Question d'origine :
Chère Madame, Cher Monsieur,
Nous sommes une classe de BTS notariat.
Nous nous interrogeons sur les vérifications et modalités de calculs de la consommation énergétique (KW/h) lorsqu'un bien est chauffé au moyen de:
*cheminée.
*poêle à bois et/ou granules.
Je vous souhaite une bonne réception du présent courriel.
Je vous prie d'agréer, Chère Madame, Cher Monsieur, mes salutations distinguées.
BTS 1 Notariat IMN de LYON
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 06/06/2017 à 09h54
Bonjour,
Nous imaginons que votre question concerne le classement énergétique devenu obligatoire pour réaliser une transaction immobilière et donc de comprendre comment les professionnels effectuent celui-ci.
Pour commencer, le site service-public.fr précise que :
" Le DPE doit être réalisé à partir d'un logiciel réglementé .
Pour mesurer la performance énergétique d'un logement, le diagnostiqueur doit utiliser 2 étiquettes :
• une étiquette énergie indiquant la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/m²) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m²),
• et une étiquette climat indiquant l'impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre CO₂ sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilos d'équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilos d'équivalent carbone/m²).
Le diagnostiqueur doit transmettre les résultats du DPE à des fins d'études à l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) .
Le DPE doit contenir les informations suivantes :
• les caractéristiques du bâtiment ou de la partie de bâtiment et un descriptif de ses équipements (chauffage, eau, air...),
• l'indication pour chaque catégorie d'équipements, de la quantité annuelle d'énergie consommée ou estimée ainsi qu'une évaluation des dépenses annuelles résultant de ces consommations,
• l'évaluation de la quantité d'émissions de gaz à effet de serre liée à la quantité annuelle d'énergie consommée ou estimée,
• l'évaluation de la quantité d'énergie d'origine renouvelable utilisée,
• le classement du bâtiment ou partie de bâtiment en application de l'échelle de référence selon le principe de l'étiquette énergie et de l'étiquette climat,
• des recommandations pour maîtriser les consommations d'énergie, en particulier les travaux qui pourraient être réalisés pour améliorer la performance énergétique du bâtiment, accompagnées d'une évaluation de leur coût et de leur efficacité".
Sur ce même site, vous trouverez les arrêtés et décrets dont Arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux méthodes et procédures applicables au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine qui indique les méthodes conventionnelles de calcul mises à disposition des personnes chargées d’établir les diagnostics de performance énergétique. En voici un extrait :
"Uneméthode annuelle simplifiée, dite 3CL-DPE version 2012 , est mise à disposition. Pour la mise en œuvre de cette méthode, seuls sont reconnus les logiciels validés par le ministre en charge de la construction selon la procédure d'évaluation définie en annexe 5. Le contenu de cette méthode est défini par arrêté des ministres en charge de la construction et de l'énergie.
Deux méthodes de simulation dynamique, à pas de temps horaire, dites DEL6-DPE et Comfie-DPE, sont mises à disposition.
Le contenu de ces méthodes est défini par arrêté des ministres en charge de la construction et de l'énergie.
Conditions d'utilisation des méthodes de calcul conventionel
1. Données d'entrée :
Les calculs d'estimation des consommations énergétiques doivent a minima considérer les données d'entrée suivantes :
- la superficie des surfaces chauffées du bâtiment ou du lot, selon le cas, et la superficie des parois extérieures du bâtiment ou du lot ;
- les déperditions thermiques par l'enveloppe (parties courantes et ponts thermiques), sur la base des coefficients de transmission thermique et les surfaces des parois translucides ou transparentes en contact avec l'extérieur ou avec des locaux non chauffés ;
- l'influence de la mitoyenneté avec d'autres bâtiments, des circulations, des locaux susceptibles d'être non chauffés (caves, garages, sous-sols), des vides sanitaires ou avec le terrain naturel ;
- l'influence de l'orientation ;
- les dimensions réelles des baies et leurs caractéristiques solaires ;
- l'inertie thermique ;
- la protection solaire des baies ;
- le débit de renouvellement d'air évalué en fonction du mode de ventilation du bâtiment (naturelle, ventilation mécanique contrôlée) et du niveau d'étanchéité à l'air des locaux ;
- la présence d'un échangeur de chaleur sur l'air ;
- les caractéristiques des systèmes de chauffage (chauffage des locaux et ECS) et de refroidissement (émission, distribution, génération).
