Question d'origine :
Bonjour,
Notre sujet de TPE porte sur les monnaies virtuelles. Connaissez vous des ouvrages sur ce sujet ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/09/2017 à 08h39
Bonjour,
Pour répondre à problématique, vous pourriez commencer par lire des articles dont celui de Jean-Marc Figuet qui explique que « L’évolution technologique a conduit à la création et à l’émergence d’une nouvelle forme de monnaies : la monnaie virtuelle ou digitale, baptisée aussi crypto-monnaie ou monnaie marchandise synthétique (Selgin, 2013). Ces monnaies électroniques sont créées à partir d’un protocole cryptographique de pair à pair, donc sans banque centrale (Narayan et al., 2016). Au sens strict du terme, il s’agit de monnaies privées au sens de Hayek (1976, p. 13) : « The further pursuit of the suggestion that government should be deprived of its monopoly of the issue of money opened the most fascinating theorical vistas and showed the possibility of arrangements which have never been considered. » Hayek envisageait qu’un agent privé puisse émettre la monnaie légale à la place de l’État. Dans le cas des monnaies virtuelles, l’émetteur n’est pas le fait d’un agent, mais d’un réseau collaboratif ouvert à tous. Plusieurs centaines de ces monnaies sont actuellement en circulation, dont litecoin, peercoin, auroracoin, dogecoin, ripple, etc. Le site coinmarket.com recense, en avril 2016, plus de six cents monnaies virtuelles dont la capitalisation avoisinerait 8 Md$. La plus importante d’entre elles est le bitcoin dont la capitalisation serait supérieure à 6 Md$. Le bitcoin a été créé en 2008 par le collectif Satoshi Nakamoto pour qui : « A purely peer-to-peer version of electronic cash would allow online payments to be sent directly from one party to another without going through a financial institution. » (Nakamoto, 2008, p. 1).
L’émergence de ces monnaies digitales constitue une innovation qui suscite l’intérêt des banquiers centraux et des régulateurs (Banque de France, 2013 ; EBA, 2014 ; BCE, 2015 ; CPMI, 2015), des banques commerciales (par exemple, Santander InnoVentures, 2015) et des économistes en tant qu’objet d’analyse (Blundell-Wignall, 2014 ; Böhme et al., 2015 ; Velde, 2015). La problématique est de définir la nature de ces crypto-monnaies et leur impact sur les systèmes monétaires et financiers contemporains ».
Source : Figuet Jean-Marc, « Bitcoin et blockchain : quelles opportunités ? », Revue d'économie financière, 2016/3 (n° 123), p. 325-338.
http://www.cairn.info/revue-d-economie- ... ge-325.htm
Consultable à partir de la base de données Cairn, disponible dans les bibliothèques municipales de Lyon.
Par ailleurs, dans le Dico des mots qui n'existent pas Olivier Talon et Gilles Vervisch définissent le bitcoin comme « la monnaie informatique générée par les ordinateurs, et les initiés ont apparemment trouvé le moyen de gagner beaucoup d’argent avec ce système. Dans le détail, comment ça marche ? Difficile à dire, et malgré les explications diverses et éparses des geeks, on a bien du mal à comprendre. Citons juste un article du Monde.fr : « Les bitcoins ne sont pas gérés par une banque centrale. Leur émission est pilotée par un programme informatique qui en génère automatiquement et à un rythme décroissant, jusqu’à ce que leur montant, aujourd’hui de 12 millions, atteigne 21 millions. Là ou les choses se compliquent, c’est que cet algorithme fonctionne grâce à des passionnés d’informatique, surnommés « mineurs ». Ces quasi-professionnels du genre mettent la puissance de calcul de leur ordinateur au service du réseau. Chaque fois que leur ordinateur résout un certain nombre d’équations complexes, ils reçoivent une poignée de bitcoins en récompense, qu’ils dépensent, revendent ou convertissent en euros ». (Lemonde.fr, 06/04/2014) (…) tout ce qu’on sait, c’est que le caractère très virtuel des bitcoins les rned volatils : en février 2014, la plate-forme Mt Gox basée au Japon qui représentait plus ou moins une banque de bitcoins a fait faillite (/…) cette monnaie virtuelle apparue en 2009 pourrait donc bien disparaître …. »
Le bitcoin n’est pas sans poser de problème comme le rappelle Sandra Moatti :
« Monnaie du crime, actif spéculatif et solution de paiement innovante, bitcoin est tout cela à la fois. Décryptage d'une monnaie virtuelle controversée.
