Question d'origine :
Bonjour,
Durant la Grande Guerre, le refus de monter en grade, c'est-à-dire de vouloir rester simple 2e classe, était-il sanctionné par les autorités militaires ?
Si c'était le cas, quelle pouvait être la nature de la sanction ?
Merci et meilleures salutations.
Interessus
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 25/07/2017 à 10h04
Bonjour,
Malgré nos recherches, nous n'avons pas trouvé mention de cette situation de refus d'avancement de grade au cours de la Grande Guerre. D'une manière générale, l'objection à monter en grade risque souvent d'être le cas d'un simple soldat qui refuse de se trouver dans la situation de devoir donner des ordres.
Le décret du 10 janvier 1915 énonce les principes guidant cet avancement et les droits y afférant. (page 167 et 168)
A priori, un soldat ne risquait pas de sanction : à titre d'exemple, nous vous citons le cas de Louis Barthas, qui cassé de son grade pour refus d'obéissance, s'est vu changé de compagnie. (in La Guerre censurée : une histoire des combattants européens de 14-18 par Frédéric Rousseau)
La notion d'autorité et de refus sont largement abordées par les documents cités dans la précédente réponse que nous vous avons apportée bien que ne mentionnant pas précisémment le cas de refus d'avancement de grade :
-14-18, les refus de la guerre / André Loez
-A vos ordres ? La relation d'autorité dans l'amrée française / Emmanuel Saint-Fuscien
Obéir - Désobéir / sous la direction de André Loez et Nicolas Mariot
Le site Combattant14-18 mentionne les punitions et la justice militaire de manière très claire . Une des source utilisée est le réglement sur le service intérieur des trouoes d'infanterie.
Aucune mention ne se trouve dans le Code de justice militaire (édition de 1917 en ligne sur Gallica)
Malgré nos recherches, nous n'avons pas trouvé mention de cette situation de refus d'avancement de grade au cours de la Grande Guerre. D'une manière générale, l'objection à monter en grade risque souvent d'être le cas d'un simple soldat qui refuse de se trouver dans la situation de devoir donner des ordres.
Le décret du 10 janvier 1915 énonce les principes guidant cet avancement et les droits y afférant. (page 167 et 168)
A priori, un soldat ne risquait pas de sanction : à titre d'exemple, nous vous citons le cas de Louis Barthas, qui cassé de son grade pour refus d'obéissance, s'est vu changé de compagnie. (in La Guerre censurée : une histoire des combattants européens de 14-18 par Frédéric Rousseau)
La notion d'autorité et de refus sont largement abordées par les documents cités dans la précédente réponse que nous vous avons apportée bien que ne mentionnant pas précisémment le cas de refus d'avancement de grade :
-14-18, les refus de la guerre / André Loez
-A vos ordres ? La relation d'autorité dans l'amrée française / Emmanuel Saint-Fuscien
Obéir - Désobéir / sous la direction de André Loez et Nicolas Mariot
Le site Combattant14-18 mentionne les punitions et la justice militaire de manière très claire . Une des source utilisée est le réglement sur le service intérieur des trouoes d'infanterie.
Aucune mention ne se trouve dans le Code de justice militaire (édition de 1917 en ligne sur Gallica)
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