Question d'origine :
Bonjour,
Comment accorde-t-on le participe passé avec le pronom "on". Par exemple, faut-il écrire "on était invité partout" ou "on était invitéS partout" ?
Merci de votre réponse
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/10/2017 à 14h47
Bonjour,
Vous pouvez au choix écrire « on était invité partout » ou « on était invités partout ». Les deux accords sont acceptés.
En effet, selon l’ouvrage de référence de Maurice Grevisse et André Goosse Le bon usage : grammaire française, « le pronom indéfini on désigne en principe un agent humain dont on ignore l’identité, c’est-à-dire le sexe et le nombre : on est venu voler à la pharmacie cette nuit. Le verbe est au singulier et l’attribut ou le participe sont au genre et nombre indifférenciés, c’est-à-dire au masculin singulier. – Mais il n’est pas rare que le pronom représente en fait une ou des personnes bien identifiées et concurrence les pronoms personnels je, tu, il, nous, vous, ils, elle, elles. Dans ce cas, si le verbe reste nécessairement au singulier, l’adjectif attribut, l’épithète détachée, le participe passé peuvent prendre le genre et le nombre correspondant au sexe et au nombre des êtres désignés.
Exemples : On [=R.Desnos et l’auteur] n’a jamais été fâchés (M. Leiris, dans Le Monde, 10 janvier 1975). - On n’est jamais allés passer nos vacances là-bas (M. Duras, Amante anglaise).
Le pluriel est logique aussi s’il y a dans le voisinage un autre pluriel en rapport avec on ; pourtant là encore on trouve parfois le singulier. […]
L’accord sylleptique est admis sans réserve par l’Académie française en 1935 quand il s’agit du genre : On n’est pas toujours jeune et belle. Pour le nombre, elle reconnaît seulement que on "s’emploie aussi, familièrement, avec le pluriel des et un nom" : on n’est pas des esclaves pour endurer de si mauvais traitements, c’est-à-dire quand l’accord est indéniable parce que phonétique (les subtilités sont réservées à l’orthographe)."
D’autres sources en ligne comme ici confirment la coexistence des deux usages : l’accord du participe passé avec le pronom « on » sujet au masculin singulier, et l’accord du participe passé avec le sujet réel désigné par « on », qui peut-être masculin singulier, féminin singulier et féminin pluriel."
Autres lectures :
- La Grammaire de la phrase / Pierre Le Goffic
- Grammaire alphabétique : La référence pour tous avec les réponses immédiates à 700 questions d'usage. / dir. Alain Bentolila
Bonne journée.
Vous pouvez au choix écrire « on était invité partout » ou « on était invités partout ». Les deux accords sont acceptés.
En effet, selon l’ouvrage de référence de Maurice Grevisse et André Goosse Le bon usage : grammaire française, « le pronom indéfini on désigne en principe un agent humain dont on ignore l’identité, c’est-à-dire le sexe et le nombre : on est venu voler à la pharmacie cette nuit. Le verbe est au singulier et l’attribut ou le participe sont au genre et nombre indifférenciés, c’est-à-dire au masculin singulier. – Mais il n’est pas rare que le pronom représente en fait une ou des personnes bien identifiées et concurrence les pronoms personnels je, tu, il, nous, vous, ils, elle, elles. Dans ce cas, si le verbe reste nécessairement au singulier, l’adjectif attribut, l’épithète détachée, le participe passé peuvent prendre le genre et le nombre correspondant au sexe et au nombre des êtres désignés.
Exemples : On [=R.Desnos et l’auteur] n’a jamais été fâchés (M. Leiris, dans Le Monde, 10 janvier 1975). - On n’est jamais allés passer nos vacances là-bas (M. Duras, Amante anglaise).
Le pluriel est logique aussi s’il y a dans le voisinage un autre pluriel en rapport avec on ; pourtant là encore on trouve parfois le singulier. […]
L’accord sylleptique est admis sans réserve par l’Académie française en 1935 quand il s’agit du genre : On n’est pas toujours jeune et belle. Pour le nombre, elle reconnaît seulement que on "s’emploie aussi, familièrement, avec le pluriel des et un nom" : on n’est pas des esclaves pour endurer de si mauvais traitements, c’est-à-dire quand l’accord est indéniable parce que phonétique (les subtilités sont réservées à l’orthographe)."
D’autres sources en ligne comme ici confirment la coexistence des deux usages : l’accord du participe passé avec le pronom « on » sujet au masculin singulier, et l’accord du participe passé avec le sujet réel désigné par « on », qui peut-être masculin singulier, féminin singulier et féminin pluriel."
Autres lectures :
- La Grammaire de la phrase / Pierre Le Goffic
- Grammaire alphabétique : La référence pour tous avec les réponses immédiates à 700 questions d'usage. / dir. Alain Bentolila
Bonne journée.
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