Le 2 octobre 2013, le site Silk Road, véritable supermarché de la drogue en ligne, était fermé et son fondateur arrêté. Cet "e-bay du vice" aurait réalisé 1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires en deux ans et demi. Ou plus exactement 9,5 millions de bitcoins, la monnaie virtuelle utilisée sur ce site.
Bitcoin ? Depuis quelques mois, cet ovni monétaire défraye la chronique. Pour ses détracteurs, ce n'est qu'une invention astucieuse, mais nuisible, destinée à enrichir une poignée de geeks et à masquer des activités frauduleuses. Pour ses défenseurs, il incarne au contraire une véritable révolution monétaire capable de bouleverser nos modes de paiements.
Enfant terrible de l'ingénierie informatique et de l'idéologie libertarienne, bitcoin désigne un système de paiement totalement décentralisé, capable de fonctionner théoriquement sans l'intervention des banques et des Etats. En pratique, ses usages se cherchent encore : monnaie du crime, actif spéculatif, solution de paiement innovante, il est tout cela à la fois. Mais il ne survivra que s'il dépasse ses contradictions.
une monnaie entre pairs
Qu'es aquò ? Bitcoin, c'est avant tout un protocole informatique conçu par un personnage mystérieux, caché sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Fin 2008, il présente une solution au problème suivant : comment effectuer des paiements en ligne en se passant d'un tiers de confiance ? Dans le système monétaire classique, ce sont les banques qui tiennent le compte de toutes les transactions. Dans le système bitcoin, ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui valident les transactions publiées sur un réseau de pair-à-pair. Une technologie cryptographique complexe garantit la sécurité du système, ainsi que l'anonymat des parties.
Evolution du cours du bitcoin
Circulant sans intermédiaire, la monnaie cryptée se passe aussi d'émetteur : la création des unités de compte, les bitcoins, est prédéterminée par le protocole. Elle récompense les participants qui consacrent la puissance de calcul de leurs ordinateurs au processus de validation des transactions. On les appelle les "mineurs", une allusion à l'or, dont le système s'inspire. Car le stock de bitcoins est limité : l'émission monétaire doit diminuer de moitié tous les quatre ans, pour atteindre un plafond de 21 millions aux alentours de 2040. Un peu plus de 11 millions de bitcoins ont déjà été émis.
L'autre manière de se procurer des bitcoins est de les acquérir sur une des plates-formes Internet où ils s'échangent contre de nombreuses devises officielles selon un taux de change qui varie en fonction de l'offre et de la demande. C'est une différence majeure avec les autres monnaies virtuelles [1][1] Monnaies virtuelles : monnaies circulant sur Internet,... qui, elles, ne sont pas, ou seulement partiellement, convertibles. Le bitcoin se pose ainsi d'emblée en challenger des monnaies officielles. »
Source : Moatti Sandra, « Internet : quel avenir pour le bitcoin ? », Alternatives économiques, 2013/12 (N° 330), p. 45-45. URL : http://www.cairn.info/magazine-alternat ... age-45.htm
Vous trouverez divers articles sur la base de données cairn dont :
• Moatti Sandra, « Monnaie 2.0 », Alternatives économiques, 2012/2 (N° 310), p. 48-48. URL : http://www.cairn.info/magazine-alternat ... age-48.htm
• La revue L'Économie politique 2017/3 (N° 75) consacre un numéro à L’argent 2.0
Vous pourrez poursuivre par des ouvrages que nous ne possédons pas à la bibliothèque municipale de Lyon et que nous n’avons donc pas pu consulter (et donc vérifier la teneur des propos) :
• Les moyens de paiement / Jean-Pierre Toernig, François Brion, 2015 : Tous les outils de paiement utilisés quotidiennement sont ici présentés, qu'il s'agisse des paiements de proximité (monnaie fiduciaire, chèque, carte) ou des paiements à distance (virements, prélèvements, TIP, effets de commerce, mandats). Une grande place est également accordée aux circuits automatisés, aux mécanismes de la monnaie virtuelle.
