parasitologie
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 21/10/2017 à 20h03
285 vues
Question d'origine :
le virus est il considéré comme étant un parasite malgré qu'il n'est pas un être vivant ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 24/10/2017 à 12h31
Bonjour,
Voici plusieurs définitions qui vous aideront à distinguer ces deux agents infectieux et leurs caractéristiques respectives :
«VIRUS
Minuscule parasite des cellules qui pénètre dans la cellule et l'utilise pour se multiplier et contaminer d'autres cellules.
Un virus est un minuscule parasite des cellules. Incapable de vivre seul, le virus pénètre dans la cellule et l'utilise pour se multiplier et ainsi contaminer d'autres cellules. Des maladies comme la grippe, la varicelle mais aussi le SIDA sont provoquées par des virus. Outre l'homme, les animaux, les plantes et même les bactéries peuvent être infectés par des virus.
PARASITE
on appelle parasite un métazoaire ou un protozoaire parasitant l'organisme et entraînant une parasitose (n'incluant donc ni virus (virose), ni bactérie (infection bactérienne), ni champignon (mycose) .
Exemples : plasmodies, tænias, leishmanias, sarcoptes, etc. »
Source : infirmiers.com
«Les virus, des éléments génétiques parasites
Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.
Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu'une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l'origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole... Les antibiotiques n'ont aucun effet contre le virus. »
Source : futura-sciences.com
«Définition
Les parasites sont de petits êtres vivants appartenant au règne animal, végétal, bactérien ou mycosique (champignons), qui vivent ou se développent au sein d'un organisme hôte pour survivre : ils s'y nourrissent et s'y reproduisent, ce qui peut créer des troubles plus ou moins graves chez leur hôte.
Symbiose
Parfois, les parasites sont profitables également pour l'organisme parasité : on parle alors de symbiose.
Chez l'homme
Chez l'homme, il existe différents types de parasites. Certains appartiennent à la famille des arthropodes comme les poux, des cestodes ou des nématodes, comme les vers du type ténia qui colonisent le tube digestif. D'autres, comme les organismes unicellulaires du genre plasmodium, colonisent le foie et le sang et sont responsables du paludisme. »
Source : sante-medecine.journaldesfemmes.com
«Parasite
Organisme qui vit ou se développe aux dépens de celui qui l’héberge.
Un parasite se nourrit des tissus, du sang ou des aliments de son hôte. La plupart des parasites sévissent dans les pays tropicaux, où leur présence est liée aux conditions climatiques et souvent à une hygiène déficiente des populations.
Différents types de parasite
Les parasites sont classés selon le nombre de cellules qui les constituent.
Les parasites unicellulaires, ou protozoaires , se déplacent grâce à des pseudopodes (expansions du cytoplasme) – c’est le cas des amibes, par exemple – ou, comme les trypanosomes, grâce à des flagelles (filaments mobiles). Ils se multiplient par scissiparité (division en deux parties) et/ou par reproduction sexuée, et vivent soit hors des cellules (dans le plasma), comme les trypanosomes, soit dans les cellules (à l’intérieur du cytoplasme) de l’être qui les héberge, comme les agents du paludisme (les Plasmodium) ou les toxoplasmes).
Les parasites pluricellulaires, ou métazoaires , peuvent être des vers plats de taille variable, munis de ventouses à leur extrémité antérieure et sur le corps. Ils possèdent soit un corps segmenté ressemblant à une succession d’anneaux pleins, comme les cestodes ou les ténias, soit un corps non segmenté, comme les douves et les bilharzies. Les métazoaires peuvent aussi, comme les nématodes, avoir une forme cylindrique (c’est le cas, par exemple, des ascaris ou des oxyures, vers ronds). Ces parasites vivent sous la peau ou dans l’intestin, le sang, les bronches, le foie, les reins, etc., de leur hôte.
Contamination
La contamination de l’homme par les protozoaires se fait par absorption du protozoaire, présent dans l’alimentation sous sa forme de kyste (dans une coque), ou par l’intervention d’insectes qui transmettent le parasite dans le sang par une piqûre ou le déposent sur la peau.
La contamination par les métazoaires se produit par absorption des œufs, des larves ou des embryons fixés sur les aliments, par la pénétration des larves à travers la peau ou par la piqûre des insectes vecteurs.
[…]
Virus
Agent infectieux invisible au microscope optique.
Historique
Le mot virus, qui signifie « poison » en latin, a été utilisé dans ce sens jusqu’à la fin du XIXe siècle. On constata alors qu’en solution, l’agent de la mosaïque du tabac était invisible au microscope optique et gardait sa virulence une fois filtrée, ce qui suscita la notion de « virus filtrant », ou « ultravirus ». Dans la seconde moitié du XXe siècle, les progrès de la recherche, où le microscope électronique eut une grande part, permirent une meilleure compréhension de la nature des virus. Depuis 1950 environ, le terme virus est le seul employé.
