Question d'origine :
Lors d’une visite au Parc je me suis intéressé à la mosaïque culture
<<<Ce terme inventé vers 1860 par le jardinier du Parc de la Tête d’Or à Lyon M.J.Chrétien trouve sa place dans la chaine de réalisation d’un ensemble a partir de petits éléments>>>
http://docroger.over-blog.com/2017/10/mosaiculture.html
Je désirerais savoir s’il existe une documentation sur les statuts du Parc de la Tête d’Or installées sur un tertre recouvert de mosaïque culture
En particulier je cherche le nom et les caractéristiques de la statut de femme située entre le parc aux oiseaux et le jardin botanique lieu d’exposition du festival des courges ce week-end
Nom probable :allée du pré fleuri
D’avance merci
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 27/10/2017 à 09h29
On peut voir des photos de la statue Floréal, sculpture de Gouton-Montorgueil ; ca. 1914 dans notre base Photographes en Rhône-Alpes. Les photos sont accompagnées d’un article du Lyon figaro intitulé « Femme de tête » du 21 septembre 1993 date de retour au parc de la statue restaurée après avoir été vandalisée durant l’année 1990. On lit notamment :
(…) une sculpture sur laquelle on sait fort peu de choses, sinon qu'elle fut commandée par l'Etat à une obscure artiste, Madame Gouton-Montorgueil, à l'occasion de l'Exposition internationale qui se tient en 1914, à Gerland. D'une blancheur immaculée, la statue trôna dans le jardin de l'horticulture, sis en face du grand palais de l'exposition, alias la Halle Tony-Garnier. Puis l'oeuvre fut donnée par l'Etat à Ville, et l'on perd sa trace : sans doute gîta-t-elle un temps sur le petit square du pont de l'Homme de la Roche, avant de se retrouver, au parc de la Tête-d'Or, allée du Pré-Fleuri, tout près du jardin botanique, placée là avant la décennie soixante-dix. (…)
Le journal Le Progrès a publié un article le même jour (21 sept. 1993) intitulé : « Floréal de retour au Parc : après plus d’une année de restauration dans les ateliers du sculpteur Vlasta Jargic, la statue floréal retrouve son socle au Parc de la Tête d’Or ». Quelques extraits :
(…) « A partir de 3 clichés, j’ai ébauché les formes de marbre blanc veiné, qui vient de Carrare, ville toscane d’Italie » précise le sculpteur serbe. Ce dernier ayant déjà travaillé sur les monuments des places des Jacobins et Puvis de Chavanne, à l’intérieur de la maison de la culture de Saint-Jean ainsi qu’aux environs de Lyon (Anse et Jassans-Riottier). « Dans le cas présent, poursuit Vlasta Jargic, le travail était aisé mais le plus délicat consistait à recréer le visage de Floréal. Cette étape achevée, la pierre a été nettoyée. Cette sculpture est en « ronde bosse », c’est-à-dire sans angles ni tracés rectilignes, pleinement développée dans les trois dimensions. » Elle compte parmi les 220 monuments en ronde bosse répartis dans les différents espaces publics de l’agglomération lyonnaise (...)
Toujours dans le Progrès, le samedi 29 juillet 2017, un article est intitulé « Philippe Michel réalise les mosaïques à la Tête d’Or »
(…) «A mon arrivée, il y en avait cinq (mosaïques) dont une de 32 m x 140. Aujourd’hui, il n’en reste que trois assez classiques. Une à l’entrée principale des Enfants du Rhône, une à l’entrée Montgolfier, vers le lycée du parc, et une vers la serre des plantes carnivores. (…)
Au pied de la statue « Floréal », près de 5000 plantes composent la mosaïque créée par Philippe Michel.
Les Trois grâces, ou la statue du secret, entrée Montgolfier, est composée de 8000 plantes.
Nous avons consulté plusieurs dictionnaires de sculpteurs mais madame Gouton-Montorgueil n’est répertoriée dans aucun de ces ouvrages.
Notre catalogue contient de nombreuses références concernant le Parc de la Tête d’Or, mais nous n’avons pas connaissance de l’existence d’un document traitant spécifiquement des statues installées sur un tertre recouvert de mosaïques.
DANS NOS COLLECTIONS :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter