question technique sur les inhumations
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 10/11/2017 à 15h08
2911 vues
Question d'origine :
Bonjour,
je cherche à lister les différentes possibilités "après la mort", inhumation, crémation ... je cherche les informations techniques.
J'ai plusieurs questions précises :
- existe-t-il différents modèles de caveaux ? J'avais entendu parler de caveau avec une ouverture par devant plutôt que sur le dessus mais je ne trouve pas sur internet. les dimensions des caveaux sont-elles standard ?
- pour les puits de dispersion, comment sait-on qu'ils sont plein ? combien de personne peut-on mettre ? dans les jardins du souvenirs en pleine terre, est-on limité sur le nombre de personnes ?
- je croyais que vider les cendres en plein nature était interdit mais je viens de trouver un site ou il dise que c'est une possibilité... quelles sont les possibilités ?
PS : vous êtes trop fort ... moi aussi je peux passer des heures à lire les questions/réponses
Merci
Bonne journée à vous
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 13/11/2017 à 14h26
Bonjour,
Nous vous rappelons que votre message ne doit pas compter plus d’une question, conformément à nos règles de fonctionnement. Merci d’en tenir compte pour vos prochaines questions.
Les caveaux hors-sol ou enfeux s’ouvrent en effet par une porte et non par le dessus, en soulevant une pierre tombale.
« L’enfeu lui, est hors sol, et on le croise beaucoup dans le Sud Est. Plutôt que des monuments alignés au sol, l’enfeu est une grande case, à la manière du columbarium, qui contient le cercueil. Les enfeus sont généralement alignés dans une sorte de grand mur avec parfois plusieurs « étages ». Dans l’enfeu on retrouve l’idée de sépultures rassemblées, sur lesquelles on ne pourra personnaliser que la porte (gravure, photos…).
Les enfeus et monuments type caveau répondaient aux problèmes de creusement que l’on pouvaient rencontrer dans certaines régions particulièrement rocailleuses, et sont devenus les monuments traditionnels de ces mêmes régions. »
Source : funeraire-info.fr
Vous trouverez différents modèles de caveaux en visitant des sites de sociétés de pompes funèbres, par exemple :
- caveaux-precase.com
- meilleures-pompes-funebres.com
- pfg.fr
Etc.
Les dimensions du caveau dépendent du nombre de places prévu et des dimensions de la concession, définies par le règlement du cimetière et donc variables d’une commune à l’autre.
Source : Règles professionnelles relatives à la pose des monuments funéraires et cinéraires en pierres naturelles
Puits du souvenir
« certains endeuillés ont besoin de matérialiser la sépulture du défunt, ou au moins de discerner un lieu précis où se trouvent les cendres funéraires.
Pour pallier à ce problème, de plus en plus de cimetières se munissent d’un puits de dispersion se présentant généralement sous la forme d’un lit de gros galets facilement reconnaissable.
Le puits de dispersion
L’installation d’un puits de dispersion se fait par le biais d’un puits en béton souterrain surplombé d’une grille métallique cachée le plus souvent par des gros galets blancs. Les cendres sont alors dispersées dessus en s’insinuant à travers les interstices.
Les communes n’ont pas spécialement de consignes légales à respecter quant à l’agencement de ces aménagements quelques peu particuliers.
Beaucoup de cimetières sont dépassés et voient s’accumuler, de façon peu esthétique, toujours plus de nouvelles cendres.
Pour les proches, cet endroit censé représenter l’assurance d’une garantie pour l’hommage et le souvenir, se transforme en quelque chose de finalement peu esthétique et trop impersonnel. »
Source : lassurance-obseques.fr
« Le puits de dispersion : à l'extrême limite de la légalité
Les cimetières sont dépassés par les cendres qui s'accumulent sur les pelouses du jardin du souvenir. D'autre part, les familles montrent leur besoin d'un lieu de recueillement personnel en repérant précisément l'endroit de la dispersion. Certains cimetières adoptent alors un équipement dénommé « puits de dispersion » :
• Un puits de dispersion est un puits perdu en béton. Il est surmonté d'une grille qui est souvent cachée par un lit de galets.
• Les défunts s'accumulent dans le puits et leurs cendres, ayant franchi les galets et la grille, ne sont pas dispersées mais s'entassent : lorsqu'un puits à cendres est plein, on en crée un nouveau.
Cette pratique est à la limite de la légalité : elle ne répond ni à la dispersion , ni à la distinction des défunts entre eux, les deux seules possibilités prévues légalement par l'article 16-1-1 du Code civil. Le puits de dispersion s'apparente fortement à une fosse commune (pratique interdite depuis 1804). »
Source : obseques.ooreka.fr
Vous trouverez quelques précisions sur la législation sur le site du Sénat.
Vous pouvez également contacter un professionnel pour en savoir plus sur les aspects techniques des puits de dispersion.
Disperser les cendres en pleine nature fait partie des possibilités légales. Voici ce qu’indique service-public.fr à propos de la destination des cendres :
« Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire munie d'une plaque indiquant l'identité du défunt et le nom du crématorium.
L'urne peut être gardée au crématorium pendant un an au maximum (ou dans un lieu de culte, après accord de l'association chargée de l'exercice du culte).
À l'issue de ce délai, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'espace de dispersion du cimetière de la commune du lieu de décès ou, si nécessaire, dans le site cinéraire le plus proche.
Cimetière ou site cinéraire
Au sein d'un cimetière ou d'un site cinéraire, les cendres peuvent avoir les destinations suivantes :
• inhumation de l'urne dans une sépulture,
• dépôt de l'urne dans un columbarium,
• scellement de l'urne sur un monument funéraire,
• dispersion des cendres dans l'espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir).
