Question d'origine :
Bonjour,
Je voulais savoir ce qu'il s'était passé au Kosovo de 1994-1998 ? Il parait que ce fut un épisode particulier de l'histoire, en lien avec l'Allemagne...
Merci d'avance,
Charline.
Réponse du Guichet
bml_civ
- Département : Civilisation
Le 03/06/2017 à 15h00
Bonjour,
Le propos de votre question étant assez vague, nous vous proposons, par le biais d'une courte bibliographie, un rapide tour d'horizon des événements qui ont marqué le Kosovo et l'ex-Yougoslavie depuis les années 1990 :
Argument essentiel lors de la prise du pouvoir par Milosevic en 1987, la "sauvegarde du peuple serbe" au Kosovo a été perpétuellement au cœur de ses manipulations de l'opinion serbe et de la stratégie internationale, l'appartenance du Kosovo à la Serbie en faisant un problème intérieur et justifiant tout refus d'"ingérence étrangère". Héros de la "mémoire serbe" à l'occasion d'un meeting célébrant le 600e anniversaire de la bataille de Kosovo Polje (28 juin 1989), Milosevic entame une politique systématique qui commence en 1989 par la suppression du statut particulier de la province autonome du Kosovo au risque d'ébranler la Fédération yougoslave, et se poursuit par une épuration ethnique sous forme du licenciement de tous les Albanais travaillant dans les secteurs de l'économie, de la culture, de l'enseignement, de la santé, provoquant un chômage massif, tandis que les mauvais traitements, voire les tortures, deviennent monnaie courante dans les commissariats de police qui sont exclusivement aux mains des Serbes. Durant 10 ans, les Albanais répondent à l'application brutale de ce régime d'exception par la mise en place de systèmes parallèles d'institutions, d'éducation, de culture et de santé, sans répondre par la moindre violence aux "expéditions" qui vident les villages, touchant au total plus de 300 000 personnes entre 1990 et 1999 (Centre de l'Etat serbe des Nemanjic au Moyen Age, le Kosovo est presque exclusivement peuplé d'Albanais)
Voir Glossaire de l'espace yougoslave / Ivan Djuric
Les conflits yougoslaves de A à Z / Jean-Arnault Dérens et Catherine Samary
Cet ouvrage fait le point sur la yougoslavie au sortir de la première guerre mondiale, le régime de Tito, la crise de la Yougoslavie titiste, l'éclatement de la Fédération, et déroule
les mouvements politiques jusqu'a 2000.
La question du Kosovo / Ibrahim Rugova
Au Kosovo, tout un peuple est entré en résistance contre l'oppression serbe. Une résistance politique et civique inspirée par un intellectuel formé à l'école de la non-violence, de l'universalité des droits et de la démocratie.Cet homme, ancien étudiant de Roland Barthes à Paris, s'appelle Ibrahim Rugova. Il apporte la preuve qu'il n'est pas vain d'agir pour que les nationalités qui aujourd'hui se déchirent dans les Balkans acceptent demain de vivre ensemble, qu'il est possible de défendre une cause nationale sans tomber dans le piège du nationalisme. La question du Kosovo est mal connue en France. C'est pourtant sur la reconquête de cette région autonome de l'ex-Yougoslavie, peuplée à 90% d'Albanais, que s'est articulée la politique expansionniste du leader serbe Slobodan Milosevic dont on a vu les applications en Croatie et en Bosnie. Le dossier qu'on lira ici a pour ambition d'informer et de sensibiliser à une cause qui est aussi la nôtre. Car si demain la résistance non violente échoue à canaliser l'attente de tout un peuple, c'est l'ensemble de la région (Albanie, Grèce, Turquie, Macédoine) qui risque de s'embraser et de réduire en cendres, aux marches cette fois de la CEE, les valeurs auxquelles nous sommes le plus attachés.
Le testament du Kosovo : journal de guerre / Daniel Salvatore Schiffer
Au printemps 1999, la Serbie est bombardée par l'aviation de l'Otan sans mandat de l'ONU. Présent sur le terrain durant toute la durée de l'intervention militaire, l'auteur présente son témoignage, en philosophe et en humaniste. Il l'étaye par de nombreux constats matériels, d'échanges directs avec les survivants, des photos inédites.
