Question d'origine :
Bonjour,
je désirerai pouvoir contacter si il y a encore de survivants, les prisonniers qui ont connu mon père il était 2ème classe, 105eR.A. quand fut fait prisonnier , il faisait partie de la lite officielle 97.lieu Honenstein, il a été aussi à Villach, et aussi a travaillé je crois dans les fermes.
Je voudrais savoir qui était la famille pour laquelle il travaillait.
Je suis née en 1946 à son retour de captivité quand il a été libéré, ma mère était sa marraine de guerre.
Quand je suis née normalement je ne devait pas vivre quatre jours après on m'a ondoyée, par miracle j'ai survécu, ma mère étant malade j'était élevée par mon parrain médecin chirurgien en Italie, j'ai perdu ma mère à 4 ans et mon père est décédé de suite de la guerre le 17 juin 1956.
Etant en Italie je n'ai pas connu mon père à cette époque et je souhaiterai connaître cette partie de sa vie.
J'ai récupéré des photos que mon père envoyait où il est photographié avec ses camarades d'armée je vais essayer de la scanner et la mettre sur le site. Ainsi si quelqu'un reconnais une personne de sa famille on pourra s'échanger des photos.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 27/07/2017 à 13h57
Bonjour,
A noter tout d’abord une interrogation à la lecture de votre énoncé : Honenstein ou Hohenstein, en Pologne (Prusse orientale à l’époque), abritait, semble-t-il, le Stalag 1B ; le Stalag XVII A se trouvait lui à Kaisersteinbruch en Autriche à côté de Vienne, ce qu’indique d’ailleurs la page 64 du n° 97, où figure le nom de votre père, de la Liste officielle des prisonniers de guerre français sur Gallica. Mais peut-être votre père a-t-il changé de stalag.
Plusieurs pistes ensuite s’offrent à vous :
- Si vous voulez faire une recherche approfondie, il faudra passer par les centres d’Archives.
Aux Archives Nationales, le FONDS DE L’AMICALE DES ANCIENS PRISONNIERS DE GUERRE DES STALAGS XVII A, XVII B ET 398, Répertoire numérique détaillé des cotes 72AJ/2867 à 72AJ/2872, qui pourra vous renseigner sur la vie dans ces camps.
Voir aussi la fiche de recherche Les prisonniers de guerre français sous le IIIe Reich, qui vous propose d'autres fonds à explorer.
Toujours aux Archives Nationales, sous forme numérisée, Les Archives Bad Arolsen – Archives du SIR peuvent se révéler précieuses pour retrouver notamment la trace de la ou des fermes où aurait pu travailler votre père :
« Les archives
Les fonds conservés à Bad Arolsen sont uniques à la fois par leur volume (plus de 30 millions de documents, 26 km linéaires) et par leur contenu. Le fichier central des noms, outil indispensable pour toute recherche sur des individus, comprend 50 millions de fiches sur plus de 17, 5 millions de personnes. Il s'agit d'une collection complexe de documents de diverses provenances : documents récupérés dans les camps et prisons à la libération, documents provenant des différents organismes chargés du rapatriement et des réfugiés, et dossiers du SIR lui-même, essentiellement des demandes de recherches émanant des familles. On y trouve quantité d'informations sur les individus (déportés, travailleurs, STO, etc..), sur les lieux de détention jusqu'en 1945, ou d'hébergement après 1945. Ces archives offrent une source complémentaire aux recherches effectuées sur les mêmes thèmes dans nos fonds d'archives sur cette période de la Seconde guerre mondiale et de l'après-guerre. »
A la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains, du Service historique de la Défense, à Caen, se trouvent les :
« Dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes
Constitués de tous les documents personnels amassés par le service dans l’immédiat après-guerre, ces dossiers concernent près de 2 000 000 de personnes. Ils sont répartis entre dossiers de prisonniers de guerre, dossiers de travailleurs et dossiers de déportés, internés ou fusillés. On y trouve différents types de documents, produits aussi bien par les autorités allemandes que par les services de l’État français ou par l’administration des Anciens combattants, qui recensent les différentes étapes de la captivité ou du séjour en Allemagne de chaque individu. » Source de la description : Archives des victimes des conflits, site Retours vers les Basses-Pyrénées
- Si vous préférez tenter de retrouver des anciens prisonniers qui auraient connu votre père en utilisant seulement Internet, une recherche sur un moteur de recherche avec les termes « Stalag XVII A », ou un autre nom de Stalag, vous permet de trouver plusieurs types de ressources :
Des sites où vous pouvez intervenir ou contacter l’administrateur, par exemple :
Site Prisonniers de guerre
Site Yvon Généalogie, page Recherches sur un prisonnier de guerre de la 2nde guerre mondiale. Les liens de la deuxième page sont presque tous caduques, mais les conseils de la première peuvent être utiles en les actualisant, et il se trouve que le grand-père de l’administratrice du site a séjourné au Stalag XVII A. Sur le même site un Rapport de visite du CICR au Stalag XVII A peut donner une idée de la vie dans le camp.
Des pages personnelles dont Stalag XVII A (Kaisersteinbruch), dont la dernière référence bibliographique notamment pourrait vous intéressez.
