Question d'origine :
Je recherche
- Le texte "Enée, une poésie de Virgile" traduction de Dominique Buisset " monté par la compagnie du singulier...
et la revue Action Poétique n°206 de décembre 2011 ,
Auriez-vous une idée des endroits ou je pourrais les trouver ?
La revue n'est plus éditée et je ne sans pas si "Énée, une poésie de Virgile " est édité" ( je ne le pense pas.
merci de votre aide
Bien Cordailement
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 20/06/2017 à 08h54
Bonjour,
Le chant I a bien été publié dans Action Poétique (n° 206), en décembre 2011.
La consultation du catalogue Sudoc vous permettra de localiser où se trouve la revue Action poétique
Vous la trouverez notamment à la Bibliothèque municipale de Lyon
Par ailleurs, si vous êtes abonné de cette bibliothèque vous pouvez accéder à la base de données cairn qui reproduit, en partie, le texte :
Tout le monde se tut, les visages étaient attentifs…
Alors, du haut de son lit d’apparat, Énée, notre père, prit la parole :
« Elle est indicible, reine, la douleur que tu me fais raviver !…
Troie l’opulente, et son empire – il n’y a plus qu’à le pleurer ! –
Comment les Danaens les ont éradiqués. Et ces horreurs je les ai vues moi-même,
J’y ai pris une grande part ! En contant des choses pareilles, qui,
Chez les Myrmidons ou les Dolopes… – ou bien même un soldat d’Ulysse
[l’endurant –,
Qui saurait retenir ses larmes ? Et, déjà, la nuit fraîche, au ciel,
Touche à sa fin, et les étoiles en déclin nous incitent au sommeil.
Mais si ton désir est si grand, de tout savoir de notre chute
Et d’écouter un bref récit de la ruine ultime de Troie,
Bien qu’à ce souvenir mon âme se hérisse, et qu’elle fuie devant son deuil,
Je commence.
(...)
35 Brisés par la guerre, et rebutés par les destins
Ceux qui mènent les Danaens, après tant d’années écoulées,
Construisent un cheval grand comme une montagne
Grâce à l’art divin de Pallas ; on lui tresse les côtes de planches de sapin.
Ils font comme s’il s’agissait d’un vœu pour leur retour… la rumeur se répand.
Là, en tirant au sort parmi les meilleurs de leurs hommes, en grand secret
Ils les enferment dans son flanc aveugle, jusqu’au fond des cavernes
Immenses, et ils lui emplissent le ventre de soldats en armes.
En vue, il y a Ténédos, une île d’une grande renommée,
Et riche de ressources tant que durait le règne de Priam,
Maintenant ce n’est plus qu’une anse, un mouillage mal sûr pour les navires.
Ils s’en vont là-bas se cacher sur le rivage à l’abandon.
Nous, nous les avons crus partis !… qu’ils avaient mis les voiles pour Mycènes…
Source : Virgile , « Chant II de l’Énéide : La chute de Troie », Poésie, 2014/1 (N° 147), p. 121-141.
URL : http://www.cairn.info/revue-poesie-2014-1-page-121.htm
Le chant I a bien été publié dans Action Poétique (n° 206), en décembre 2011.
La consultation du catalogue Sudoc vous permettra de localiser où se trouve la revue Action poétique
Vous la trouverez notamment à la Bibliothèque municipale de Lyon
Par ailleurs, si vous êtes abonné de cette bibliothèque vous pouvez accéder à la base de données cairn qui reproduit, en partie, le texte :
Tout le monde se tut, les visages étaient attentifs…
Alors, du haut de son lit d’apparat, Énée, notre père, prit la parole :
« Elle est indicible, reine, la douleur que tu me fais raviver !…
Troie l’opulente, et son empire – il n’y a plus qu’à le pleurer ! –
Comment les Danaens les ont éradiqués. Et ces horreurs je les ai vues moi-même,
J’y ai pris une grande part ! En contant des choses pareilles, qui,
Chez les Myrmidons ou les Dolopes… – ou bien même un soldat d’Ulysse
[l’endurant –,
Qui saurait retenir ses larmes ? Et, déjà, la nuit fraîche, au ciel,
Touche à sa fin, et les étoiles en déclin nous incitent au sommeil.
Mais si ton désir est si grand, de tout savoir de notre chute
Et d’écouter un bref récit de la ruine ultime de Troie,
Bien qu’à ce souvenir mon âme se hérisse, et qu’elle fuie devant son deuil,
Je commence.
(...)
35 Brisés par la guerre, et rebutés par les destins
Ceux qui mènent les Danaens, après tant d’années écoulées,
Construisent un cheval grand comme une montagne
Grâce à l’art divin de Pallas ; on lui tresse les côtes de planches de sapin.
Ils font comme s’il s’agissait d’un vœu pour leur retour… la rumeur se répand.
Là, en tirant au sort parmi les meilleurs de leurs hommes, en grand secret
Ils les enferment dans son flanc aveugle, jusqu’au fond des cavernes
Immenses, et ils lui emplissent le ventre de soldats en armes.
En vue, il y a Ténédos, une île d’une grande renommée,
Et riche de ressources tant que durait le règne de Priam,
Maintenant ce n’est plus qu’une anse, un mouillage mal sûr pour les navires.
Ils s’en vont là-bas se cacher sur le rivage à l’abandon.
Nous, nous les avons crus partis !… qu’ils avaient mis les voiles pour Mycènes…
Source : Virgile , « Chant II de l’Énéide : La chute de Troie », Poésie, 2014/1 (N° 147), p. 121-141.
URL : http://www.cairn.info/revue-poesie-2014-1-page-121.htm
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