La guerre du Kosovo (dossier réalisé par l'Institut de stratégie comparée)
Au sommaire notamment : La guerre du Kosovo ou L'escalade tous azimuts (H. Coutau-Bégarie) ; La gestion des conflits (F. Caron) ; L'OTAN et la troisième guerre de démembrement de la
Yougoslavie (F. Géré, J.-D. Pô) ; L'Union européenne au regard du Kosovo (F. Ramel) ; L'ONU dans la crise du Kosovo (A. Novosseloff). ; L'intervention des forces militaires de l'Otan au
Kosovo au regard du droit international (I. McLeer)
Les larmes du Kosovo / Georges Neyrac
L'auteur a vécu au Kosovo dans la période qui a suivi l'évacuation des troupes serbes. Il présente la situation catastrophique du pays : portraits, conversations, rencontres, épreuves. La violence, que ne parvient pas à enrayer la volonté de la force internationale et des ONG, provoque une réflexion sur le mal et sur l'incapacité des croyants à venir en aide à la misère démesurée.
La guerre du Kosovo: éclairages et commentaires / Bernard Adam
24 mars 1999, 20 heures : la première guerre de l'OTAN a commencé. Une " guerre juste ", déclenchée pour des raisons morales et humanitaires, disent les responsables de l'Alliance. Et
de préciser que quelques jours de frappes aériennes feraient fléchir Milosevic, le Kosovo retrouvant ainsi une autonomie substantielle. Le scénario, écrit pour l'essentiel par des stratèges américains, sera pourtant tout autre... De cette guerre, l'opinion publique retient ces images écœurantes de réfugiés albanais, obligés de fuir leur province par centaines de milliers, avec, à la bouche, les mêmes récits d'horreur. Ensuite, ces innombrables bavures de l'OTAN causant la mort de tant de civils serbes et... albanais. Mais au-delà des premières émotions, il faut s'interroger sur les autres dommages " collatéraux ", ceux qui risquent de
peser à terme : le Kosovo " protégé " vidé de son sang, la marginalisation de l'ONU et de l'OSCE, la fragilisation de l'opposition démocratique en Serbie, l'humiliation de la Russie, la
contamination de toute une région par des munitions à uranium appauvri... Cette nouvelle guerre dans les Balkans appelle un premier bilan. Quelle est la responsabilité historique des Serbes ?
A-t-on vraiment cherché la paix à Rambouillet ? Que penser de la nébuleuse UCK ? Les véritables objectifs de l'Alliance atlantique, et donc de Washington ? Y a-t-il risque d'embrasement de la région ? Quels enseignements militaires et quelles leçons pour la sécurité européenne ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage répond sans ambages, mais avec le souci de la nuance.
Kosovo, année zéro / Jean-Arnault Dérens
Le Kosovo est-il serbe ou albanais ? Aux droits démographiques de la majorité albanaise, on oppose les droits historiques des Serbes. Le point sur l'histoire si controversée de cette province de l'ancienne Yougoslavie et une radiographie de l'état actuel des choses par le directeur du " Courrier des Balkans "
Sommaire : Les paradoxes du Kosovo. Le Kosovo dans l'histoire et l'imaginaire serbes et albanais. Le Kosovo entre Milesovic et l'OTAN. Vous avez dit " Grande Albanie " ?. Comment peut-on être Serbe au Kosovo ?. La faillite du protectorat international. La mosaïque détruite. Le Kosovo et l'avenir des Balkans
Pour terminer, un article paru dans Etudes Germaniques, en ligne sur cairn.info (en lien avec l'Allemagne, mais en dehors des dates que vous suggérez):
La paix au prix de la guerre ? L’Allemagne et l’intervention de l’OTAN au Kosovo (1998-1999)
Au soir du 24 mars 1999 huit avions Tornado participent dans le cadre d’opérations militaires de l’OTAN à des frappes aériennes contre la Serbie, ce qui signifie que pour la première fois depuis 54 ans des troupes allemandes sont directement impliquées dans une guerre, qui plus est contre un pays qui n’a pas agressé le leur. Comment la République fédérale d’Allemagne, qui avait fait du slogan « Nie wieder Krieg » un impératif catégorique et qui s’était longtemps imposé une grande réserve en politique étrangère, en est-elle arrivée à cette césure historique ?