Des forums, comme Le Monde en Guerre, forum de la seconde guerre mondiale, qui contient des liens sur sa page Prisonnier de guerre au Stalag XVII-A et sur lequel vous pouvez vous inscrire pour engager une discussion.
Des groupes, par exemple Stalags d’Autriche, Yahoo groupes et, si vous avez un compte Facebook, une recherche à Prisonniers de guerre vous permettra de rejoindre le groupe « Prisonniers de guerre (POW), dans les stalag, oflag et kommando », groupe fermé dont les membres échangent photos et informations sur leurs parents anciens prisonniers.
Bonnes lectures et recherches !
A noter tout d’abord une interrogation à la lecture de votre énoncé : Honenstein ou Hohenstein, en Pologne (Prusse orientale à l’époque), abritait, semble-t-il, le Stalag 1B ; le Stalag XVII A se trouvait lui à Kaisersteinbruch en Autriche à côté de Vienne, ce qu’indique d’ailleurs la page 64 du n° 97, où figure le nom de votre père, de la Liste officielle des prisonniers de guerre français sur Gallica. Mais peut-être votre père a-t-il changé de stalag.
Plusieurs pistes ensuite s’offrent à vous :
- Si vous voulez faire une recherche approfondie, il faudra passer par les centres d’Archives.
Aux Archives Nationales, le FONDS DE L’AMICALE DES ANCIENS PRISONNIERS DE GUERRE DES STALAGS XVII A, XVII B ET 398, Répertoire numérique détaillé des cotes 72AJ/2867 à 72AJ/2872, qui pourra vous renseigner sur la vie dans ces camps.
Voir aussi la fiche de recherche Les prisonniers de guerre français sous le IIIe Reich, qui vous propose d'autres fonds à explorer.
Toujours aux Archives Nationales, sous forme numérisée, Les Archives Bad Arolsen – Archives du SIR peuvent se révéler précieuses pour retrouver notamment la trace de la ou des fermes où aurait pu travailler votre père :
« Les archives
Les fonds conservés à Bad Arolsen sont uniques à la fois par leur volume (plus de 30 millions de documents, 26 km linéaires) et par leur contenu. Le fichier central des noms, outil indispensable pour toute recherche sur des individus, comprend 50 millions de fiches sur plus de 17, 5 millions de personnes. Il s'agit d'une collection complexe de documents de diverses provenances : documents récupérés dans les camps et prisons à la libération, documents provenant des différents organismes chargés du rapatriement et des réfugiés, et dossiers du SIR lui-même, essentiellement des demandes de recherches émanant des familles. On y trouve quantité d'informations sur les individus (déportés, travailleurs, STO, etc..), sur les lieux de détention jusqu'en 1945, ou d'hébergement après 1945. Ces archives offrent une source complémentaire aux recherches effectuées sur les mêmes thèmes dans nos fonds d'archives sur cette période de la Seconde guerre mondiale et de l'après-guerre. »
A la Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains, du Service historique de la Défense, à Caen, se trouvent les :
« Dossiers individuels de prisonniers de guerre, déportés, travailleurs, internés dans les prisons françaises ou allemandes
Constitués de tous les documents personnels amassés par le service dans l’immédiat après-guerre, ces dossiers concernent près de 2 000 000 de personnes. Ils sont répartis entre dossiers de prisonniers de guerre, dossiers de travailleurs et dossiers de déportés, internés ou fusillés. On y trouve différents types de documents, produits aussi bien par les autorités allemandes que par les services de l’État français ou par l’administration des Anciens combattants, qui recensent les différentes étapes de la captivité ou du séjour en Allemagne de chaque individu. » Source de la description : Archives des victimes des conflits, site Retours vers les Basses-Pyrénées
- Si vous préférez tenter de retrouver des anciens prisonniers qui auraient connu votre père en utilisant seulement Internet, une recherche sur un moteur de recherche avec les termes « Stalag XVII A », ou un autre nom de Stalag, vous permet de trouver plusieurs types de ressources :
Des sites où vous pouvez intervenir ou contacter l’administrateur, par exemple :
Site Prisonniers de guerre
Site Yvon Généalogie, page Recherches sur un prisonnier de guerre de la 2nde guerre mondiale. Les liens de la deuxième page sont presque tous caduques, mais les conseils de la première peuvent être utiles en les actualisant, et il se trouve que le grand-père de l’administratrice du site a séjourné au Stalag XVII A. Sur le même site un Rapport de visite du CICR au Stalag XVII A peut donner une idée de la vie dans le camp.
Des pages personnelles dont Stalag XVII A (Kaisersteinbruch), dont la dernière référence bibliographique notamment pourrait vous intéressez.
Des forums, comme Le Monde en Guerre, forum de la seconde guerre mondiale, qui contient des liens sur sa page Prisonnier de guerre au Stalag XVII-A et sur lequel vous pouvez vous inscrire pour engager une discussion.
Des groupes, par exemple Stalags d’Autriche, Yahoo groupes et, si vous avez un compte Facebook, une recherche à Prisonniers de guerre vous permettra de rejoindre le groupe « Prisonniers de guerre (POW), dans les stalag, oflag et kommando », groupe fermé dont les membres échangent photos et informations sur leurs parents anciens prisonniers.
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