Question d'origine :
Bonjour,
J'ai cru comprendre qu'il vallait meiux emmener du propane pour sa popote en haute altitude plutôt que du butane. Est-ce dû à la température de liquéfaction du propane qui est plus haute que celle du butane ? Du coup le propane resterait à l'état gazeux là où le butane deviendrait liquide ?
Réponse du Guichet
bml_sci
- Département : Sciences et Techniques
Le 02/11/2017 à 10h32
Bonjour,
Votre question est intéressante mais comme nous ne sommes ni physiciens ni alpinistes à nos temps perdus, cela nous a refroidi et mis la pression.
Cela tombe bien, la solution est au croisement de la température et de la pression !
Nous avons lancé l’enquête dans des forums de physique et d’alpinisme et la réponse à votre question est la suivante :
C’est la température et non la diminution de la pression atmosphérique qui joue le plus dans les propriétés physiques des deux gaz.
Le butane, plus lourd, a une température d’ébullition plus élevée mais aussi une pression moins élevée que celle du propane à température ambiante égale, comme vous le prouvent les graphiques de cette page Internet :
On voit bien qu’à zéro degré Celcius, la pression du propane est de 4 bars et celle du butane à … zéro bar.
S’il fait trop froid, la pression du butane risque d’être insuffisante pour un brûleur standard.
Aussi les forums pour alpinistes préconisent d’acheter des bouteilles avec un mélange butane propane dans un rapport 70% propane 30 % butane.
Pourquoi mettre quand même du butane me direz-vous ?
Eh bien, parce que le butane présente l’avantage d’avoir un meilleur rapport calorifique que celui du propane quand il brûle.
Ainsi, l’excellent Manuel de la montagne du Club alpin français (maintenant FFACM) nous informe en page 654 : Le gaz (impérativement un mélange butane et propane conditionné en cartouches à valve) est cher à l’achat.
Ce guide parle aussi d’une alternative, les brûleurs à essence : Si l’essence est peu coûteuse et si l’on en trouve de partout, elle demande un entretien et un nettoyage constant du bruleur, ainsi qu’un bon gicleur adapté au type de carburant disponible
Précieux guide où l’on apprend un peu plus loin que l’on trouvait (en 2004) des cartouches de gaz à 4 euros à Katmandou. C’est sur cette information très utile bien que datée que nous vous laissons faire votre choix ;-)
Cordialement.
Votre question est intéressante mais comme nous ne sommes ni physiciens ni alpinistes à nos temps perdus, cela nous a refroidi et mis la pression.
Cela tombe bien, la solution est au croisement de la température et de la pression !
Nous avons lancé l’enquête dans des forums de physique et d’alpinisme et la réponse à votre question est la suivante :
C’est la température et non la diminution de la pression atmosphérique qui joue le plus dans les propriétés physiques des deux gaz.
Le butane, plus lourd, a une température d’ébullition plus élevée mais aussi une pression moins élevée que celle du propane à température ambiante égale, comme vous le prouvent les graphiques de cette page Internet :
On voit bien qu’à zéro degré Celcius, la pression du propane est de 4 bars et celle du butane à … zéro bar.
S’il fait trop froid, la pression du butane risque d’être insuffisante pour un brûleur standard.
Aussi les forums pour alpinistes préconisent d’acheter des bouteilles avec un mélange butane propane dans un rapport 70% propane 30 % butane.
Pourquoi mettre quand même du butane me direz-vous ?
Eh bien, parce que le butane présente l’avantage d’avoir un meilleur rapport calorifique que celui du propane quand il brûle.
Ainsi, l’excellent Manuel de la montagne du Club alpin français (maintenant FFACM) nous informe en page 654 : Le gaz (impérativement un mélange butane et propane conditionné en cartouches à valve) est cher à l’achat.
Ce guide parle aussi d’une alternative, les brûleurs à essence : Si l’essence est peu coûteuse et si l’on en trouve de partout, elle demande un entretien et un nettoyage constant du bruleur, ainsi qu’un bon gicleur adapté au type de carburant disponible
Précieux guide où l’on apprend un peu plus loin que l’on trouvait (en 2004) des cartouches de gaz à 4 euros à Katmandou. C’est sur cette information très utile bien que datée que nous vous laissons faire votre choix ;-)
Cordialement.
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