Question d'origine :
bonjour,
je suis appelée dans mon travail à effectuer un estempillage des documents d'une bibliothèque très modeste. Il s'agit d'un lot en vrac qui n'est pas organisé ni classé.
pourrez vous me donner une fiche pratique pour me faciliter cette tâche à laquelle je ne suis pas initiée?
Merci.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/08/2017 à 09h30
Bonjour,
Le Memento du bibliothécaire apporte des précisions sur le traitement matériel du document et note qu’avant l’estampillage, il faut procéder à la collation c'est-à-dire la vérification de l’état du matériel (pages manquantes, arrachées, abîmées ..)
Il faudra ensuite s’atteler à l’estampillage qui « consiste à apposer sur le document, par perforation, relief ou encre, le cachet (estampille) de la bibliothèque pour indiquer qu’il fait partie de la collection. Les imprimés sont estampillés sur la page de titre et peuvent l’être sur la tranche et sur certaines pages déterminées par l’établissement. On peut également estampiller les illustrations, les hors-textes, le matériel d’accompagnement.
Pour les supports audiovisuels et numériques, on appliquera une étiquette comportant le cachet de la bibliothèque sur le support et son boîtier. L’estampillage s’effectue le plus tôt possible dans le circuit du document pour limiter les vols et la revente ».
Puis procéder à l’équipement :
« Tous les documents doivent être équipés en vue d’un usage collectif ; La cote qui permet le classement doit être apposée de façon visible, toujours à la même hauteur. Pour les ouvrages classés verticalement, l’étiquette est placée en bas du dos. Pour les albums et les bandes dessinées, les compacts disques, les DVd, classés dans des bacs en présentation frontale, on choisira de placer l’étiquette sur la première de couverture ou sur le boîtier, en haut à droite.
Cette étiquette autocollante peut être réalisée à l’aide d’une titreuse ou générée par le système informatique. Il faudra veiller à choisir un matériel (papier encre) permettant une lisibilité et une durée prolongée.
Les livres sont couverts d’une protection plastique transparente, adhésive ou non, afin de prolonger leur usage. Il faut veiller à ne pas dénaturer le document qui doit garder son aspect d’origine : on peut ainsi choisir de conserver les jaquettes de l’éditeur en les découpant et en les collant sur les plats du livre…. »
l’Enssib fournit des fiches pratiques sur l’estampillage et le traitement du document et répond à la question des dispositifs de marquage des livres qui devraient vous aider.
Enfin, n’hésitez pas à poser votre question au service Questions ? Réponses ! de l’Enssib qui répond gratuitement aux questions dans le domaine des sciences de l'information et des bibliothèques.
Le Memento du bibliothécaire apporte des précisions sur le traitement matériel du document et note qu’avant l’estampillage, il faut procéder à la collation c'est-à-dire la vérification de l’état du matériel (pages manquantes, arrachées, abîmées ..)
Il faudra ensuite s’atteler à l’estampillage qui « consiste à apposer sur le document, par perforation, relief ou encre, le cachet (estampille) de la bibliothèque pour indiquer qu’il fait partie de la collection. Les imprimés sont estampillés sur la page de titre et peuvent l’être sur la tranche et sur certaines pages déterminées par l’établissement. On peut également estampiller les illustrations, les hors-textes, le matériel d’accompagnement.
Pour les supports audiovisuels et numériques, on appliquera une étiquette comportant le cachet de la bibliothèque sur le support et son boîtier. L’estampillage s’effectue le plus tôt possible dans le circuit du document pour limiter les vols et la revente ».
Puis procéder à l’équipement :
« Tous les documents doivent être équipés en vue d’un usage collectif ; La cote qui permet le classement doit être apposée de façon visible, toujours à la même hauteur. Pour les ouvrages classés verticalement, l’étiquette est placée en bas du dos. Pour les albums et les bandes dessinées, les compacts disques, les DVd, classés dans des bacs en présentation frontale, on choisira de placer l’étiquette sur la première de couverture ou sur le boîtier, en haut à droite.
Cette étiquette autocollante peut être réalisée à l’aide d’une titreuse ou générée par le système informatique. Il faudra veiller à choisir un matériel (papier encre) permettant une lisibilité et une durée prolongée.
Les livres sont couverts d’une protection plastique transparente, adhésive ou non, afin de prolonger leur usage. Il faut veiller à ne pas dénaturer le document qui doit garder son aspect d’origine : on peut ainsi choisir de conserver les jaquettes de l’éditeur en les découpant et en les collant sur les plats du livre…. »
l’Enssib fournit des fiches pratiques sur l’estampillage et le traitement du document et répond à la question des dispositifs de marquage des livres qui devraient vous aider.
Enfin, n’hésitez pas à poser votre question au service Questions ? Réponses ! de l’Enssib qui répond gratuitement aux questions dans le domaine des sciences de l'information et des bibliothèques.
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/08/2017 à 09h50
Bonjour,
En guise de complément, le service de l'équipement de la bibliothèque municipale de Lyon, que nous tenons à remercier, recommande de ne pas estampiller les supports glacés pour éviter que le tampon bave et suggère d'utiliser des étiquettes à cet effet, préalablement estampillées.
Pour conclure, chaque bibliothèque a ses habitudes.
En guise de complément, le service de l'équipement de la bibliothèque municipale de Lyon, que nous tenons à remercier, recommande de ne pas estampiller les supports glacés pour éviter que le tampon bave et suggère d'utiliser des étiquettes à cet effet, préalablement estampillées.
Pour conclure, chaque bibliothèque a ses habitudes.
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