Compte rendu au roi
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 13/11/2017 à 17h15
1324 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je possède une édition originale du COMPTE RENDU AU ROI par Jacques Necker
datée 1781 et de l’Imprimerie du Cabinet du Roi.
L’édition suivante a été imprimée par l’Imprimerie Royale.
Que peut-on savoir sur ces deux imprimeries? Leur localisation?
D’autre part, je ne lis rien de précis à propos des tirages de ces deux éditions, ni sur le ou les éditeurs.
Est-il possible de mieux connaître les détails de ces publications?
Vous remerciant.
Cordiales salutations.
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 15/11/2017 à 10h43
Bonjour,
Voici pour commencer les informations que nous trouvons sur ces deux imprimeries : l’imprimerie du Cabinet du Roi et l’imprimerie royale :
Imprimerie du Cabinet du Roi :
« L’imprimerie du Cabinet du Roi est créée à l’intention du jeune Louis XV en 1718. Son organisation et sa direction sont assurées par Jacques Collombat. Le titre d’imprimeur du Cabinet du Roi passe à son fils puis à son petit-fils. Celui-ci renonce à l’exercice d’imprimeur et à sa charge qui est vendue en 1763, avec le fonds Collombat, à Jean Thomas [I] Hérissant. Le 16 aoüt 1787, la veuve de ce dernier, Marie Nicole Estienne, cède pour 55 000 l. à Anisson-Duperron l’imprimerie établie à Versailles pour le service du Cabinet du Roi (avec les presses et les caractères) et la charge d’imprimeur du Cabinet et de la Maison de Sa Majesté qui y était associée.
Références
Bibliographie
H. Omont, « L’imprimerie du Cabinet du Roi au château des Tuileries sous Louis XV (1718-1730), Bulletin de la Société de l’histoire de Paris, 1891, t. XVIII, p. 35-45. »
Source : Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre à Paris, 1701-1789. A-C, Frédéric Barbier, Sabine Juratic, Annick Mellerio
(extrait disponible sur Google Books)
Imprimerie royale :
« L'Imprimerie royale fut fondée en 1640 par le cardinal de Richelieu sous Louis XIII. Les gouvernements successifs la nommèrent, selon le régime en vigueur, l'Imprimerie de la République, puis l'Imprimerie impériale, l'Imprimerie royale pour devenir l'actuelle Imprimerie nationale.
L'Imprimerie nationale détient aussi le « cabinet des poinçons », un atelier du livre et une bibliothèque historique. Elle possède de nombreuses fontes fondamentales pour l'histoire de l'imprimerie occidentale, telles que les originaux des Didot.
Ancienne direction centrale du ministère chargé du Budget, l'Imprimerie nationale changea de statut le 1er janvier 1994 pour devenir une société anonyme dont l'État français demeure l'unique actionnaire via l'Agence des participations de l'État. »
Source : Wikipedia
« Établissement fondé en 1640 à l'instigation du cardinal de Richelieu. A eu pour directeurs : Sébastien Cramoisy (1640) ; Sébastien Mabre-Cramoisy en la survivance de son grand-père (1660) ; la veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy (1687) ; Jean Anisson (1691) ; Claude Rigaud (1707) ; Laurent-Louis Anisson (1725) ; Jacques Anisson (1735) ; Louis-Laurent Anisson Duperron (1760) ; Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Duperron (1783), qui sera exécuté le 25 avril 1794. En 1788-1789, fonctionne aussi à Versailles. En 1790 deux annexes sont ouvertes, l'une cul-de-sac Matignon et l'autre rue Mignon »
Source : data.bnf.fr
« 1640
Le roi Louis XIII, sur les recommandations de son premier ministre Richelieu, transforme cette imprimerie en Manufacture Royale de l'Imprimerie qui deviendra l'Imprimerie Royale. Elle s'installe alors au Louvre.
