Question d'origine :
Bonjour,
Je souhaiterais savoir comment se forme les grains dans un alliage d'aluminium de la série 8000. (aluminium type 8079)
Je vous remercie d'avance pour votre réponse.
Cordialement,
Musaraigne
Réponse du Guichet
gds_ctp
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 19/07/2017 à 10h13
Bonjour,
Vous trouverez quelques pistes dans une réponse du Guichet à la question suivante :
J'aimerais savoir s'il existe d'autres attaques chimiques que les réactifs de Keller pour révéler les grains sur des feuilles ultraminces (10 microns d'épaisseur) d'aluminium.
Vous voulez savoir comment se forment les grains dans un alliage d’aluminium de la série 8000, et en particulier pour l’aluminium de type 8079.
D’après Robert Guillot, dans son ouvrage L'aluminium et ses alliages (1984), « la norme AFNOR A 02-04 fournit une « désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation ». Cette norme désigne les alliages d’aluminium de la manière suivante :
"A. Symbolisation chimique – Elle est donnée par un nombre à quatre chiffres. Le premier chiffre indique la famille :
1=Aluminiums non alliés
2=Alliages au cuivre
3=Alliages en manganèse
4=Alliages au silicium
5=Alliages au magnésium
6=Alliages au magnésium et au silicium
7=Alliages au zinc
8=Autres
a. Pour les aluminiums – Les deux derniers chiffres sont ceux de la pureté de l’aluminium au-delà de 99.00%
Le deuxième chiffre est un 0 si les impuretés de l’aluminium ne font pas l’objet de contrôle individuel, et de 1 à 9 si l’une au moins des impuretés a une limite spéciale.
b. Pour les alliages – Les deux derniers chiffres n’ont pas de signification particulière, c’est un numéro d’enregistrement.
Le deuxième chiffre, de 0 à 9, est réservé aux modifications et sert à signaler des teneurs particulières, notamment en impuretés. »
Ainsi, un alliage d’aluminium de la série 8000 désigne une famille d’alliages où n’entrent pas le cuivre, le manganèse, le silicium, le magnésium et le zinc. Vous évoquez l’aluminium de type 8079. Dans ce nombre, le « 0 » indique donc que les impuretés de l’aluminium ne font pas l’objet d’un contrôle individuel. »
La société Euralliage, spécialiste du stockage, du négoce et de la découpe des métaux non ferreux, fournit une description de l’aluminium de type 8079 : « Aluminium pour usage alimentaire. Alliage d'aluminium produit en quantité limitée pour des domaines d'activités particuliers non couverts par la norme européenne. Aucune caractéristique mécanique ou physique n'est spécifiée. Formes : plaques de laminage, tôles, bandes et tôles épaisses. Feuilles minces, feuilles minces pour échangeurs thermiques. »
La norme NF EN 573-1, disponible sur le site de l’AFNOR, citée par Euralliage a pour titre « Aluminium et alliages d'aluminium - Composition chimique et forme des produits corroyés. Partie 1 : système de désignation numérique ».
Concernant la formation des grains dans les alliages d’aluminium, vous trouverez des éléments de réponse dans le travail universitaire de Nathalie Mangelinck-Noël, intitulé « Dynamique de la formation de la structure de grains dans les alliages métalliques et dans le siliciummulti-cristallin pour les applications photovoltaïques »(2014).
Autres sources :
- « ALUMINIUM », Robert GADEAU, Robert GUILLOT, Encyclopædia Universalis, accessible pour les personnes abonnées à la Bibliothèque municipale de Lyon
- L'aluminium, un si léger métal / Ivan Grinberg (2003)
- L'aluminium et ses alliages : soudabilité, métallurgie du soudage / Christian Boucher (2000)
- Le Comportement de l'aluminium et de ses alliages / par Christian Vargel (1979)
Bonne journée.
Vous trouverez quelques pistes dans une réponse du Guichet à la question suivante :
J'aimerais savoir s'il existe d'autres attaques chimiques que les réactifs de Keller pour révéler les grains sur des feuilles ultraminces (10 microns d'épaisseur) d'aluminium.
Vous voulez savoir comment se forment les grains dans un alliage d’aluminium de la série 8000, et en particulier pour l’aluminium de type 8079.
D’après Robert Guillot, dans son ouvrage L'aluminium et ses alliages (1984), « la norme AFNOR A 02-04 fournit une « désignation numérique des aluminiums et alliages de transformation ». Cette norme désigne les alliages d’aluminium de la manière suivante :
"A. Symbolisation chimique – Elle est donnée par un nombre à quatre chiffres. Le premier chiffre indique la famille :
1=Aluminiums non alliés
2=Alliages au cuivre
3=Alliages en manganèse
4=Alliages au silicium
5=Alliages au magnésium
6=Alliages au magnésium et au silicium
7=Alliages au zinc
8=Autres
a. Pour les aluminiums – Les deux derniers chiffres sont ceux de la pureté de l’aluminium au-delà de 99.00%
Le deuxième chiffre est un 0 si les impuretés de l’aluminium ne font pas l’objet de contrôle individuel, et de 1 à 9 si l’une au moins des impuretés a une limite spéciale.
b. Pour les alliages – Les deux derniers chiffres n’ont pas de signification particulière, c’est un numéro d’enregistrement.
Le deuxième chiffre, de 0 à 9, est réservé aux modifications et sert à signaler des teneurs particulières, notamment en impuretés. »
Ainsi, un alliage d’aluminium de la série 8000 désigne une famille d’alliages où n’entrent pas le cuivre, le manganèse, le silicium, le magnésium et le zinc. Vous évoquez l’aluminium de type 8079. Dans ce nombre, le « 0 » indique donc que les impuretés de l’aluminium ne font pas l’objet d’un contrôle individuel. »
La société Euralliage, spécialiste du stockage, du négoce et de la découpe des métaux non ferreux, fournit une description de l’aluminium de type 8079 : « Aluminium pour usage alimentaire. Alliage d'aluminium produit en quantité limitée pour des domaines d'activités particuliers non couverts par la norme européenne. Aucune caractéristique mécanique ou physique n'est spécifiée. Formes : plaques de laminage, tôles, bandes et tôles épaisses. Feuilles minces, feuilles minces pour échangeurs thermiques. »
La norme NF EN 573-1, disponible sur le site de l’AFNOR, citée par Euralliage a pour titre « Aluminium et alliages d'aluminium - Composition chimique et forme des produits corroyés. Partie 1 : système de désignation numérique ».
Concernant la formation des grains dans les alliages d’aluminium, vous trouverez des éléments de réponse dans le travail universitaire de Nathalie Mangelinck-Noël, intitulé « Dynamique de la formation de la structure de grains dans les alliages métalliques et dans le siliciummulti-cristallin pour les applications photovoltaïques »(2014).
Autres sources :
- « ALUMINIUM », Robert GADEAU, Robert GUILLOT, Encyclopædia Universalis, accessible pour les personnes abonnées à la Bibliothèque municipale de Lyon
- L'aluminium, un si léger métal / Ivan Grinberg (2003)
- L'aluminium et ses alliages : soudabilité, métallurgie du soudage / Christian Boucher (2000)
- Le Comportement de l'aluminium et de ses alliages / par Christian Vargel (1979)
Bonne journée.
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