Question d'origine :
Bonjour,
je ne sais pas si cette question pourra être traitée par votre service, mais je tente...???
Je voudrais savoir quelle défintion on peut donner à un traumtisme crânien et quels sont les décits neurologiques et psychologiques associés à ce type de handicap.
Si vous avez la possibilité de donner des références bibliographiques, je suis intéressée.
Merci par avance.
Céline
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 27/05/2005 à 14h11
Définition du traumatisme crânien
Lors d’une chute, ou d’un choc, la boîte crânienne protège le cerveau.à la manière d’un casque de motard, l’ensemble des lésions que subit alors le crâne est appelé traumatisme crânien. Ces lésions sont physiques et mécaniques :
- Le coup fait refluer la masse crânienne et provoque une diffusion des lésions. C'est la commotion.
- Le choc fait tourner la masse cérébrale et provoque un arrachement vasculaire avec saignement : l'hémorragie comprime et altère la substance cérébrale ; la perte de conscience est plus ou moins reportée selon la vitesse de l'écoulement (elle peut être précédée de somnolence, vomissement, absence ou fourmillement). C'est la contusion, avec une lésion localisé.
L’évolution du traumatisme crânien s’étale sur des années, pour les personnes les plus touchées, il n’y a malheureusement aucune certitude sur la récupération totale des facultés du blessé. Chaque TC est différent.
Quatre étapes se succèdent :
- la période aiguë (réanimation et soins intensifs) ;
- la période d'éveil avec retour progressif ponctué de phases de stagnation et de régression, troubles du langage et de la conscience ;
- la période de réadaptation avec la régression plus ou moins longue des troubles de la période précédente ;
- la période de réinsertion familiale et sociale quand ont été récupérés les principaux moyens fonctionnels.
Le coma pourrait être comparé à la réaction de protection du cerveau, due aux surpressions sanguines dans la boite crânienne. Chaque coma est unique, et engendre des complications différentes suivant l’âge des personnes traumatisées, le type de choc, la profondeur du coma et sa durée…
Toutefois, on peut donner à titre indicatif une échelle
niveau 1 (ou coma vigile) : le sujet réagit à la stimulation ;
niveau 2 : le sujet ne réagit pas immédiatement à la stimulation ;
niveau 3 : il n'y a plus d'ouverture des yeux mais demeure encore une possibilité de gestualité ;
niveau 4 (ou coma carus) : il n'y a plus de réaction aux stimulations ; la respiration est assistée du fait d'encombrements de l'appareil respiratoire ; mais comme pour l'échelon 3, il y a encore activité cérébrale, même si elle est perturbée et si les fonctions végétatives sont lésées.
Au-delà, le coma est dit "dépassé" : l'électroencéphalogramme est plat, la respiration autonome est impossible. Le corps est susceptible de constituer une source de prélèvements d'organes.
Le bilan
On ne peut poser de pronostic sérieux avant 6 mois. De même, tout espoir est possible durant une période de 3 ans. Entrent en jeu, tant les séquelles physiques comme, par exemple, les lésions articulaires, que les séquelles neuropsychiques.
Sur le site de l'AFTC, vous trouverez des informations sur les séquelles et les causes du traumatisme crânien ainsi que des témoignages.
Le CISMEF, catalogue des sites médicaux francophones, propose une sélection de liens internet sur le thème du traumatisme crânien.
Vous pouvez également consulter à la bibliothèque municipale de Lyon :
- La base de données Repère, qui vous fournira des références bibliographiques sur votre sujet
- Le bébé secoué [Livre] : le traumatisme crânien du nourrisson
- Des Adolescents au cerveau meurtri [Livre] : approche neuropsychopédagogique du traumatisme crânien
De plus, nous vous renvoyons à la réponse donnée par le Guichet du savoir sur les séquelles cognitives liés aux traumatismes crâniens.
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