Répondre à cette question nécessite d’abord un bref rappel du contexte. Pour ce qui est du Kosovo même , qui avait perdu en 1989 le régime d’autonomie dont il bénéficiait depuis 1974, mais qui avait été proclamé indépendant par des insurgés en 1991, les opérations lancées en 1996 par l’UÇK, l’armée de libération kosovare, avaient entraîné une répression provoquant une première intervention de l’OSCE en 1997, puis – devant une vague de répression particulièrement
féroce – le vote par l’ONU, le 31 mars 1998, de la résolution 1160, la première appuyant l’autonomie du Kosovo. Pour ce qui est de l’engagement militaire allemand au Kosovo, le terminus a quo est ici le 23 septembre 1998, date de la résolution 1199, qui souligne la nécessité de prévenir une catastrophe humanitaire imminente et envisage une action ultérieure de maintien de la paix au cas où la République fédérale de Yougoslavie (RFY) ne répondrait pas aux demandes de l’ONU, ce qui a été le cas. Le 13 octobre, c’est finalement le conseil de l’OTAN qui décide de procéder à une intervention limitée et qui lance un ultimatum à la RFY ; dès la veille, le 12 octobre, le gouvernement allemand sortant avait approuvé cette décision, en concertation avec Gerhard Schröder et Joschka Fischer . En remontant à quelques années en arrière et en se limitant à l’essentiel, on peut rappeler qu’en 1991 l’Allemagne n’avait pas participé à l’intervention contre l’Irak (pourtant sous mandat de l’ONU), mais que depuis 1996, suite aux accords de Dayton, des troupes de la Bundeswehr étaient stationnées en Bosnie.
Articles Wikipedia
Armée de libération du Kosovo
Guerre du Kosovo (6 mars 1998 au 10 juin 1999)
Le propos de votre question étant assez vague, nous vous proposons, par le biais d'une courte bibliographie, un rapide tour d'horizon des événements qui ont marqué le Kosovo et l'ex-Yougoslavie depuis les années 1990 :
Argument essentiel lors de la prise du pouvoir par Milosevic en 1987, la "sauvegarde du peuple serbe" au Kosovo a été perpétuellement au cœur de ses manipulations de l'opinion serbe et de la stratégie internationale, l'appartenance du Kosovo à la Serbie en faisant un problème intérieur et justifiant tout refus d'"ingérence étrangère". Héros de la "mémoire serbe" à l'occasion d'un meeting célébrant le 600e anniversaire de la bataille de Kosovo Polje (28 juin 1989), Milosevic entame une politique systématique qui commence en 1989 par la suppression du statut particulier de la province autonome du Kosovo au risque d'ébranler la Fédération yougoslave, et se poursuit par une épuration ethnique sous forme du licenciement de tous les Albanais travaillant dans les secteurs de l'économie, de la culture, de l'enseignement, de la santé, provoquant un chômage massif, tandis que les mauvais traitements, voire les tortures, deviennent monnaie courante dans les commissariats de police qui sont exclusivement aux mains des Serbes. Durant 10 ans, les Albanais répondent à l'application brutale de ce régime d'exception par la mise en place de systèmes parallèles d'institutions, d'éducation, de culture et de santé, sans répondre par la moindre violence aux "expéditions" qui vident les villages, touchant au total plus de 300 000 personnes entre 1990 et 1999 (Centre de l'Etat serbe des Nemanjic au Moyen Age, le Kosovo est presque exclusivement peuplé d'Albanais)
Voir Glossaire de l'espace yougoslave / Ivan Djuric
Les conflits yougoslaves de A à Z / Jean-Arnault Dérens et Catherine Samary
Cet ouvrage fait le point sur la yougoslavie au sortir de la première guerre mondiale, le régime de Tito, la crise de la Yougoslavie titiste, l'éclatement de la Fédération, et déroule
les mouvements politiques jusqu'a 2000.
