Autoroute = bleu ; Nationale = vert
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 25/08/2017 à 19h30
868 vues
Question d'origine :
Bonjour, pourquoi les panneaux de directions d'autoroute sont-ils bleus ? Et les panneaux de direction de route nationale verts ? Et pourquoi pas l'inverse ?
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 28/08/2017 à 12h59
Bonjour,
Une question similaire a été posée en 2013 à nos collègues genevois du service InterroGE. En effet la Suisse a adopté le système inverse de la France : les panneaux bleus pour les routes principales et verts pour les autoroutes et semi-autoroutes.
Leur réponse met en avant une répartition équilibrée en Europe entre le choix du bleu ou du vert pour les panneaux autoroutiers :
Un extrait de la réponse commente cette répartition :
« Il n'existe pas de normes internationales prescrivant le vert pour les panneaux sur les routes principales et le bleu pour ceux qui concernent les autoroutes ou semi-autoroutes. En Europe, l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne et le Portugal utilisent le bleu pour la signalisation autoroutière, tandis que, entre autres, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Hongrie, l'Italie, la Russie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Tchéquie ont opté pour le vert. En raison de cette répartition assez bien équilibrée, il n'a pas été possible par la suite de se mettre d'accord pour une solution uniforme, d'autant que les adaptations entraîneraient des coûts énormes, puisqu'il faudrait aussi changer tous les panneaux sur les routes principales, voire sur les routes secondaires. »
La Convention internationale sur la signalisation routière de 1968 laisse en effet le choix entre les couleurs verte et bleue pour la signalisation des routes principales et des autoroutes.
Nous supposons que, à l'instar de la Suisse, la France a privilégié l'option permettant de conserver la signalisation existante. Nos recherches ne nous ont toutefois pas permis de le confirmer, et nous ne trouvons pas d'informations précises sur les panneaux de signalisation des routes et autoroutes avant 1968. Voici tout de même quelques éléments que nous retenons de nos recherches :
En France, avant la convention de 1968, le TCF (Touring Club de France) a établi un inventaire général de la signalisation existante afin de procéder à une unification. Le résultat fut la circulaire interministérielle du 2 avril 1930, qui fixa le statut de la signalisation routière.
« Elle distinguait les panneaux de type A, directions et distances, les signaux de type B, obstacles, les panneaux de type C, priorités aux carrefours, et les panneaux de type D, entrées et sorties des agglomérations, à côté de divers panneaux spéciaux […]. »
Source : Les routes de France du XXe siècle, Georges Reverdy
Cette circulaire est antérieure à l’ouverture de la première autoroute française, pour laquelle il faut attendre 1946 bien qu’une étude ait été réalisée dès 1927.
Bonne journée.
Une question similaire a été posée en 2013 à nos collègues genevois du service InterroGE. En effet la Suisse a adopté le système inverse de la France : les panneaux bleus pour les routes principales et verts pour les autoroutes et semi-autoroutes.
Leur réponse met en avant une répartition équilibrée en Europe entre le choix du bleu ou du vert pour les panneaux autoroutiers :
Un extrait de la réponse commente cette répartition :
« Il n'existe pas de normes internationales prescrivant le vert pour les panneaux sur les routes principales et le bleu pour ceux qui concernent les autoroutes ou semi-autoroutes. En Europe, l'Allemagne, l'Autriche, l'Espagne, la France, la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne et le Portugal utilisent le bleu pour la signalisation autoroutière, tandis que, entre autres, la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Hongrie, l'Italie, la Russie, la Slovaquie, la Suède, la Suisse et la Tchéquie ont opté pour le vert. En raison de cette répartition assez bien équilibrée, il n'a pas été possible par la suite de se mettre d'accord pour une solution uniforme, d'autant que les adaptations entraîneraient des coûts énormes, puisqu'il faudrait aussi changer tous les panneaux sur les routes principales, voire sur les routes secondaires. »
La Convention internationale sur la signalisation routière de 1968 laisse en effet le choix entre les couleurs verte et bleue pour la signalisation des routes principales et des autoroutes.
Nous supposons que, à l'instar de la Suisse, la France a privilégié l'option permettant de conserver la signalisation existante. Nos recherches ne nous ont toutefois pas permis de le confirmer, et nous ne trouvons pas d'informations précises sur les panneaux de signalisation des routes et autoroutes avant 1968. Voici tout de même quelques éléments que nous retenons de nos recherches :
En France, avant la convention de 1968, le TCF (Touring Club de France) a établi un inventaire général de la signalisation existante afin de procéder à une unification. Le résultat fut la circulaire interministérielle du 2 avril 1930, qui fixa le statut de la signalisation routière.
« Elle distinguait les panneaux de type A, directions et distances, les signaux de type B, obstacles, les panneaux de type C, priorités aux carrefours, et les panneaux de type D, entrées et sorties des agglomérations, à côté de divers panneaux spéciaux […]. »
Source : Les routes de France du XXe siècle, Georges Reverdy
Cette circulaire est antérieure à l’ouverture de la première autoroute française, pour laquelle il faut attendre 1946 bien qu’une étude ait été réalisée dès 1927.
Bonne journée.
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