2. Données de sortie :
La méthode de calcul estime les consommations d'énergie pour les usages suivants :
- chauffage ;
- eau chaude sanitaire ;
- refroidissement.
Cahier des charges des méthodes de calcul conventionel
1. Généralités
1.1. Objet du document
L'objet de ce document est de définir des conventions unifiées pour le calcul des consommations d'énergie finales en secteur résidentiel pour les bâtiments existants.
Les consommations visées sont les suivantes :
1. Consommations de chauffage hors auxiliaires.
2. Consommations d'ECS hors auxiliaires.
3. Consommations de refroidissement hors auxiliaires.
Commentaire : les conventions de calcul pour l'énergie primaire et le contenu CO2 sont définis dans les textes réglementaires et les facteurs de conversion PCS PCI ci-après :
1.2. Facteur de conversion PCS PCI
Gaz naturel : consommation PCS = 1,11 consommation PCI.
GPL : consommation PCS = 1,09 consommation PCI.
Fioul : consommation PCS = 1,07 consommation PCI.
Charbon : consommation PCS = 1,04 consommation PCI.
2. Méthodes annuelles
2.1. Données climatiques
Elles sont données par département et tiennent compte de l'altitude.
Les degrés-heures sont égaux à la somme, pour toutes les heures de la saison de chauffage pendant laquelle la température extérieure est inférieure à 18 °C, de la différence entre 18 °C et la température extérieure. Ils prennent en compte une inoccupation d'une semaine par an pendant la période de chauffe ainsi qu'un réduit des températures à 16 °C pendant la nuit de 22 heures à 6 heures.
Les degrés-heures annuels se déterminent de la façon suivante :
DHcor = (Dhref + ((Nref / C2) + 5) x dN)/1000
Si C4 = - ; C2 = 340 sinon C2 = 400
dN = C3 x altitude (m).
Les données Dhref, Nref, C2, C3, C4 sont précisées par département dans les tableaux pages suivantes.
2.2. Conventions comportementales
2.2.1. Coefficient d'intermittence
Cette version de calculMéthode 3CL-DPE v1.3 est donc disponible sur le site rt-batiment.fr et vous permettra de comprendre, plus précisément, les modalités de calcul.
En complément, l'Ademe propose des modèles de diagnostic de performance énergétique.
Sur ce même site, vous trouverez des documents sur se chauffer au bois, chauffage-climatisation. Enfin, certaines classifications comme flammeverte.org déterminent la consommation d’énergie des appareils.
Nous imaginons que votre question concerne le classement énergétique devenu obligatoire pour réaliser une transaction immobilière et donc de comprendre comment les professionnels effectuent celui-ci.
Pour commencer, le site service-public.fr précise que :
" Le DPE doit être réalisé à partir d'un
Pour mesurer la performance énergétique d'un logement, le diagnostiqueur doit utiliser 2 étiquettes :
• une étiquette énergie indiquant la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/m²) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m²),
• et une étiquette climat indiquant l'impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre CO₂ sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilos d'équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilos d'équivalent carbone/m²).
Le DPE doit contenir les informations suivantes :
• les caractéristiques du bâtiment ou de la partie de bâtiment et un descriptif de ses équipements (chauffage, eau, air...),
• l'indication pour chaque catégorie d'équipements, de la quantité annuelle d'énergie consommée ou estimée ainsi qu'une évaluation des dépenses annuelles résultant de ces consommations,
• l'évaluation de la quantité d'émissions de gaz à effet de serre liée à la quantité annuelle d'énergie consommée ou estimée,
• l'évaluation de la quantité d'énergie d'origine renouvelable utilisée,
• le classement du bâtiment ou partie de bâtiment en application de l'échelle de référence selon le principe de l'étiquette énergie et de l'étiquette climat,
• des recommandations pour maîtriser les consommations d'énergie, en particulier les travaux qui pourraient être réalisés pour améliorer la performance énergétique du bâtiment, accompagnées d'une évaluation de leur coût et de leur efficacité".
