Question d'origine :
Bonjour, je recherche des informations sur le monastère d'Arrábida (Convento da Arrábida), en particulier sur sa construction, son/ses fondateurs (Friar Martinho de Santa Maria). Il existe quelques données sur le site de la Fundaçao oriente mais c'est très synthétique. Sur internet les sites ne font que paraphraser ces données de bases présentes dans les guides touristiques. Je n'ai pas trouvé grand chose non plus dans les bibliothèques universitaires (en français ou en anglais en tous cas), hormis quelques mentions du secteur "Arrabida" dans des livres de géographie ou des articles sur la botanique locale...
Toute aide (y compris sur l'histoire plus récente du lieu ou des alentours) est bienvenue... merci
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 24/06/2017 à 12h25
Bonjour,
« En plein Parc Naturel, penché vers la mer, on trouve un Couvent que des moines franciscains ont construit à un endroit isolé de la pente de la montagne, un oasis de recueillement. Patrimoine admirable de sanctuaire, des chapelles, des guérites et des cellules taillées dans les rochers, donne l’illusion d’un petit village. Le plus significatif de tous les ensembles religieux de la zone, est-ce qu’on appelle aujourd’hui le Couvent de Arrábida. Celui-ci englobe le Convento Velho (Ancien Couvent), le Convento Novo (Nouveau Couvent), plusieurs chapelles et d’autres constructions de dévotion et piété. Le Convento Velho, fondé au XVI siècle par des moines franciscains, à partir de l’Ermida da Memória incluait encore six cellules et un réfectoire, des structures assez précaires et semi naturels où s’abritaient les moines. Malheureusement, il ne reste presque rien de cet ensemble initial. Le Convento Novo a été bâti au XVI siècle et il incluait une église et un monastère, avec une cuisine et des ateliers. La magnifique intégration de cet ensemble rustique est donnée par l’articulation des volumes échelonnés entre eux et parsemés sur la pente de la montagne, profitant des dénivellements du terrain, des cours et des volumes sans accord. Après l’extinction des Ordres Religieux en 1833 et, plus tard de la Casa de Aveiro, les terrains du couvent entrent à la possession de la Couronne. Aujourd’hui tout l’ensemble appartient à la Fundação Oriente et les visites doivent être réservées en avance. »
Source : Quinta San Antonio
Comme vous l’avez-vous-même constaté, il n’y a apparemment pas de travaux en français ou en anglais disponibles dans les bibliothèques françaises ou sur internet consacrés au couvent d’Arrabida, encore moins au frère Martin de Sainte Marie. Les recherches dans le Sudoc ou sur le catalogue de la BNF donne des références uniquement en portugais vraiment sur le sujet, notamment Convento da Arrabida : a porta di Ceu, Paulo Pereira, édité justement par la Fundaçao oriente .
En élargissant les recherches à Setubal, c’est un peu la même chose, on ne trouve guère en français que Changements urbains et modes de vie dans la péninsule de Setúbal de 1974 à 1986, Isabel Maria Pimentel de Carvalho Guerra.
En cherchant plutôt du côté de l’histoire des franciscains, voici quelques références supplémentaires :
Identités franciscaines à l’âge des réformes, p. 143 : De l’Observance et des observances de l’Observance à la plénitude de l’Observance au Portugal, José Adriano de Freitas Carvalho. A partir de la p. 155 l’auteur aborde le sujet qui nous occupe.