• Nouvelles monnaies : les enjeux macro-économiques, financiers et sociétaux : mandature 2010-2015, séance du 15 avril 2015 / avis du Conseil économique, social et environnemental, présenté par Pierre-Antoine Gailly, 2015 : Après une brève présentation des théories économiques et un état des lieux, ce rapport examine les conséquences des nouvelles monnaies sur la société, l'individu, l'économie, et au plan de la régulation.
• L'argent sans foi ni loi / Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, conversation avec Régis Meyran, 2012 (existe une réedition de 2017) : analysant l'avènement de l'argent virtuel, coupé du corps social, évoquant la mise en scène de la richesse, l'ouvrage analyse la nature de la valeur de l'argent aujourd'hui afin de savoir s'il constitue désormais la seule finalité existentielle.
• La monnaie virtuelle qui nous fait vivre : l'économie à l'épreuve de l'innovation financière / Jean-François Serval, Jean-Pascal Tranié, préface de Christine Lagarde, 2011 : L'innovation financière et le contournement des normes comptables ont entraîné la création d'une grande quantité d'argent virtuel qui remet en cause la stabilité du système monétaire international. Les auteurs montrent comment cette nouvelle monnaie a modifié les économies des pays développés et proposent des pistes concrètes pour mieux l'estimer et l'encadrer.
• L'utopie de la monnaie immatérielle / Laurence Raineau, 2004 : Montre que la particularité de la monnaie contemporaine, de plus en plus virtuelle et électronique, est d'avoir pu s'autonomiser de la matière sans pour autant être devenue complètement immatérielle. L'étude des formes contemporaines de l'argent laisse entrevoir le rapport de notre société à la matière.
En effectuant des recherches sur internet avec bitcoin vous trouverez d’autres références comme Le bitcoin contre la révolution des communs
Par ailleurs, la consultation de la base de données Europresse vous permettra de retrouver tous les articles de presse portant sur cette thématique.
Pour finir, sachez qu’il existe des travaux universitaires sur cette question et ce même si leur lecture est vraisemblablement trop complexe pour des élèves de lycée.
• Les monnaies virtuelles / Thibaud Guillebon ; sous la direction de Ronan Raffray, Mémoire ou thèse, Université de Bordeaux, 2015.
• Le développement des monnaies virtuelles et leur régulation : enjeux et perspectives / Estelle Gille ; sous la direction de Michel Storck
Mémoire ou thèse, Université de Strasbourg, 2017.
Pour répondre à problématique, vous pourriez commencer par lire des articles dont celui de Jean-Marc Figuet qui explique que « L’évolution technologique a conduit à la création et à l’émergence d’une nouvelle forme de monnaies : la monnaie virtuelle ou digitale, baptisée aussi crypto-monnaie ou monnaie marchandise synthétique (Selgin, 2013). Ces monnaies électroniques sont créées à partir d’un protocole cryptographique de pair à pair, donc sans banque centrale (Narayan et al., 2016). Au sens strict du terme, il s’agit de monnaies privées au sens de Hayek (1976, p. 13) : « The further pursuit of the suggestion that government should be deprived of its monopoly of the issue of money opened the most fascinating theorical vistas and showed the possibility of arrangements which have never been considered. » Hayek envisageait qu’un agent privé puisse émettre la monnaie légale à la place de l’État. Dans le cas des monnaies virtuelles, l’émetteur n’est pas le fait d’un agent, mais d’un réseau collaboratif ouvert à tous. Plusieurs centaines de ces monnaies sont actuellement en circulation, dont litecoin, peercoin, auroracoin, dogecoin, ripple, etc. Le site coinmarket.com recense, en avril 2016, plus de six cents monnaies virtuelles dont la capitalisation avoisinerait 8 Md$. La plus importante d’entre elles est le bitcoin dont la capitalisation serait supérieure à 6 Md$. Le bitcoin a été créé en 2008 par le collectif Satoshi Nakamoto pour qui : « A purely peer-to-peer version of electronic cash would allow online payments to be sent directly from one party to another without going through a financial institution. » (Nakamoto, 2008, p. 1).
L’émergence de ces monnaies digitales constitue une innovation qui suscite l’intérêt des banquiers centraux et des régulateurs (Banque de France, 2013 ; EBA, 2014 ; BCE, 2015 ; CPMI, 2015), des banques commerciales (par exemple, Santander InnoVentures, 2015) et des économistes en tant qu’objet d’analyse (Blundell-Wignall, 2014 ; Böhme et al., 2015 ; Velde, 2015). La problématique est de définir la nature de ces crypto-monnaies et leur impact sur les systèmes monétaires et financiers contemporains ».
