Question d'origine :
Connaissez vous cette ancienne fabrique d'encre française
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 23/06/2017 à 14h51
Bonjour,
Nous nous appuierons sur des descriptions effectuées par des blogueurs, pour vous apporter des éléments de réponse.
canalsquare.blogspot.fr retrace une chronologie :
« Encres Antoine, 32 rue Hautpoul
Grâce au Cercle généalogique de Saint-Avold, j'ai pu glaner quelques informations sur les Encres Antoine.
1840 : fondation de l'entreprise par François Narcisse Antoine.
1866 à 1890 : l'entreprise est dirigée par son fils Léon.
1888 : création de l'encre d'état civil, afin d'assurer la conservation des actes.
1906 : l'effectif était d'environ 120 personnes (Préfecture de Police)
1908 : lancement du papier carbone Papyrus.
1924 : invention de l'encre à chèque qui sèche instantanément.
1930 : apparition de l'encre pour stylo.
1960 : Cessation d'activité.
La Maison N. Antoine était spécialisée dans la fabrication d'encres (à chèque, d'état-civil, à marquer le linge, de Chine Tien-Tsin...), de papiers carbone Papyrus, Index, Mercure, Surcouf, Du Guesclin, de rubans pour machine à écrire, de colle blanche Pastine, de cires à cacheter, etc. »
Sur kapricorn8, vous trouverez que cette « entreprise fut fondée en 1840 au 32 rue d'Hautpoul à Paris. la marque fabriquait un grand nombre d'encres différentes selon les besoins de la clientèle, pour l’administration, les particuliers et selon leurs métiers (notaire, agent administratif ... l'encre était différente) mais aussi pour les tampons encreurs qui servaient à marquer le linge de maison. Elle remporta un nombre considérable de prix et de médailles lors des expositions universelles , médaille de bronze à celle de 1867 , d'argent en 1878 et d'or en 1889 ainsi que la médaille la plus importante en 1900 " le grand prix" . Elle offrira des boites en tôle lithographiées pour promouvoir ces produits et fera appel à l'imprimerie Carnaud pour leurs réalisations ».
Le nom des encres N. Antoine apparaît dans quelques documents :
* Des affiches publicitaires collectées à la Bibliothèque nationale de France
* David Carvalho, N. Forty Centuries of Ink, 2007.
* L’exposition La presse à copier. Un matériel de reprographie ; XIXe s. – milieu XXe s. (pdf)
Pour de plus amples informations, vous pourriez interroger le Musée de l'imprimerie.
Nous nous appuierons sur des descriptions effectuées par des blogueurs, pour vous apporter des éléments de réponse.
canalsquare.blogspot.fr retrace une chronologie :
« Encres Antoine, 32 rue Hautpoul
Grâce au Cercle généalogique de Saint-Avold, j'ai pu glaner quelques informations sur les Encres Antoine.
1840 : fondation de l'entreprise par François Narcisse Antoine.
1866 à 1890 : l'entreprise est dirigée par son fils Léon.
1888 : création de l'encre d'état civil, afin d'assurer la conservation des actes.
1906 : l'effectif était d'environ 120 personnes (Préfecture de Police)
1908 : lancement du papier carbone Papyrus.
1924 : invention de l'encre à chèque qui sèche instantanément.
1930 : apparition de l'encre pour stylo.
1960 : Cessation d'activité.
La Maison N. Antoine était spécialisée dans la fabrication d'encres (à chèque, d'état-civil, à marquer le linge, de Chine Tien-Tsin...), de papiers carbone Papyrus, Index, Mercure, Surcouf, Du Guesclin, de rubans pour machine à écrire, de colle blanche Pastine, de cires à cacheter, etc. »
Sur kapricorn8, vous trouverez que cette « entreprise fut fondée en 1840 au 32 rue d'Hautpoul à Paris. la marque fabriquait un grand nombre d'encres différentes selon les besoins de la clientèle, pour l’administration, les particuliers et selon leurs métiers (notaire, agent administratif ... l'encre était différente) mais aussi pour les tampons encreurs qui servaient à marquer le linge de maison. Elle remporta un nombre considérable de prix et de médailles lors des expositions universelles , médaille de bronze à celle de 1867 , d'argent en 1878 et d'or en 1889 ainsi que la médaille la plus importante en 1900 " le grand prix" . Elle offrira des boites en tôle lithographiées pour promouvoir ces produits et fera appel à l'imprimerie Carnaud pour leurs réalisations ».
Le nom des encres N. Antoine apparaît dans quelques documents :
* Des affiches publicitaires collectées à la Bibliothèque nationale de France
* David Carvalho, N. Forty Centuries of Ink, 2007.
* L’exposition La presse à copier. Un matériel de reprographie ; XIXe s. – milieu XXe s. (pdf)
Pour de plus amples informations, vous pourriez interroger le Musée de l'imprimerie.
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