A New Companion to Hispanic Mysticism, publié par Hilaire Kallendorf p. 40-41
Comme Pierre d’Alcantara est bien présent dans cette histoire comme le note la notice du Wikipedia anglais, vous pouvez peut-être consulter aussi :
La vie de Saint Pierre d'Alcantara réformateur et fondateur de quelques provinces des récollects, ou religieux Dechaussez de l'Ordre de Saint François, en Espagne / écrite en Italien par le Père Marchese Prestre de l'Oratoire de Rome, et nouvellement traduite en François, 1670
Vie de Saint Pierre d’Alcantara, p. 64, sur Gallica
L’ouvrage Father Luke Wadding : commemorative volume paraît indiquer d’autres sources :
« As regards the province of Arrabida, there is a manuscript in the Franciscan General Archives in Rome, " Chronica manuscripta", t. II, fols. 179ss., entitled Chronographia provinciae S. Mariae de Arrabida ab an. 1542, while another Memorial ...” mais pas vraiment françaises non plus …
A noter que dans les nombreux ouvrages parcourus, une référence revient toujours, mais l’ouvrage ne semble pas avoir été traduit :
Espelho de Penitentes, e Chronica da Provincia de Santa Maria da Arrabida, da regular, e mais estreita Observancia da Ordem do Serafico Patriarcha S. Francisco, no Instituto Capucho,... por seu author Fr. Antonio da Piedade,....Vous pouvez le trouver également sur Google Livres en ligne
Comme l’édition française n’est pas riche non plus de livres sur l’architecture monastique au Portugal, il ne reste plus guère qu’à sélectionner quelques textes en ligne et les passer dans un moteur de traduction automatique. Le résultat, bien que très imparfait, donne tout de même une idée générale.
Voici des exemples de textes possibles :
Fundação do Convento, que nous avons espéré traduit sur le même site à la page The Convent. History, mais non !
Nota Historico-Artistica sur la page du site Patrimonio Cultural consacrée à la région d’Arrabida.
O Convento de Santa Maria da Arrábida e a construção do espaço sagrado no Espelho de Penitentes, Daniel Vital dos Santos Silva
Serra da Arrabida 1542, convento Nossa Senhora da Arrabida, Ana Assis Pacheco
Paisagem e património histórico-cultural do Parque Natural da Arrábida., site de l’ICNF, qui contient quelques renseignements divers sur la région actuellement.
Il existe même un petit documentaire en ligne :
Visita guiada VI Convento de Santa Maria da Arrabida (35 mn), mais il faudra vous contenter des images ou vous mettre au portugais .
Enfin, pour l’anecdote, le monastère d’Arrabida est aussi le décor d’un roman Les terres du risque, Agustina Bessa-Luis et de son adaptation cinématographique O convento, Manoel de Oliveira.
Bonnes lectures !
« En plein Parc Naturel, penché vers la mer, on trouve un Couvent que des moines franciscains ont construit à un endroit isolé de la pente de la montagne, un oasis de recueillement. Patrimoine admirable de sanctuaire, des chapelles, des guérites et des cellules taillées dans les rochers, donne l’illusion d’un petit village. Le plus significatif de tous les ensembles religieux de la zone, est-ce qu’on appelle aujourd’hui le Couvent de Arrábida. Celui-ci englobe le Convento Velho (Ancien Couvent), le Convento Novo (Nouveau Couvent), plusieurs chapelles et d’autres constructions de dévotion et piété. Le Convento Velho, fondé au XVI siècle par des moines franciscains, à partir de l’Ermida da Memória incluait encore six cellules et un réfectoire, des structures assez précaires et semi naturels où s’abritaient les moines. Malheureusement, il ne reste presque rien de cet ensemble initial. Le Convento Novo a été bâti au XVI siècle et il incluait une église et un monastère, avec une cuisine et des ateliers. La magnifique intégration de cet ensemble rustique est donnée par l’articulation des volumes échelonnés entre eux et parsemés sur la pente de la montagne, profitant des dénivellements du terrain, des cours et des volumes sans accord. Après l’extinction des Ordres Religieux en 1833 et, plus tard de la Casa de Aveiro, les terrains du couvent entrent à la possession de la Couronne. Aujourd’hui tout l’ensemble appartient à la Fundação Oriente et les visites doivent être réservées en avance. »
Source : Quinta San Antonio
Comme vous l’avez-vous-même constaté, il n’y a apparemment pas de travaux en français ou en anglais disponibles dans les bibliothèques françaises ou sur internet consacrés au couvent d’Arrabida, encore moins au frère Martin de Sainte Marie. Les recherches dans le Sudoc ou sur le catalogue de la BNF donne des références uniquement en portugais vraiment sur le sujet, notamment Convento da Arrabida : a porta di Ceu, Paulo Pereira, édité justement par la Fundaçao oriente .