Source : Figuet Jean-Marc, « Bitcoin et blockchain : quelles opportunités ? », Revue d'économie financière, 2016/3 (n° 123), p. 325-338.
http://www.cairn.info/revue-d-economie- ... ge-325.htm
Consultable à partir de la base de données Cairn, disponible dans les bibliothèques municipales de Lyon.
Par ailleurs, dans le Dico des mots qui n'existent pas Olivier Talon et Gilles Vervisch définissent le bitcoin comme « la monnaie informatique générée par les ordinateurs, et les initiés ont apparemment trouvé le moyen de gagner beaucoup d’argent avec ce système. Dans le détail, comment ça marche ? Difficile à dire, et malgré les explications diverses et éparses des geeks, on a bien du mal à comprendre. Citons juste un article du Monde.fr : « Les bitcoins ne sont pas gérés par une banque centrale. Leur émission est pilotée par un programme informatique qui en génère automatiquement et à un rythme décroissant, jusqu’à ce que leur montant, aujourd’hui de 12 millions, atteigne 21 millions. Là ou les choses se compliquent, c’est que cet algorithme fonctionne grâce à des passionnés d’informatique, surnommés « mineurs ». Ces quasi-professionnels du genre mettent la puissance de calcul de leur ordinateur au service du réseau. Chaque fois que leur ordinateur résout un certain nombre d’équations complexes, ils reçoivent une poignée de bitcoins en récompense, qu’ils dépensent, revendent ou convertissent en euros ». (Lemonde.fr, 06/04/2014) (…) tout ce qu’on sait, c’est que le caractère très virtuel des bitcoins les rned volatils : en février 2014, la plate-forme Mt Gox basée au Japon qui représentait plus ou moins une banque de bitcoins a fait faillite (/…) cette monnaie virtuelle apparue en 2009 pourrait donc bien disparaître …. »
Le bitcoin n’est pas sans poser de problème comme le rappelle Sandra Moatti :
« Monnaie du crime, actif spéculatif et solution de paiement innovante, bitcoin est tout cela à la fois. Décryptage d'une monnaie virtuelle controversée.
Le 2 octobre 2013, le site Silk Road, véritable supermarché de la drogue en ligne, était fermé et son fondateur arrêté. Cet "e-bay du vice" aurait réalisé 1,2 milliard de dollars de chiffre d'affaires en deux ans et demi. Ou plus exactement 9,5 millions de bitcoins, la monnaie virtuelle utilisée sur ce site.
Bitcoin ? Depuis quelques mois, cet ovni monétaire défraye la chronique. Pour ses détracteurs, ce n'est qu'une invention astucieuse, mais nuisible, destinée à enrichir une poignée de geeks et à masquer des activités frauduleuses. Pour ses défenseurs, il incarne au contraire une véritable révolution monétaire capable de bouleverser nos modes de paiements.
Enfant terrible de l'ingénierie informatique et de l'idéologie libertarienne, bitcoin désigne un système de paiement totalement décentralisé, capable de fonctionner théoriquement sans l'intervention des banques et des Etats. En pratique, ses usages se cherchent encore : monnaie du crime, actif spéculatif, solution de paiement innovante, il est tout cela à la fois. Mais il ne survivra que s'il dépasse ses contradictions.
une monnaie entre pairs
Qu'es aquò ? Bitcoin, c'est avant tout un protocole informatique conçu par un personnage mystérieux, caché sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Fin 2008, il présente une solution au problème suivant : comment effectuer des paiements en ligne en se passant d'un tiers de confiance ? Dans le système monétaire classique, ce sont les banques qui tiennent le compte de toutes les transactions. Dans le système bitcoin, ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui valident les transactions publiées sur un réseau de pair-à-pair. Une technologie cryptographique complexe garantit la sécurité du système, ainsi que l'anonymat des parties.
Evolution du cours du bitcoin
Circulant sans intermédiaire, la monnaie cryptée se passe aussi d'émetteur : la création des unités de compte, les bitcoins, est prédéterminée par le protocole. Elle récompense les participants qui consacrent la puissance de calcul de leurs ordinateurs au processus de validation des transactions. On les appelle les "mineurs", une allusion à l'or, dont le système s'inspire. Car le stock de bitcoins est limité : l'émission monétaire doit diminuer de moitié tous les quatre ans, pour atteindre un plafond de 21 millions aux alentours de 2040. Un peu plus de 11 millions de bitcoins ont déjà été émis.