La question du Kosovo / Ibrahim Rugova
Au Kosovo, tout un peuple est entré en résistance contre l'oppression serbe. Une résistance politique et civique inspirée par un intellectuel formé à l'école de la non-violence, de l'universalité des droits et de la démocratie.Cet homme, ancien étudiant de Roland Barthes à Paris, s'appelle Ibrahim Rugova. Il apporte la preuve qu'il n'est pas vain d'agir pour que les nationalités qui aujourd'hui se déchirent dans les Balkans acceptent demain de vivre ensemble, qu'il est possible de défendre une cause nationale sans tomber dans le piège du nationalisme. La question du Kosovo est mal connue en France. C'est pourtant sur la reconquête de cette région autonome de l'ex-Yougoslavie, peuplée à 90% d'Albanais, que s'est articulée la politique expansionniste du leader serbe Slobodan Milosevic dont on a vu les applications en Croatie et en Bosnie. Le dossier qu'on lira ici a pour ambition d'informer et de sensibiliser à une cause qui est aussi la nôtre. Car si demain la résistance non violente échoue à canaliser l'attente de tout un peuple, c'est l'ensemble de la région (Albanie, Grèce, Turquie, Macédoine) qui risque de s'embraser et de réduire en cendres, aux marches cette fois de la CEE, les valeurs auxquelles nous sommes le plus attachés.
Le testament du Kosovo : journal de guerre / Daniel Salvatore Schiffer
Au printemps 1999, la Serbie est bombardée par l'aviation de l'Otan sans mandat de l'ONU. Présent sur le terrain durant toute la durée de l'intervention militaire, l'auteur présente son témoignage, en philosophe et en humaniste. Il l'étaye par de nombreux constats matériels, d'échanges directs avec les survivants, des photos inédites.
La guerre du Kosovo (dossier réalisé par l'Institut de stratégie comparée)
Au sommaire notamment : La guerre du Kosovo ou L'escalade tous azimuts (H. Coutau-Bégarie) ; La gestion des conflits (F. Caron) ; L'OTAN et la troisième guerre de démembrement de la
Yougoslavie (F. Géré, J.-D. Pô) ; L'Union européenne au regard du Kosovo (F. Ramel) ; L'ONU dans la crise du Kosovo (A. Novosseloff). ; L'intervention des forces militaires de l'Otan au
Kosovo au regard du droit international (I. McLeer)
Les larmes du Kosovo / Georges Neyrac
L'auteur a vécu au Kosovo dans la période qui a suivi l'évacuation des troupes serbes. Il présente la situation catastrophique du pays : portraits, conversations, rencontres, épreuves. La violence, que ne parvient pas à enrayer la volonté de la force internationale et des ONG, provoque une réflexion sur le mal et sur l'incapacité des croyants à venir en aide à la misère démesurée.
La guerre du Kosovo: éclairages et commentaires / Bernard Adam
24 mars 1999, 20 heures : la première guerre de l'OTAN a commencé. Une " guerre juste ", déclenchée pour des raisons morales et humanitaires, disent les responsables de l'Alliance. Et
de préciser que quelques jours de frappes aériennes feraient fléchir Milosevic, le Kosovo retrouvant ainsi une autonomie substantielle. Le scénario, écrit pour l'essentiel par des stratèges américains, sera pourtant tout autre... De cette guerre, l'opinion publique retient ces images écœurantes de réfugiés albanais, obligés de fuir leur province par centaines de milliers, avec, à la bouche, les mêmes récits d'horreur. Ensuite, ces innombrables bavures de l'OTAN causant la mort de tant de civils serbes et... albanais. Mais au-delà des premières émotions, il faut s'interroger sur les autres dommages " collatéraux ", ceux qui risquent de
peser à terme : le Kosovo " protégé " vidé de son sang, la marginalisation de l'ONU et de l'OSCE, la fragilisation de l'opposition démocratique en Serbie, l'humiliation de la Russie, la
contamination de toute une région par des munitions à uranium appauvri... Cette nouvelle guerre dans les Balkans appelle un premier bilan. Quelle est la responsabilité historique des Serbes ?
