Dumas père et Jacques Arago dans "Lyon, vu de Fourvière"
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 24/08/2017 à 03h47
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Question d'origine :
Cher Guichet,
Dans l’ouvrage édité et publié par Boitel, « Lyon vu de Fourvière », se trouvent un article de Jacques Arago, intitulé « Vos femmes », et un autre provenant des « Impressions de voyage en Suisse » d’Alexandre Dumas père. Ces deux textes se recoupent, mais le deuxième a été édité, comme en témoigne une série de pointillés.
Dans « Les Impressions en Suisse », Dumas faisait part d’une anecdote entre un négociant et sa fille lors d’une représentation d’Antony. Chez Dumas, ce dialogue était écrit à sa propre gloire (la fille, émue, est en pleurs). Boitel retire cette anecdote, mais on la retrouve dans le chapitre d’Arago, qui tend à dénigrer Dumas (la fille et le père sortent du théâtre en se moquant du dramaturge).
Savez-vous qui a écrit cette anecdote en premier ?
En vous remerciant de l’aide que vous voudrez bien m’apporter, R.
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 25/08/2017 à 11h29
Bonjour,
Votre question est très pointue…nous n’avons pas été en mesure de répondre sans l’aide du Musée Alexandre Dumas et de Monsieur Schopp, spécialiste du même auteur.
Pourtant nous avons consulté l'ouvrage
Jacques Arago et Alexandre Dumas étaient amis. Ils ont fréquenté les mêmes cercles intellectuels, comme en témoigne ce passage de la Revue du Lyonnais La vie et l’œuvre de Léon Boitel (article série 6 - n°1-4, 1921, p. 113) .
« Et voilà que justement, en 1829, son père l'envoie [Léon Boitel] à Paris pour l'éloigner de quelque amourette à ce qu'il semble mais surtout de ce petit groupe d'amis lyonnais qui fréquente avec lui les Valmore et partage ses enthousiasmes et ses ambitions littéraires : Emile Prudhon, Etienne-François Coignet, Michel-Ange Périer, Sébastien Kauffmann. « Enfin, vous connaissez Paris ! » lui écrit Mme Desbordes-Valmore qui lui adresse sa lettre, le 22 juillet 1829, rue Saint-Jacques, 185, et lui fait connaître ses amis : Alexandre Dumas, Michelet, Jacques Arago, Mme Paradol. Ce premier séjour dans la capitale paraît n'avoir été qu'un voyage et, six mois plus tard, Léon Boitel est « en exil » à Rive-de-Gier, chez M. Bal pharmacien, sans doute le successeur de son père. Ce qui ne l'empêche pas de donner des vers au Caveau lyonnais, recueil imprimé par la « Société Epicurienne de Lyon » dont il est membre titulaire. »
Voici ce que Monsieur Schopp a bien voulu nous indiquer :
«
L’allusion aux Impressions de voyage est chronologiquement à sa place, lorsqu’on se souvient de la publication d’extraits de cet ouvrage dans la Revue des Deux Mondes
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