L'autre manière de se procurer des bitcoins est de les acquérir sur une des plates-formes Internet où ils s'échangent contre de nombreuses devises officielles selon un taux de change qui varie en fonction de l'offre et de la demande. C'est une différence majeure avec les autres monnaies virtuelles [1][1] Monnaies virtuelles : monnaies circulant sur Internet,... qui, elles, ne sont pas, ou seulement partiellement, convertibles. Le bitcoin se pose ainsi d'emblée en challenger des monnaies officielles. »
Source : Moatti Sandra, « Internet : quel avenir pour le bitcoin ? », Alternatives économiques, 2013/12 (N° 330), p. 45-45. URL : http://www.cairn.info/magazine-alternat ... age-45.htm
Vous trouverez divers articles sur la base de données cairn dont :
• Moatti Sandra, « Monnaie 2.0 », Alternatives économiques, 2012/2 (N° 310), p. 48-48. URL : http://www.cairn.info/magazine-alternat ... age-48.htm
• La revue L'Économie politique 2017/3 (N° 75) consacre un numéro à L’argent 2.0
Vous pourrez poursuivre par des ouvrages que nous ne possédons pas à la bibliothèque municipale de Lyon et que nous n’avons donc pas pu consulter (et donc vérifier la teneur des propos) :
• Les moyens de paiement / Jean-Pierre Toernig, François Brion, 2015 : Tous les outils de paiement utilisés quotidiennement sont ici présentés, qu'il s'agisse des paiements de proximité (monnaie fiduciaire, chèque, carte) ou des paiements à distance (virements, prélèvements, TIP, effets de commerce, mandats). Une grande place est également accordée aux circuits automatisés, aux mécanismes de la monnaie virtuelle.
• Nouvelles monnaies : les enjeux macro-économiques, financiers et sociétaux : mandature 2010-2015, séance du 15 avril 2015 / avis du Conseil économique, social et environnemental, présenté par Pierre-Antoine Gailly, 2015 : Après une brève présentation des théories économiques et un état des lieux, ce rapport examine les conséquences des nouvelles monnaies sur la société, l'individu, l'économie, et au plan de la régulation.
• L'argent sans foi ni loi / Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, conversation avec Régis Meyran, 2012 (existe une réedition de 2017) : analysant l'avènement de l'argent virtuel, coupé du corps social, évoquant la mise en scène de la richesse, l'ouvrage analyse la nature de la valeur de l'argent aujourd'hui afin de savoir s'il constitue désormais la seule finalité existentielle.
• La monnaie virtuelle qui nous fait vivre : l'économie à l'épreuve de l'innovation financière / Jean-François Serval, Jean-Pascal Tranié, préface de Christine Lagarde, 2011 : L'innovation financière et le contournement des normes comptables ont entraîné la création d'une grande quantité d'argent virtuel qui remet en cause la stabilité du système monétaire international. Les auteurs montrent comment cette nouvelle monnaie a modifié les économies des pays développés et proposent des pistes concrètes pour mieux l'estimer et l'encadrer.
• L'utopie de la monnaie immatérielle / Laurence Raineau, 2004 : Montre que la particularité de la monnaie contemporaine, de plus en plus virtuelle et électronique, est d'avoir pu s'autonomiser de la matière sans pour autant être devenue complètement immatérielle. L'étude des formes contemporaines de l'argent laisse entrevoir le rapport de notre société à la matière.
En effectuant des recherches sur internet avec bitcoin vous trouverez d’autres références comme Le bitcoin contre la révolution des communs
Par ailleurs, la consultation de la base de données Europresse vous permettra de retrouver tous les articles de presse portant sur cette thématique.
Pour finir, sachez qu’il existe des travaux universitaires sur cette question et ce même si leur lecture est vraisemblablement trop complexe pour des élèves de lycée.
• Les monnaies virtuelles / Thibaud Guillebon ; sous la direction de Ronan Raffray, Mémoire ou thèse, Université de Bordeaux, 2015.
• Le développement des monnaies virtuelles et leur régulation : enjeux et perspectives / Estelle Gille ; sous la direction de Michel Storck
Mémoire ou thèse, Université de Strasbourg, 2017.
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