A-t-on vraiment cherché la paix à Rambouillet ? Que penser de la nébuleuse UCK ? Les véritables objectifs de l'Alliance atlantique, et donc de Washington ? Y a-t-il risque d'embrasement de la région ? Quels enseignements militaires et quelles leçons pour la sécurité européenne ? Autant de questions auxquelles cet ouvrage répond sans ambages, mais avec le souci de la nuance.
Kosovo, année zéro / Jean-Arnault Dérens
Le Kosovo est-il serbe ou albanais ? Aux droits démographiques de la majorité albanaise, on oppose les droits historiques des Serbes. Le point sur l'histoire si controversée de cette province de l'ancienne Yougoslavie et une radiographie de l'état actuel des choses par le directeur du " Courrier des Balkans "
Sommaire : Les paradoxes du Kosovo. Le Kosovo dans l'histoire et l'imaginaire serbes et albanais. Le Kosovo entre Milesovic et l'OTAN. Vous avez dit " Grande Albanie " ?. Comment peut-on être Serbe au Kosovo ?. La faillite du protectorat international. La mosaïque détruite. Le Kosovo et l'avenir des Balkans
Pour terminer, un article paru dans Etudes Germaniques, en ligne sur cairn.info (en lien avec l'Allemagne, mais en dehors des dates que vous suggérez):
La paix au prix de la guerre ? L’Allemagne et l’intervention de l’OTAN au Kosovo (1998-1999)
Au soir du 24 mars 1999 huit avions Tornado participent dans le cadre d’opérations militaires de l’OTAN à des frappes aériennes contre la Serbie, ce qui signifie que pour la première fois depuis 54 ans des troupes allemandes sont directement impliquées dans une guerre, qui plus est contre un pays qui n’a pas agressé le leur. Comment la République fédérale d’Allemagne, qui avait fait du slogan « Nie wieder Krieg » un impératif catégorique et qui s’était longtemps imposé une grande réserve en politique étrangère, en est-elle arrivée à cette césure historique ?
Répondre à cette question nécessite d’abord un bref rappel du contexte. Pour ce qui est du Kosovo même , qui avait perdu en 1989 le régime d’autonomie dont il bénéficiait depuis 1974, mais qui avait été proclamé indépendant par des insurgés en 1991, les opérations lancées en 1996 par l’UÇK, l’armée de libération kosovare, avaient entraîné une répression provoquant une première intervention de l’OSCE en 1997, puis – devant une vague de répression particulièrement
féroce – le vote par l’ONU, le 31 mars 1998, de la résolution 1160, la première appuyant l’autonomie du Kosovo. Pour ce qui est de l’engagement militaire allemand au Kosovo, le terminus a quo est ici le 23 septembre 1998, date de la résolution 1199, qui souligne la nécessité de prévenir une catastrophe humanitaire imminente et envisage une action ultérieure de maintien de la paix au cas où la République fédérale de Yougoslavie (RFY) ne répondrait pas aux demandes de l’ONU, ce qui a été le cas. Le 13 octobre, c’est finalement le conseil de l’OTAN qui décide de procéder à une intervention limitée et qui lance un ultimatum à la RFY ; dès la veille, le 12 octobre, le gouvernement allemand sortant avait approuvé cette décision, en concertation avec Gerhard Schröder et Joschka Fischer . En remontant à quelques années en arrière et en se limitant à l’essentiel, on peut rappeler qu’en 1991 l’Allemagne n’avait pas participé à l’intervention contre l’Irak (pourtant sous mandat de l’ONU), mais que depuis 1996, suite aux accords de Dayton, des troupes de la Bundeswehr étaient stationnées en Bosnie.
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