Sur ce même site, vous trouverez les arrêtés et décrets dont Arrêté du 15 septembre 2006 relatif aux méthodes et procédures applicables au diagnostic de performance énergétique pour les bâtiments existants proposés à la vente en France métropolitaine qui indique les méthodes conventionnelles de calcul mises à disposition des personnes chargées d’établir les diagnostics de performance énergétique. En voici un extrait :
"Une
Deux méthodes de simulation dynamique, à pas de temps horaire, dites DEL6-DPE et Comfie-DPE, sont mises à disposition.
Le contenu de ces méthodes est défini par arrêté des ministres en charge de la construction et de l'énergie.
1. Données d'entrée :
Les calculs d'estimation des consommations énergétiques doivent a minima considérer les données d'entrée suivantes :
- la superficie des surfaces chauffées du bâtiment ou du lot, selon le cas, et la superficie des parois extérieures du bâtiment ou du lot ;
- les déperditions thermiques par l'enveloppe (parties courantes et ponts thermiques), sur la base des coefficients de transmission thermique et les surfaces des parois translucides ou transparentes en contact avec l'extérieur ou avec des locaux non chauffés ;
- l'influence de la mitoyenneté avec d'autres bâtiments, des circulations, des locaux susceptibles d'être non chauffés (caves, garages, sous-sols), des vides sanitaires ou avec le terrain naturel ;
- l'influence de l'orientation ;
- les dimensions réelles des baies et leurs caractéristiques solaires ;
- l'inertie thermique ;
- la protection solaire des baies ;
- le débit de renouvellement d'air évalué en fonction du mode de ventilation du bâtiment (naturelle, ventilation mécanique contrôlée) et du niveau d'étanchéité à l'air des locaux ;
- la présence d'un échangeur de chaleur sur l'air ;
- les caractéristiques des systèmes de chauffage (chauffage des locaux et ECS) et de refroidissement (émission, distribution, génération).
2. Données de sortie :
La méthode de calcul estime les consommations d'énergie pour les usages suivants :
- chauffage ;
- eau chaude sanitaire ;
- refroidissement.
1. Généralités
1.1. Objet du document
L'objet de ce document est de définir des conventions unifiées pour le calcul des consommations d'énergie finales en secteur résidentiel pour les bâtiments existants.
Les consommations visées sont les suivantes :
1. Consommations de chauffage hors auxiliaires.
2. Consommations d'ECS hors auxiliaires.
3. Consommations de refroidissement hors auxiliaires.
Commentaire : les conventions de calcul pour l'énergie primaire et le contenu CO2 sont définis dans les textes réglementaires et les facteurs de conversion PCS PCI ci-après :
1.2. Facteur de conversion PCS PCI
Gaz naturel : consommation PCS = 1,11 consommation PCI.
GPL : consommation PCS = 1,09 consommation PCI.
Fioul : consommation PCS = 1,07 consommation PCI.
Charbon : consommation PCS = 1,04 consommation PCI.
2. Méthodes annuelles
2.1. Données climatiques
Elles sont données par département et tiennent compte de l'altitude.
Les degrés-heures sont égaux à la somme, pour toutes les heures de la saison de chauffage pendant laquelle la température extérieure est inférieure à 18 °C, de la différence entre 18 °C et la température extérieure. Ils prennent en compte une inoccupation d'une semaine par an pendant la période de chauffe ainsi qu'un réduit des températures à 16 °C pendant la nuit de 22 heures à 6 heures.
Les degrés-heures annuels se déterminent de la façon suivante :
DHcor = (Dhref + ((Nref / C2) + 5) x dN)/1000
Si C4 = - ; C2 = 340 sinon C2 = 400
dN = C3 x altitude (m).
Les données Dhref, Nref, C2, C3, C4 sont précisées par département dans les tableaux pages suivantes.
2.2. Conventions comportementales
2.2.1. Coefficient d'intermittence
Cette version de calcul
En complément, l'Ademe propose des modèles de diagnostic de performance énergétique.
Sur ce même site, vous trouverez des documents sur se chauffer au bois, chauffage-climatisation. Enfin, certaines classifications comme flammeverte.org déterminent la consommation d’énergie des appareils.
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