Question d'origine :
Bonjour,
On peut remarquer que les tirelires sont souvent en forme de cochon; et que dans la plupart des cas, c'est cette image du "cochon-tirelire" qui est utilisée pour symboliser la notion d'épargne ou de rentrée d'argent. Pourriez-vous me dire d'où vient cette représentation; quelle en est son origine?
Grand merci par avance,
Anoushka
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 09/06/2017 à 12h18
Bonjour,
Dans Un destin plus grand que soi: L’histoire de la Banque de Montréal de 1817 à 2017, Laurence B. Mussio rappelle qu’à « l’origine, le petit cochon habituellement utilisé comme tirelire est une version déformée de son ancêtre, le pot d’argile de tradition populaire fabriqué à partir d’une argile rouge rudimentaire de poterie (pygg en moyen anglais), dans lequel les gens accumulaient leurs piécettes. Au XIXe siècle, ces cochons-tirelires sont devenues des objets d’aspect agréable servant à inspirer aux enfants la vertu de l’épargne tout en les amusant. Ainsi inculquait-on aux jeunes, de manière pratique et néanmoins subtile, la littéracie financière ! ».
De manière plus précise, cnewsmatin.fr mentionne que les tirelires représentent pour la plupart des cochons depuis le XVIIIe siècle et en explique les causes :
« Le lien entre l’animal et les petites économies s’est établi à cette époque dans les campagnes britanniques, où l’élevage porcin s’était développé pour nourrir les villes industrielles à moindre coût.
Dans les campagnes, le porc représentait ainsi un bon investissement à moyen terme, une valeur sûre. Les éleveurs avaient en effet tout intérêt à prendre soin de leurs bêtes et à les engraisser jour après jour pour en profiter au maximum le jour où ils tueraient le cochon. Et mieux l’animal se porterait, plus la vente de sa viande et de son gras seraient rentables.
L’issue fatale – la mort du porc – a d’ailleurs été reprise symboliquement dans les premières tirelires anglaises en céramique et en porcelaine, qu’il fallait briser pour pouvoir en récupérer le contenu. Un geste qui n’est plus nécessaire avec les récipients d’aujour¬d’hui, qui sont munis d’un capuchon ».
Ces mêmes informations sont publiées sur francesoir.fr et pourquois.com
Enfin, vous trouverez peut-être de plus amples renseignements dans les ouvrages suivants que nous n’avons pas pu consulter :
• Tirelires: objets d'art de l'antiquité au XIXe siècle : [exposition du 30 novembre 1984 au 7 avril 1985] .
• Dictionnaire du cochon / Philippe Artaud et Robert Gordienne; préface de Jean-Claude Dreyfus, 2014.
Dans Un destin plus grand que soi: L’histoire de la Banque de Montréal de 1817 à 2017, Laurence B. Mussio rappelle qu’à « l’origine, le petit cochon habituellement utilisé comme tirelire est une version déformée de son ancêtre, le pot d’argile de tradition populaire fabriqué à partir d’une argile rouge rudimentaire de poterie (pygg en moyen anglais), dans lequel les gens accumulaient leurs piécettes. Au XIXe siècle, ces cochons-tirelires sont devenues des objets d’aspect agréable servant à inspirer aux enfants la vertu de l’épargne tout en les amusant. Ainsi inculquait-on aux jeunes, de manière pratique et néanmoins subtile, la littéracie financière ! ».
De manière plus précise, cnewsmatin.fr mentionne que les tirelires représentent pour la plupart des cochons depuis le XVIIIe siècle et en explique les causes :
« Le lien entre l’animal et les petites économies s’est établi à cette époque dans les campagnes britanniques, où l’élevage porcin s’était développé pour nourrir les villes industrielles à moindre coût.
Dans les campagnes, le porc représentait ainsi un bon investissement à moyen terme, une valeur sûre. Les éleveurs avaient en effet tout intérêt à prendre soin de leurs bêtes et à les engraisser jour après jour pour en profiter au maximum le jour où ils tueraient le cochon. Et mieux l’animal se porterait, plus la vente de sa viande et de son gras seraient rentables.
L’issue fatale – la mort du porc – a d’ailleurs été reprise symboliquement dans les premières tirelires anglaises en céramique et en porcelaine, qu’il fallait briser pour pouvoir en récupérer le contenu. Un geste qui n’est plus nécessaire avec les récipients d’aujour¬d’hui, qui sont munis d’un capuchon ».
Ces mêmes informations sont publiées sur francesoir.fr et pourquois.com
Enfin, vous trouverez peut-être de plus amples renseignements dans les ouvrages suivants que nous n’avons pas pu consulter :
• Tirelires: objets d'art de l'antiquité au XIXe siècle : [exposition du 30 novembre 1984 au 7 avril 1985] .
• Dictionnaire du cochon / Philippe Artaud et Robert Gordienne; préface de Jean-Claude Dreyfus, 2014.
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