance, le coucou éjecte du nid les autres oisillons pour prendre leur place. Il est considéré comme un usurpateur et un parasite. C’est un oiseau qui prononce son propre nom. On l’entend souvent mais on le voit rarement. Il annonce le printemps, ce qui en fait, malgré son comportement envahissant, un oiseau de bon augure.
Mythologie grecque – Pour séduire sa future épouse Héra, Zeus se présenta à elle sous la forme d’un coucou. L’oiseau paraissait transi de froid car c’était l’hiver. Prise de compassion, la déesse voulut réchauffer l’animal sur son sein. Mais le perfide reprit sa forme naturelle et se montra très entreprenant. Héra ne céda à ses instances que contre la promesse du mariage. Depuis cet événement, elle fut représentée avec un sceptre surmonté d’un coucou.
Hindouisme – Dans les traditions védiques, le coucou symboliserait l’âme humaine, avant et après l’incarnation. Le corps serait comme un nid étranger, dans lequel l’âme viendrait se poser. En Inde, le « coucou » (kokila en sanskrit), réputé pour son chant, est assimilé à un « musicien céleste » (gandharva). »
Source : Dictionnaire des symboles universels, Henry Normand
D’autres sources donnent des informations sur la biologie, le comportement, le statut, etc, de cette espèce :
- Inventaire national du patrimoine naturel
(voir aussi : Cahiers d’Habitat « Oiseaux » - MEEDDAT- MNHN – Fiche projet)
- Birdlife
- Animal diversity web (en anglais)
- IUCN red list of threatened species (en anglais)
Bonne journée.
La page Wikipedia et la fiche du coucou gris sur oiseaux.net vous permettront de retrouver le nom vernaculaire de Cuculus Canorus (coucou gris) dans différentes langues : common cuckoo (anglais), kuckuck (allemand), koekoek (vogel) (néerlandais), käki (finnois)…
Toujours d’après oiseaux.net, la longévité du coucou gris est 13 ans.
Nos recherches sur les parasites de cette espèce sont quelque peu mises à mal par le fait que le coucou est lui-même un parasite… Et les fiches très succinctes des guides ornithologiques que nous avons pu consulter à la BmL ne fournissent pas cette information.
En France, l’espèce est protégée :
« Selon BirdLife International, 2004, les effectifs européens étaient évalués à plus de 4,2 millions de couples à la fin des années 1990. Un déclin s’est amorcé depuis (- 6 % entre 1990 et 2005).
En France, le Muséum national d’Histoire naturelle estimait la population de Coucou entre 400 000 et 800 000 couples à la fin des années 1990. Les suivis réalisés dans le cadre du programme national STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) indiquent un déclin de 28 % entre 1989 et 2003.
Les causes supposées du déclin du Coucou gris ne sont pas clairement établies ; elles pourraient être liées, entre autres, à l’altération de son habitat et à la raréfaction de ses
ressources alimentaires. »
Source : Groupe ornithologique des Deux-Sèvres
Au niveau symbolique, voici ce que nous apprennent différents dictionnaires des symboles :
« Comme la belette, le coucou, qui pond ses œufs dans le nid déjà bâti d’un volatile plus industrieux, est symbole de paresse et d’inutilité.
Sa mauvaise réputation a enrichi l’imagerie sexuelle en donnant naissance au « cocu », celui dont le lit conjugal est emprunté par un autre. »
Source : Petit Larousse des symboles, sous la direction de Nanon Gardin & Robert Olorenshaw
« Oiseau de bon augure, le coucou, attribué à Héra, annonce le printemps, le réveil de la nature et la renaissance.
La déesse grecque Héra (Junon chez les Romains) est traditionnellement représentée avec auprès d’elle un coucou ou tenant dans sa main un sceptre surmonté d’un coucou. La légende explique pourquoi la déesse voue une affection toute particulière à cet oiseau. Avant qu’il ne l’épouse, son frère, Zeus, lui apparaît sous l’aspect d’un coucou. Héra, émue par la fragilité de l’oiseau et, ignorant tout de la ruse de son frère, le porte contre son sein pour le réchauffer. Cet échange fait sans doute naître chez elle la passion qu’elle ne cesse ensuite d’éprouver pour Zeus. Elle conserve, par conséquent, un souvenir empreint d’amour de cet instant plein de poésie, au point que le coucou devient son oiseau favori.
Dans les superstitions, tout vœu fait au premier chant du coucou, qui annonce l’arrivée du printemps, sera exaucé.
Par ailleurs, le mot coucou inspire l’étymologie des termes :
coccyx, par allusion à la forme de l’os rappelant le bec du coucou ;
cocu, à cause de l’habitude qu’a la femelle d’aller pondre ses œufs dans les nids étrangers. »
Source : Dictionnaire des symboles, mythes et croyances, Corinne Morel
« Le coucou est un oiseau qui pond son œuf dans le nid des autres espèces, leur laissant le soin de le couver. A sa naissance, le coucou éjecte du nid les autres oisillons pour prendre leur place. Il est considéré comme un usurpateur et un parasite. C’est un oiseau qui prononce son propre nom. On l’entend souvent mais on le voit rarement. Il annonce le printemps, ce qui en fait, malgré son comportement envahissant, un oiseau de bon augure.
Mythologie grecque – Pour séduire sa future épouse Héra, Zeus se présenta à elle sous la forme d’un coucou. L’oiseau paraissait transi de froid car c’était l’hiver. Prise de compassion, la déesse voulut réchauffer l’animal sur son sein. Mais le perfide reprit sa forme naturelle et se montra très entreprenant. Héra ne céda à ses instances que contre la promesse du mariage. Depuis cet événement, elle fut représentée avec un sceptre surmonté d’un coucou.
Hindouisme – Dans les traditions védiques, le coucou symboliserait l’âme humaine, avant et après l’incarnation. Le corps serait comme un nid étranger, dans lequel l’âme viendrait se poser. En Inde, le « coucou » (kokila en sanskrit), réputé pour son chant, est assimilé à un « musicien céleste » (gandharva). »
Source : Dictionnaire des symboles universels, Henry Normand
D’autres sources donnent des informations sur la biologie, le comportement, le statut, etc, de cette espèce :
- Inventaire national du patrimoine naturel
(voir aussi : Cahiers d’Habitat « Oiseaux » - MEEDDAT- MNHN – Fiche projet)
- Birdlife
- Animal diversity web (en anglais)
- IUCN red list of threatened species (en anglais)
Bonne journée.
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