Description
Les virus se caractérisent par leur petitesse (entre 12 et 300 nanomètres), qui leur permet de traverser des filtres très fins (filtres en porcelaine). Ils sont constitués d’un seul acide nucléique, A.R.N. ou A.D.N., enfermé dans une capside (coque de protéines), le tout – appelé nucléocapside – étant entouré chez certains virus par un péplos (deuxième enveloppe, composée de lipoprotéines). Les constituants des virus s’ordonnent régulièrement selon une symétrie ou une structure cristalline qui est soit de type cubique, soit de type hélicoïdal, soit de type mixte. La présence ou l’absence d’enveloppe lipoprotéique et la structure de la nucléocapside déterminent, entre autres facteurs (nature de l’acide nucléique, taille de la nucléocapside, nature des protéines de surface, etc.), les propriétés du virus.
Propriétés
Les virus se situent à la limite de la matière inerte et de la matière vivante. Ils n’ont pas de métabolisme et diffèrent en cela fondamentalement des autres agents infectieux (bactéries, champignons microscopiques, parasites). Par conséquent, ils ne sont pas capables de produire de l’énergie pour synthétiser leurs macromolécules et se reproduire. Il leur faut, pour cela, utiliser le métabolisme des cellules vivantes qu’ils infectent. C’est ce détournement à leur profit des fonctions des cellules qui peut provoquer une maladie dans l’organisme infecté.
La façon dont la cellule réagit à la présence du virus est très variable ; aussi distingue-t-on différents types d’infection cellulaire : aiguë et cytolytique (entraînant la mort de la cellule), persistante, chronique, latente, lente ou encore transformante (cancérisation à l’échelle cellulaire).
Les virus peuvent infecter tous les organismes, animaux ou végétaux, y compris les bactéries, les champignons et les algues, chaque espèce virale étant parfaitement adaptée à son hôte et à certains tissus de cet hôte (par exemple, chez l’homme : sang, ganglions lymphatiques, peau, foie, tissu nerveux, etc.). Ils sont souvent la cause d’épidémies (grippe, fièvre jaune, sida).
La contamination peut emprunter différentes voies : voie respiratoire (grippe) ou digestive (poliomyélite), voie transcutanée, par piqûre ou morsure (rage), voie transmuqueuse, et notamment voie sexuelle (herpès, V.I.H., hépatite B ), voie sanguine (hépatites B et C, V.I.H.).
Nombre de virus sont immunogènes, c’est-à-dire qu’ils déclenchent une réponse immunitaire spécifique par l’organisme qu’ils attaquent (anticorps ou cellules cytotoxiques). S’ils se maintiennent dans l’organisme, les agents de cette réponse immunitaire (lymphocytes B et/ou T) protègent habituellement ce dernier contre une nouvelle infection par le même virus ; cela est le cas, par exemple, pour la rougeole, la rubéole et la poliomyélite, maladies dites, pour cette raison, immunisantes.
D’autre part, en introduisant leur acide nucléique dans la cellule, les virus sont capables de modifier profondément l’information génétique de celle-ci et, par exemple, d’induire sa transformation en cellule cancéreuse (virus oncogène). »
Source : Le Larousse médical
Bonne journée.
Voici plusieurs définitions qui vous aideront à distinguer ces deux agents infectieux et leurs caractéristiques respectives :
«
Minuscule parasite des cellules qui pénètre dans la cellule et l'utilise pour se multiplier et contaminer d'autres cellules.
Un virus est un minuscule parasite des cellules. Incapable de vivre seul, le virus pénètre dans la cellule et l'utilise pour se multiplier et ainsi contaminer d'autres cellules. Des maladies comme la grippe, la varicelle mais aussi le SIDA sont provoquées par des virus. Outre l'homme, les animaux, les plantes et même les bactéries peuvent être infectés par des virus.
on appelle parasite un métazoaire ou un protozoaire parasitant l'organisme et entraînant une parasitose (n'incluant donc ni virus (virose), ni bactérie (infection bactérienne), ni champignon (mycose) .
Exemples : plasmodies, tænias, leishmanias, sarcoptes, etc. »
Source : infirmiers.com
«
Le virus (qui signifie « poison » en latin) représente un agent infectieux réduit à son strict minimum : une capsule en protéines (appelée capside) protégeant un brin de matériel génétique codant pour lui-même et la capsule.
Pour se multiplier, le virus, environ vingt fois plus petit qu'une bactérie, doit rentrer dans la cellule hôte et parasiter ses fonctions de réplication. Les virus sont tous à l'origine de maladies : poliomyélite, grippe, rage, Sida, variole... Les antibiotiques n'ont aucun effet contre le virus. »
Source : futura-sciences.com
«
Les parasites sont de petits êtres vivants appartenant au règne animal, végétal, bactérien ou mycosique (champignons), qui vivent ou se développent au sein d'un organisme hôte pour survivre : ils s'y nourrissent et s'y reproduisent, ce qui peut créer des troubles plus ou moins graves chez leur hôte.