Dispersion des cendres en pleine nature
Pour disperser les cendres en pleine nature, il faut s'assurer que celles-ci ne se répandront pas, même partiellement, sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public, etc.).
La dispersion est autorisée en pleine mer mais peut être interdite sur les cours d'eau (se renseigner auprès de la mairie de la commune concernée).
Une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt est nécessaire. Un registre indique l'identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres.
Inhumation de l'urne dans une propriété privée
L'urne contenant les cendres peut être placée dans une sépulture située dans une propriété privée.
Attention :
il est interdit de conserver les cendres dans un logement, ainsi que de les disperser dans un jardin privé. »
Bonne journée.
Nous vous rappelons que votre message ne doit pas compter plus d’une question, conformément à nos règles de fonctionnement. Merci d’en tenir compte pour vos prochaines questions.
« L’enfeu lui, est hors sol, et on le croise beaucoup dans le Sud Est. Plutôt que des monuments alignés au sol, l’enfeu est une grande case, à la manière du columbarium, qui contient le cercueil. Les enfeus sont généralement alignés dans une sorte de grand mur avec parfois plusieurs « étages ». Dans l’enfeu on retrouve l’idée de sépultures rassemblées, sur lesquelles on ne pourra personnaliser que la porte (gravure, photos…).
Les enfeus et monuments type caveau répondaient aux problèmes de creusement que l’on pouvaient rencontrer dans certaines régions particulièrement rocailleuses, et sont devenus les monuments traditionnels de ces mêmes régions. »
Source : funeraire-info.fr
Vous trouverez différents modèles de caveaux en visitant des sites de sociétés de pompes funèbres, par exemple :
- caveaux-precase.com
- meilleures-pompes-funebres.com
- pfg.fr
Etc.
Les dimensions du caveau dépendent du nombre de places prévu et des dimensions de la concession, définies par le règlement du cimetière et donc variables d’une commune à l’autre.
Source : Règles professionnelles relatives à la pose des monuments funéraires et cinéraires en pierres naturelles
« certains endeuillés ont besoin de matérialiser la sépulture du défunt, ou au moins de discerner un lieu précis où se trouvent les cendres funéraires.
Pour pallier à ce problème, de plus en plus de cimetières se munissent d’un puits de dispersion se présentant généralement sous la forme d’un lit de gros galets facilement reconnaissable.
L’installation d’un puits de dispersion se fait par le biais d’un puits en béton souterrain surplombé d’une grille métallique cachée le plus souvent par des gros galets blancs. Les cendres sont alors dispersées dessus en s’insinuant à travers les interstices.
Les communes n’ont pas spécialement de consignes légales à respecter quant à l’agencement de ces aménagements quelques peu particuliers.
Beaucoup de cimetières sont dépassés et voient s’accumuler, de façon peu esthétique, toujours plus de nouvelles cendres.
Pour les proches, cet endroit censé représenter l’assurance d’une garantie pour l’hommage et le souvenir, se transforme en quelque chose de finalement peu esthétique et trop impersonnel. »
Source : lassurance-obseques.fr
« Le puits de dispersion : à l'extrême limite de la légalité
Les cimetières sont dépassés par les cendres qui s'accumulent sur les pelouses du jardin du souvenir. D'autre part, les familles montrent leur besoin d'un lieu de recueillement personnel en repérant précisément l'endroit de la dispersion. Certains cimetières adoptent alors un équipement dénommé « puits de dispersion » :
• Un puits de dispersion est un puits perdu en béton. Il est surmonté d'une grille qui est souvent cachée par un lit de galets.
• Les défunts s'accumulent dans le puits et leurs cendres, ayant franchi les galets et la grille, ne sont pas dispersées mais s'entassent : lorsqu'un puits à cendres est plein, on en crée un nouveau.
Cette pratique est à la limite de la légalité : elle ne répond ni à la dispersion , ni à la distinction des défunts entre eux, les deux seules possibilités prévues légalement par l'article 16-1-1 du Code civil. Le puits de dispersion s'apparente fortement à une fosse commune (pratique interdite depuis 1804). »
Source : obseques.ooreka.fr
Vous trouverez quelques précisions sur la législation sur le site du Sénat.
Vous pouvez également contacter un professionnel pour en savoir plus sur les aspects techniques des puits de dispersion.
« Après la crémation, les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire munie d'une plaque indiquant l'identité du défunt et le nom du crématorium.
L'urne peut être gardée au crématorium pendant un an au maximum (ou dans un lieu de culte, après accord de l'association chargée de l'exercice du culte).
À l'issue de ce délai, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'espace de dispersion du cimetière de la commune du lieu de décès ou, si nécessaire, dans le site cinéraire le plus proche.
Au sein d'un cimetière ou d'un site cinéraire, les cendres peuvent avoir les destinations suivantes :
• inhumation de l'urne dans une sépulture,
• dépôt de l'urne dans un columbarium,
• scellement de l'urne sur un monument funéraire,
• dispersion des cendres dans l'espace aménagé à cet effet (jardin du souvenir).
Pour disperser les cendres en pleine nature, il faut s'assurer que celles-ci ne se répandront pas, même partiellement, sur la voie publique ou dans un lieu public (stade, square, jardin public, etc.).
La dispersion est autorisée en pleine mer mais peut être interdite sur les cours d'eau (se renseigner auprès de la mairie de la commune concernée).
Une déclaration à la mairie du lieu de naissance du défunt est nécessaire. Un registre indique l'identité du défunt, la date et le lieu de dispersion des cendres.
L'urne contenant les cendres peut être placée dans une sépulture située dans une propriété privée.
il est interdit de conserver les cendres dans un logement, ainsi que de les disperser dans un jardin privé. »
Bonne journée.
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