Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaiterai savoir qu'est ce que le trash art, les seuls définition que l'on en trouve sur Internet sont assez vagues et je ne trouve pas de livre qui en parlerai.
Merci d'avance.
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 17/11/2017 à 09h40
Bonjour,
Vous vous interrogez sur le trash art et recherchez des sources pour cerner ce sujet.
L’introduction du livre de Lea Vergine Quand les déchets deviennent art : trash rubbish mongo (2007) développe une réflexion sur le « trash art » : « Dans les musées et galeries du monde entier, on a pu voir des œuvres réalisées avec des déchets, des immondices, des ordures, des scories, des détritus, des résidus, des débris, des chiffons, des déjections (domestiques, urbains, hospitaliers, industriels, nucléaires, etc.) […]
Lorsqu’on fréquente les déchets – peut-être même lorsqu’on se contente de les regarder – on n’en sort ni intact, ni indemne, on n’est plus tout à fait comme on était avant. Nous savons aussi qu’ils sont un fouillis de symboles, à savoir risque et fascination, une annonce de catastrophe et de séduction, beauté du laid et mémoire de l’humain. »
Nous vous recommandons également la consultation des sources suivantes :
- Art is trash / Francisco de Pájaro (2015). Ouvrage en anglais. Résumé : « Cet ouvrage présente les réalisations et le parcours d'Art is trash, pseudonyme de l'artiste urbain espagnol Francisco de Pajaro. Constituées à partir de sacs poubelle, de meubles mis au rebut ou de vieux objets, ses créations, éphémères, reflètent la consommation effrénée des sociétés occidentales du XXIe siècle. Il se présente en deux parties : OUTDOOR : Barcelona 2009-14 ; London 2013-14 ; New York 2014. INDOOR : Travaux et installations. »
- Le Trash Art. Billet paru sur le blog “En marge – Réflexion sur la culture underground”. Extrait : « La présence du déchet dans l’art actuel n’a certainement pas le même pouvoir de provocation qu’à ses premières apparitions au tout début des avant-gardes. L’objet d’art n’est plus ce qu’il était, il apporte aussi un côté écologique à l’art. Les détritus d’autrefois sont devenus matériaux d’artistes, tout comme les sites d’enfouissement et les écocentres. L’utilisation du déchet comme sujet photographique est une récurrence dans les nouvelles manifestations artistiques. Le trash a perdu toute notion de tabou depuis sa popularisation grâce à Andy Warhol et sa conserve de soupe Campbell. En effet, Warhol et le groupe The Velvet Underground se basaient sur une tradition issue des beats américains et du mouvement Dada pour créer une forme d’anti-art. C’est à cette période clé que l’idée du trash prit une importance artistique. »
- Les vedettes de l'art trash au Centre Pompidou / Harry Bellet et Benjamin Roure. Article paru sur le site du Monde le 19/02/2005.
- A la pointe de l'art contemporain – Mapping the studio - L'art trash de la collection Pinault est exposé dans un écrin exceptionnel / Judith Benhamou-Huet. Article paru sur le site des Echos le 12/03/2009.
- ‘British Rubbish’: Turning Trash Into Art / Madelein Crum. Article en anglais paru sur le site du Huffington Post le 18/10/2011.
Nous vous signalons également une réponse apportée en 2013 par le Guichet du savoir à une question concernant des artistes pratiquant le trash art : Je recherche des informations sur l'oeuvre "Dirty White Trash" de Tim Noble et Sue Webster pour un commentaire.
Bonne journée.
Vous vous interrogez sur le trash art et recherchez des sources pour cerner ce sujet.
L’introduction du livre de Lea Vergine Quand les déchets deviennent art : trash rubbish mongo (2007) développe une réflexion sur le « trash art » : « Dans les musées et galeries du monde entier, on a pu voir des œuvres réalisées avec des déchets, des immondices, des ordures, des scories, des détritus, des résidus, des débris, des chiffons, des déjections (domestiques, urbains, hospitaliers, industriels, nucléaires, etc.) […]
Lorsqu’on fréquente les déchets – peut-être même lorsqu’on se contente de les regarder – on n’en sort ni intact, ni indemne, on n’est plus tout à fait comme on était avant. Nous savons aussi qu’ils sont un fouillis de symboles, à savoir risque et fascination, une annonce de catastrophe et de séduction, beauté du laid et mémoire de l’humain. »
Nous vous recommandons également la consultation des sources suivantes :
- Art is trash / Francisco de Pájaro (2015). Ouvrage en anglais. Résumé : « Cet ouvrage présente les réalisations et le parcours d'Art is trash, pseudonyme de l'artiste urbain espagnol Francisco de Pajaro. Constituées à partir de sacs poubelle, de meubles mis au rebut ou de vieux objets, ses créations, éphémères, reflètent la consommation effrénée des sociétés occidentales du XXIe siècle. Il se présente en deux parties : OUTDOOR : Barcelona 2009-14 ; London 2013-14 ; New York 2014. INDOOR : Travaux et installations. »
- Le Trash Art. Billet paru sur le blog “En marge – Réflexion sur la culture underground”. Extrait : « La présence du déchet dans l’art actuel n’a certainement pas le même pouvoir de provocation qu’à ses premières apparitions au tout début des avant-gardes. L’objet d’art n’est plus ce qu’il était, il apporte aussi un côté écologique à l’art. Les détritus d’autrefois sont devenus matériaux d’artistes, tout comme les sites d’enfouissement et les écocentres. L’utilisation du déchet comme sujet photographique est une récurrence dans les nouvelles manifestations artistiques. Le trash a perdu toute notion de tabou depuis sa popularisation grâce à Andy Warhol et sa conserve de soupe Campbell. En effet, Warhol et le groupe The Velvet Underground se basaient sur une tradition issue des beats américains et du mouvement Dada pour créer une forme d’anti-art. C’est à cette période clé que l’idée du trash prit une importance artistique. »
- Les vedettes de l'art trash au Centre Pompidou / Harry Bellet et Benjamin Roure. Article paru sur le site du Monde le 19/02/2005.
- A la pointe de l'art contemporain – Mapping the studio - L'art trash de la collection Pinault est exposé dans un écrin exceptionnel / Judith Benhamou-Huet. Article paru sur le site des Echos le 12/03/2009.
- ‘British Rubbish’: Turning Trash Into Art / Madelein Crum. Article en anglais paru sur le site du Huffington Post le 18/10/2011.
Nous vous signalons également une réponse apportée en 2013 par le Guichet du savoir à une question concernant des artistes pratiquant le trash art : Je recherche des informations sur l'oeuvre "Dirty White Trash" de Tim Noble et Sue Webster pour un commentaire.
Bonne journée.
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