En élargissant les recherches à Setubal, c’est un peu la même chose, on ne trouve guère en français que Changements urbains et modes de vie dans la péninsule de Setúbal de 1974 à 1986, Isabel Maria Pimentel de Carvalho Guerra.
En cherchant plutôt du côté de l’histoire des franciscains, voici quelques références supplémentaires :
Identités franciscaines à l’âge des réformes, p. 143 : De l’Observance et des observances de l’Observance à la plénitude de l’Observance au Portugal, José Adriano de Freitas Carvalho. A partir de la p. 155 l’auteur aborde le sujet qui nous occupe.
A New Companion to Hispanic Mysticism, publié par Hilaire Kallendorf p. 40-41
Comme Pierre d’Alcantara est bien présent dans cette histoire comme le note la notice du Wikipedia anglais, vous pouvez peut-être consulter aussi :
La vie de Saint Pierre d'Alcantara réformateur et fondateur de quelques provinces des récollects, ou religieux Dechaussez de l'Ordre de Saint François, en Espagne / écrite en Italien par le Père Marchese Prestre de l'Oratoire de Rome, et nouvellement traduite en François, 1670
Vie de Saint Pierre d’Alcantara, p. 64, sur Gallica
L’ouvrage Father Luke Wadding : commemorative volume paraît indiquer d’autres sources :
« As regards the province of Arrabida, there is a manuscript in the Franciscan General Archives in Rome, " Chronica manuscripta", t. II, fols. 179ss., entitled Chronographia provinciae S. Mariae de Arrabida ab an. 1542, while another Memorial ...” mais pas vraiment françaises non plus …
A noter que dans les nombreux ouvrages parcourus, une référence revient toujours, mais l’ouvrage ne semble pas avoir été traduit :
Espelho de Penitentes, e Chronica da Provincia de Santa Maria da Arrabida, da regular, e mais estreita Observancia da Ordem do Serafico Patriarcha S. Francisco, no Instituto Capucho,... por seu author Fr. Antonio da Piedade,....Vous pouvez le trouver également sur Google Livres en ligne
Comme l’édition française n’est pas riche non plus de livres sur l’architecture monastique au Portugal, il ne reste plus guère qu’à sélectionner quelques textes en ligne et les passer dans un moteur de traduction automatique. Le résultat, bien que très imparfait, donne tout de même une idée générale.
Voici des exemples de textes possibles :
Fundação do Convento, que nous avons espéré traduit sur le même site à la page The Convent. History, mais non !
Nota Historico-Artistica sur la page du site Patrimonio Cultural consacrée à la région d’Arrabida.
O Convento de Santa Maria da Arrábida e a construção do espaço sagrado no Espelho de Penitentes, Daniel Vital dos Santos Silva
Serra da Arrabida 1542, convento Nossa Senhora da Arrabida, Ana Assis Pacheco
Paisagem e património histórico-cultural do Parque Natural da Arrábida., site de l’ICNF, qui contient quelques renseignements divers sur la région actuellement.
Il existe même un petit documentaire en ligne :
Visita guiada VI Convento de Santa Maria da Arrabida (35 mn), mais il faudra vous contenter des images ou vous mettre au portugais .
Enfin, pour l’anecdote, le monastère d’Arrabida est aussi le décor d’un roman Les terres du risque, Agustina Bessa-Luis et de son adaptation cinématographique O convento, Manoel de Oliveira.
Bonnes lectures !
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Y a-t-il un problème pour le téléchargement de ce document...
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter