TOBIASSE
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 26/07/2017 à 09h57
410 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Quel est son parcours
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 27/07/2017 à 09h57
Bonjour,
La page Wikipedia consacrée à l’artiste Théo Tobiasse cite un certain nombre de références qui vous éclaireront sur son parcours et son oeuvre, en particulier l’ouvrage de Gérard de Cortanzé, Tobiasse, mais aussi :
- Tobiasse : le radeau des Cantiques, Sylvie Forestier
- Tobiasse : artist in exile, Chaim Potok (en anglais)
Nous trouvons également un Journal de Théo Tobiasse dans le catalogue Sudoc.
En attendant, le site officiel de Tobiasse fournit une brève biographie :
« Théo Tobiasse, est né en Israël en 1927. Sa famille qui venait de Lituanie espérait y trouver la terre promise.
L’œuvre de cet artiste est imprégnée de l’exil, de la femme mère-amante, et de réminiscences de l’enfance en Lituanie lorsque ses parents durent y retourner. La datcha dans la verdoyante campagne de Kaletova, les lumières des bateaux à roue pavoisés sur le Niémen, les traîneaux dans les rues enneigées de Kovno, mais aussi les théières rondes et les samovars ventrus, symboles de la chaleur familiale…
Après avoir traversé l’Allemagne, Berlin, Tobiasse arrive à Paris en 1931 où une gare triste et grise l’accueille au petit matin. S’ensuivent les années obscures de l’Occupation nazie où la famille restée cachée pendant deux ans, est malgré tout décimée. A la libération, Tobiasse ne rêve plus que de lumière, de soleil et de ciel immense.
Il s’installe à Nice, puis à Saint Paul de Vence où il fait la découverte fascinante du paysage lunaire du plateau de Saint-Barnabé, au col de Vence. Ce sera sa première toile. Le Rijksmuseum d’Amsterdam lui procure une seconde révélation : la Fiancée Juive de Rembrandt lui fait découvrir le mystère de la matière et de la couleur. Il comprend alors tous des glacis, des jus et des clairs-obscurs…
Les souvenirs remontent alors comme des lambeaux de mémoire et se déroulent au bout de ses pinceaux : la Femme « mère amante », l’exil, l’exultation des sens, le dessin, la couleur triturée, la musique, les voyages se mélangent en un magma poétique sur fond de Venise, New York et Jerusalem, ses villes de prédilection. Les mots, les phrases chargées d’émotion viennent toujours ponctuer son oeuvre, non pour l’expliquer mais pour la prolonger…
La peinture, la sculpture, la gravure au carborundum, le pastel, le dessin, la poterie, les vitraux sont ses outils à exprimer les émotions englouties.
Theo Tobiasse a vécu et travaillé à Saint Paul de Vence. Il s’est éteint le 3 novembre 2012. »
Une biographie est également disponible sur artnet.fr :
« Théo Tobiasse (français, né le 26 avril 1927 à Jaffa – décédé le 3 novembre 2012 à Cagnes-sur-Mer) est peintre, illustrateur et sculpteur. Né de parents lituaniens en Palestine mandataire (aujourd’hui Israel), sa famille retourne en Lituanie, puis s’installe à Paris en 1931. Tobiasse vit dans la clandestinité durant la Seconde Guerre mondiale pour échapper à la persécution des nazis. Suite à la Libération de Paris, il commence une carrière de graphiste publicitaire et crée également des tapisseries, des décors de théâtre et des décorations de vitrines pour Hermès.
En 1950, Tobiasse obtient la citoyenneté française et déménage à Nice. En 1960, son travail est présenté pour la première fois au Palais de la Méditerranée et remporte le premier prix. Il reçoit ensuite le prix Dorothy Gould en 1961 et se consacre complètement à la peinture un an plus tard. Tobiasse passe les années suivantes à exposer dans des villes comme Genève, Montréal, Tokyo, Londres, Zurich, Los Angeles et New York. Il fait des tentatives avec la couleur et la texture de la peinture à l’huile ainsi qu’avec la gouache. Il développe une iconographie très personnelle, s’inspire de ses mémoires d’enfance en Lituanie et explore les thèmes de l’exil et de l’Holocauste.
Dans les années 1970, il renoue avec ses racines juives après une visite à Jérusalem. Il crée ensuite son premier vitrail pour le Centre de la Communauté juive de Nice. En 1976, il déménage son studio à Saint-Paul-de-Vence et continue à travailler la lithographie, la poterie, la sculpture et la gravure. À cette époque, ses principaux sujets de prédilection incluent des villes où il a vécu ou passé du temps, des thèmes bibliques et des personnages féminins.
Tobiasse continue de voyager pendant les années 1980 et partage son temps entre New York et Saint-Paul-de-Vence. Il expérimente de nouvelles techniques, comme le collage, l’acrylique, les pastels à l’huile et les techniques mixtes sur papier.
