Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais savoir comment devenir spationaute (astronaute) à partir de la 3ème ? Quelles études dois je faire ?
Pendant combien de temps ?
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 03/07/2017 à 13h20
Bonjour,
Comme le précise le site aerospatiale.fr," il n'existe pas de profil type mais on peut toutefois tenir compte du fait qu'il est nécessaire d'avoir au minimumun master ou un doctorat en physique, chimie, mathématiques, biologie, ingénierie ou médecine. L'agence spatiale européenne cherchant bien évidemment des spécialistes capables de recueillir et d'analyser des données. Il faudra aussi faire face à des éventuelles réparations sur un engin ou une station spatiale. Un atout majeur, outre les qualités scientifiques, est l'aéronautique. Il est recommandé d'avoir 1000 heures de vol, que ce soit en temps que pilote civil ou militaire .
Les langues, principalement l'anglais et le russe, sont indispensables. Lors de missions internationales, comme la station spatiale internationale, il est possible d'avoir 17 nationalités représentées. La Russie, depuis 1993, apporte sa contribution grâce à son expérience avec la station Mir. Certains vols pourraient se faire avec Soyouz.
La condition physique est tout aussi importante, voire essentielle, les exigences sont drastiques. Un candidat doit mesurer entre 1 m 55 et 1 m 90. Le candidat sera soumis à cinq jours d'examens.
Le dernier point est le profil psychologique . Il est indispensable qu'en toute circonstance un candidat puisse garder son sang-froid. Les conditions exiguës des navettes et des stations mettent les nerfs à rude épreuve. Toutes les capacités de mémorisation, concentration, dextérité, ... seront analysées".
Le Centre national d’études spatiales insiste sur le fait que la sélection est féroce :
"Vous êtes scientifique, ingénieur ou tout simplement fort en maths ? Vous êtes sportif et en très bonne santé ? Vous percutez vite et aimez le travail en groupe ? Le métier d’astronaute est fait pour vous ! Mais attention, un long parcours vous attend : vous avez moins d’une chance sur 1 000 d’arriver au bout.
Des élus au compte-goutte
Il est aussi improbable d’être sélectionné pour jouer avec les Bleus que de mettre les pieds à bord de la station spatiale internationale (ISS).
En 30 ans, l’Agence spatiale européenne (ESA) n’a recruté que 23 candidats : trois en 1978, six en 1991, huit en 1998, et six en 2009.
Aujourd'hui, huit sont en exercice, parmi lesquels deux français, Jean-François Clervoy et Léopold Eyharts.
Le nombre de recrues dépend de l’évolution des programmes spatiaux européens et internationaux.
Lors de la dernière sélection, en mai 2009, environ 8 400 candidats se sont présentés.
Les neuf dixièmes ont été recalés dès examen de leur dossier…"
Parmi les compétences demandées et citées dans l’article, nous en retenons deux :
- L’équilibre psychologique.
"Quarante-cinq candidats à la promo 2009 ont réussi à convaincre les psychologues qui ont disséqué leurs réactions : le candidat peut-il résoudre des problèmes complexes de logique ou d’organisation en binôme ou en groupe ?
Comment réagit-il sous pression ?
Que fait-il face à des questions existentielles telle que : "100 % de chance de vous en tirer en abandonnant votre coéquipier, ou bien 50 % en lui prêtant main forte : que faites-vous ?"
- Une santé à toute épreuve
"À bord de la station spatiale internationale, mieux vaut éviter de tomber malade.
Pour réduire le risque, les 45 candidats sortis "indemnes" des tests psychologiques ont été soumis à tous les tests médicaux possibles et imaginables : cardiovasculaires, osseux, ophtalmologiques, analyses de sang, IRM, écographies… afin de détecter toute faiblesse incompatible avec l’espace comme par exemple une fragilité osseuse ou des artères dilatées pouvant générer des anévrismes."
Vous aurez d’autres informations sur orientation-education.com
Il vous reste encore une solution : être très riche et devenir « touriste autour de la Lune ».
Comme l’indique les Echos le PDG de SpaceX, vient d'annoncer qu'il prévoit d'organiser un voyage autour de la Lune pour deux « citoyens privés » fin 2018 ».
D’autres personnes auraient manifesté leur intérêt ….
Comme le précise le site aerospatiale.fr," il n'existe pas de profil type mais on peut toutefois tenir compte du fait qu'il est nécessaire d'avoir au minimum
Le Centre national d’études spatiales insiste sur le fait que la sélection est féroce :
"Vous êtes scientifique, ingénieur ou tout simplement fort en maths ? Vous êtes sportif et en très bonne santé ? Vous percutez vite et aimez le travail en groupe ? Le métier d’astronaute est fait pour vous ! Mais attention, un long parcours vous attend : vous avez moins d’une chance sur 1 000 d’arriver au bout.
Des élus au compte-goutte
Il est aussi improbable d’être sélectionné pour jouer avec les Bleus que de mettre les pieds à bord de la station spatiale internationale (ISS).
En 30 ans, l’Agence spatiale européenne (ESA) n’a recruté que 23 candidats : trois en 1978, six en 1991, huit en 1998, et six en 2009.
Aujourd'hui, huit sont en exercice, parmi lesquels deux français, Jean-François Clervoy et Léopold Eyharts.
Le nombre de recrues dépend de l’évolution des programmes spatiaux européens et internationaux.
Lors de la dernière sélection, en mai 2009, environ 8 400 candidats se sont présentés.
Les neuf dixièmes ont été recalés dès examen de leur dossier…"
Parmi les compétences demandées et citées dans l’article, nous en retenons deux :
- L’équilibre psychologique.
"Quarante-cinq candidats à la promo 2009 ont réussi à convaincre les psychologues qui ont disséqué leurs réactions : le candidat peut-il résoudre des problèmes complexes de logique ou d’organisation en binôme ou en groupe ?
Comment réagit-il sous pression ?
Que fait-il face à des questions existentielles telle que : "100 % de chance de vous en tirer en abandonnant votre coéquipier, ou bien 50 % en lui prêtant main forte : que faites-vous ?"
- Une santé à toute épreuve
"À bord de la station spatiale internationale, mieux vaut éviter de tomber malade.
Pour réduire le risque, les 45 candidats sortis "indemnes" des tests psychologiques ont été soumis à tous les tests médicaux possibles et imaginables : cardiovasculaires, osseux, ophtalmologiques, analyses de sang, IRM, écographies… afin de détecter toute faiblesse incompatible avec l’espace comme par exemple une fragilité osseuse ou des artères dilatées pouvant générer des anévrismes."
Vous aurez d’autres informations sur orientation-education.com
Il vous reste encore une solution : être très riche et devenir « touriste autour de la Lune ».
Comme l’indique les Echos le PDG de SpaceX, vient d'annoncer qu'il prévoit d'organiser un voyage autour de la Lune pour deux « citoyens privés » fin 2018 ».
D’autres personnes auraient manifesté leur intérêt ….
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