1792
L'Imprimerie Royale devient l'Imprimerie du Louvre. »
Source : imprimerienationale.fr
Pour aller plus loin :
Histoire de l'Imprimerie royale du Louvre
(extraits disponibles sur Google Books)
Dans Sur le compte rendu au roi en 1781 : Nouveaux éclaircissements, Jacques Necker indique que20 000 exemplaires du Compte Rendu au Roi ont été distribués entre plusieurs imprimeries . Nous supposons qu’il a lui-même endossé le rôle d’éditeur. Les notices du catalogue de la BnF ne nous fournissent en tout cas pas d’indication sur un éditeur…
Bonne journée.
Voici pour commencer les informations que nous trouvons sur ces deux imprimeries : l’imprimerie du Cabinet du Roi et l’imprimerie royale :
« L’imprimerie du Cabinet du Roi est créée à l’intention du jeune Louis XV en 1718. Son organisation et sa direction sont assurées par Jacques Collombat. Le titre d’imprimeur du Cabinet du Roi passe à son fils puis à son petit-fils. Celui-ci renonce à l’exercice d’imprimeur et à sa charge qui est vendue en 1763, avec le fonds Collombat, à Jean Thomas [I] Hérissant. Le 16 aoüt 1787, la veuve de ce dernier, Marie Nicole Estienne, cède pour 55 000 l. à Anisson-Duperron l’imprimerie établie à Versailles pour le service du Cabinet du Roi (avec les presses et les caractères) et la charge d’imprimeur du Cabinet et de la Maison de Sa Majesté qui y était associée.
Références
Bibliographie
H. Omont, « L’imprimerie du Cabinet du Roi au château des Tuileries sous Louis XV (1718-1730), Bulletin de la Société de l’histoire de Paris, 1891, t. XVIII, p. 35-45. »
Source : Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre à Paris, 1701-1789. A-C, Frédéric Barbier, Sabine Juratic, Annick Mellerio
(extrait disponible sur Google Books)
« L'Imprimerie royale fut fondée en 1640 par le cardinal de Richelieu sous Louis XIII. Les gouvernements successifs la nommèrent, selon le régime en vigueur, l'Imprimerie de la République, puis l'Imprimerie impériale, l'Imprimerie royale pour devenir l'actuelle Imprimerie nationale.
L'Imprimerie nationale détient aussi le « cabinet des poinçons », un atelier du livre et une bibliothèque historique. Elle possède de nombreuses fontes fondamentales pour l'histoire de l'imprimerie occidentale, telles que les originaux des Didot.
Ancienne direction centrale du ministère chargé du Budget, l'Imprimerie nationale changea de statut le 1er janvier 1994 pour devenir une société anonyme dont l'État français demeure l'unique actionnaire via l'Agence des participations de l'État. »
Source : Wikipedia
« Établissement fondé en 1640 à l'instigation du cardinal de Richelieu. A eu pour directeurs : Sébastien Cramoisy (1640) ; Sébastien Mabre-Cramoisy en la survivance de son grand-père (1660) ; la veuve de Sébastien Mabre-Cramoisy (1687) ; Jean Anisson (1691) ; Claude Rigaud (1707) ; Laurent-Louis Anisson (1725) ; Jacques Anisson (1735) ; Louis-Laurent Anisson Duperron (1760) ; Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Duperron (1783), qui sera exécuté le 25 avril 1794. En 1788-1789, fonctionne aussi à Versailles. En 1790 deux annexes sont ouvertes, l'une cul-de-sac Matignon et l'autre rue Mignon »
Source : data.bnf.fr
« 1640
Le roi Louis XIII, sur les recommandations de son premier ministre Richelieu, transforme cette imprimerie en Manufacture Royale de l'Imprimerie qui deviendra l'Imprimerie Royale. Elle s'installe alors au Louvre.
1792
L'Imprimerie Royale devient l'Imprimerie du Louvre. »
Source : imprimerienationale.fr
Histoire de l'Imprimerie royale du Louvre
(extraits disponibles sur Google Books)
Dans Sur le compte rendu au roi en 1781 : Nouveaux éclaircissements, Jacques Necker indique que
Bonne journée.
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