Au moment de sa mort, le ministre de la Culture et l’adjoint au maire de Nice lui rendent hommage. »
Bonne journée.
La page Wikipedia consacrée à l’artiste Théo Tobiasse cite un certain nombre de références qui vous éclaireront sur son parcours et son oeuvre, en particulier l’ouvrage de Gérard de Cortanzé, Tobiasse, mais aussi :
- Tobiasse : le radeau des Cantiques, Sylvie Forestier
- Tobiasse : artist in exile, Chaim Potok (en anglais)
Nous trouvons également un Journal de Théo Tobiasse dans le catalogue Sudoc.
En attendant, le site officiel de Tobiasse fournit une brève biographie :
« Théo Tobiasse, est né en Israël en 1927. Sa famille qui venait de Lituanie espérait y trouver la terre promise.
L’œuvre de cet artiste est imprégnée de l’exil, de la femme mère-amante, et de réminiscences de l’enfance en Lituanie lorsque ses parents durent y retourner. La datcha dans la verdoyante campagne de Kaletova, les lumières des bateaux à roue pavoisés sur le Niémen, les traîneaux dans les rues enneigées de Kovno, mais aussi les théières rondes et les samovars ventrus, symboles de la chaleur familiale…
Après avoir traversé l’Allemagne, Berlin, Tobiasse arrive à Paris en 1931 où une gare triste et grise l’accueille au petit matin. S’ensuivent les années obscures de l’Occupation nazie où la famille restée cachée pendant deux ans, est malgré tout décimée. A la libération, Tobiasse ne rêve plus que de lumière, de soleil et de ciel immense.
Il s’installe à Nice, puis à Saint Paul de Vence où il fait la découverte fascinante du paysage lunaire du plateau de Saint-Barnabé, au col de Vence. Ce sera sa première toile. Le Rijksmuseum d’Amsterdam lui procure une seconde révélation : la Fiancée Juive de Rembrandt lui fait découvrir le mystère de la matière et de la couleur. Il comprend alors tous des glacis, des jus et des clairs-obscurs…
Les souvenirs remontent alors comme des lambeaux de mémoire et se déroulent au bout de ses pinceaux : la Femme « mère amante », l’exil, l’exultation des sens, le dessin, la couleur triturée, la musique, les voyages se mélangent en un magma poétique sur fond de Venise, New York et Jerusalem, ses villes de prédilection. Les mots, les phrases chargées d’émotion viennent toujours ponctuer son oeuvre, non pour l’expliquer mais pour la prolonger…
La peinture, la sculpture, la gravure au carborundum, le pastel, le dessin, la poterie, les vitraux sont ses outils à exprimer les émotions englouties.
Theo Tobiasse a vécu et travaillé à Saint Paul de Vence. Il s’est éteint le 3 novembre 2012. »
Une biographie est également disponible sur artnet.fr :
« Théo Tobiasse (français, né le 26 avril 1927 à Jaffa – décédé le 3 novembre 2012 à Cagnes-sur-Mer) est peintre, illustrateur et sculpteur. Né de parents lituaniens en Palestine mandataire (aujourd’hui Israel), sa famille retourne en Lituanie, puis s’installe à Paris en 1931. Tobiasse vit dans la clandestinité durant la Seconde Guerre mondiale pour échapper à la persécution des nazis. Suite à la Libération de Paris, il commence une carrière de graphiste publicitaire et crée également des tapisseries, des décors de théâtre et des décorations de vitrines pour Hermès.
En 1950, Tobiasse obtient la citoyenneté française et déménage à Nice. En 1960, son travail est présenté pour la première fois au Palais de la Méditerranée et remporte le premier prix. Il reçoit ensuite le prix Dorothy Gould en 1961 et se consacre complètement à la peinture un an plus tard. Tobiasse passe les années suivantes à exposer dans des villes comme Genève, Montréal, Tokyo, Londres, Zurich, Los Angeles et New York. Il fait des tentatives avec la couleur et la texture de la peinture à l’huile ainsi qu’avec la gouache. Il développe une iconographie très personnelle, s’inspire de ses mémoires d’enfance en Lituanie et explore les thèmes de l’exil et de l’Holocauste.
Dans les années 1970, il renoue avec ses racines juives après une visite à Jérusalem. Il crée ensuite son premier vitrail pour le Centre de la Communauté juive de Nice. En 1976, il déménage son studio à Saint-Paul-de-Vence et continue à travailler la lithographie, la poterie, la sculpture et la gravure. À cette époque, ses principaux sujets de prédilection incluent des villes où il a vécu ou passé du temps, des thèmes bibliques et des personnages féminins.
Tobiasse continue de voyager pendant les années 1980 et partage son temps entre New York et Saint-Paul-de-Vence. Il expérimente de nouvelles techniques, comme le collage, l’acrylique, les pastels à l’huile et les techniques mixtes sur papier.
Au moment de sa mort, le ministre de la Culture et l’adjoint au maire de Nice lui rendent hommage. »
Bonne journée.
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