Immeuble Avenue des frères Lumière
LYON, MÉTROPOLE ET RÉGION
+ DE 2 ANS
Le 03/07/2017 à 11h46
446 vues
Question d'origine :
Bonjour,
Je n'arrive pas à trouver l'architecte, le style, et l'année de construction de l'immeuble sis au 2 avenue des frères Lumière, de teinte jaune très clair, avec des lignes adoucies. (L'immeuble, pas les frères Lumière)
Je penchais pour l'année 1920... Sauriez-vous où je pourrais trouver ces informations ?
En vous remerciant par avance !
Réponse du Guichet
bml_reg
- Département : Documentation régionale
Le 04/07/2017 à 10h04
Bonjour,
S’agissant d’un immeuble dont les façades ont récemment été ravalées, nous avons interrogé la Base EUROPRESSE qui permet de consulter les articles du Progrès de Lyon depuis la fin des années 1990.
C’est ainsi que nous avons trouvé l’article qui présente cet immeuble au 2-4 avenue des Frères Lumière dans le 8e arrondissement – quartier Monplaisir :
- architecte : Albert Ristich
- constructeur : Société Napoléon (appartenant à N. Bullukian)
Cet immeuble est répertorié dans l’ouvrage Zoom rive gauche : lire la ville en creux et en relief avec les informations suivantes en page 128 :
« Résidence Bullukian : bâti en 1951 à l’emplacement du « clos Julien » avec sa grande propriété, sa chapelle et son parc, cet immeuble est un des premiers construit après la seconde guerre mondiale. Résidence de grand standing pour l’époque, elle a servi de logements de fonctions pour Rhône Poulenc, notamment. De réalisation architecturale originale, elle évoque un paquebot avec ses murs courbes, ses portiques et ses hublots.
En revanche, nous ne l’avons pas trouvé mentionné dans ces documents et sources consultés :
- Histoire de Monplaisir : l'étonnante aventure d'un quartier de Lyon
- Lyon 8e arrondissement: histoire et métamorphoses
- Lyon, connaître son arrondissement : le 8e
Nous avons également cherché plus de renseignements sur son architecte, Albert Ristich en pensant notamment qu’il aurait pu faire partie du Mouvement Moderne mené sur Lyon après guerre par Grimal, Michaud, Gagès etc. Il n’est pas mentionné dans l’ouvrage Lyon, cité radieuse.
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