Parfois, les parasites sont profitables également pour l'organisme parasité : on parle alors de symbiose.
Chez l'homme, il existe différents types de parasites. Certains appartiennent à la famille des arthropodes comme les poux, des cestodes ou des nématodes, comme les vers du type ténia qui colonisent le tube digestif. D'autres, comme les organismes unicellulaires du genre plasmodium, colonisent le foie et le sang et sont responsables du paludisme. »
Source : sante-medecine.journaldesfemmes.com
«
Organisme qui vit ou se développe aux dépens de celui qui l’héberge.
Un parasite se nourrit des tissus, du sang ou des aliments de son hôte. La plupart des parasites sévissent dans les pays tropicaux, où leur présence est liée aux conditions climatiques et souvent à une hygiène déficiente des populations.
Les parasites sont classés selon le nombre de cellules qui les constituent.
La contamination de l’homme par les protozoaires se fait par absorption du protozoaire, présent dans l’alimentation sous sa forme de kyste (dans une coque), ou par l’intervention d’insectes qui transmettent le parasite dans le sang par une piqûre ou le déposent sur la peau.
La contamination par les métazoaires se produit par absorption des œufs, des larves ou des embryons fixés sur les aliments, par la pénétration des larves à travers la peau ou par la piqûre des insectes vecteurs.
[…]
Agent infectieux invisible au microscope optique.
Le mot virus, qui signifie « poison » en latin, a été utilisé dans ce sens jusqu’à la fin du XIXe siècle. On constata alors qu’en solution, l’agent de la mosaïque du tabac était invisible au microscope optique et gardait sa virulence une fois filtrée, ce qui suscita la notion de « virus filtrant », ou « ultravirus ». Dans la seconde moitié du XXe siècle, les progrès de la recherche, où le microscope électronique eut une grande part, permirent une meilleure compréhension de la nature des virus. Depuis 1950 environ, le terme virus est le seul employé.
Les virus se caractérisent par leur petitesse (entre 12 et 300 nanomètres), qui leur permet de traverser des filtres très fins (filtres en porcelaine). Ils sont constitués d’un seul acide nucléique, A.R.N. ou A.D.N., enfermé dans une capside (coque de protéines), le tout – appelé nucléocapside – étant entouré chez certains virus par un péplos (deuxième enveloppe, composée de lipoprotéines). Les constituants des virus s’ordonnent régulièrement selon une symétrie ou une structure cristalline qui est soit de type cubique, soit de type hélicoïdal, soit de type mixte. La présence ou l’absence d’enveloppe lipoprotéique et la structure de la nucléocapside déterminent, entre autres facteurs (nature de l’acide nucléique, taille de la nucléocapside, nature des protéines de surface, etc.), les propriétés du virus.
La façon dont la cellule réagit à la présence du virus est très variable ; aussi distingue-t-on différents types d’infection cellulaire : aiguë et cytolytique (entraînant la mort de la cellule), persistante, chronique, latente, lente ou encore transformante (cancérisation à l’échelle cellulaire).
Les virus peuvent infecter tous les organismes, animaux ou végétaux, y compris les bactéries, les champignons et les algues, chaque espèce virale étant parfaitement adaptée à son hôte et à certains tissus de cet hôte (par exemple, chez l’homme : sang, ganglions lymphatiques, peau, foie, tissu nerveux, etc.). Ils sont souvent la cause d’épidémies (grippe, fièvre jaune, sida).
La contamination peut emprunter différentes voies : voie respiratoire (grippe) ou digestive (poliomyélite), voie transcutanée, par piqûre ou morsure (rage), voie transmuqueuse, et notamment voie sexuelle (herpès, V.I.H., hépatite B ), voie sanguine (hépatites B et C, V.I.H.).
Nombre de virus sont immunogènes, c’est-à-dire qu’ils déclenchent une réponse immunitaire spécifique par l’organisme qu’ils attaquent (anticorps ou cellules cytotoxiques). S’ils se maintiennent dans l’organisme, les agents de cette réponse immunitaire (lymphocytes B et/ou T) protègent habituellement ce dernier contre une nouvelle infection par le même virus ; cela est le cas, par exemple, pour la rougeole, la rubéole et la poliomyélite, maladies dites, pour cette raison, immunisantes.
D’autre part, en introduisant leur acide nucléique dans la cellule, les virus sont capables de modifier profondément l’information génétique de celle-ci et, par exemple, d’induire sa transformation en cellule cancéreuse (virus oncogène). »
Source : Le Larousse médical
Bonne journée.
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter