Question d'origine :
bonjour
combien d'animaux domestiques sont eutanasiés par ans en france et pour quelles raisons principalement ???
merci de votre reponse
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/06/2017 à 13h17
Bonjour,
Il existe, à notre connaissance, bien peu d’études générales sur l’euthanasie animale. La Fédération française de protection animale établit un recensement des divers cas d’euthanasie, présentés ci-dessous, mais, bien souvent, les données portent sur des exemples spécifiques.
• 500 souris sont tués par lot d’injections de Botox.
• 600 chats sont utilisés et sacrifiés par les chercheurs français.
• 3 000 chiens sont utilisés et sacrifiés par les chercheurs français.
• 10 000 taureaux sont massacrés au nom de la corrida.
• 20 600 équidés sont égorgés.
• 250 000 animaux sont euthanasiés pour raisons financières.
• 3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs quotidiennement.
• 40 millions de poussins sont broyés par les couvoirs (soit 1 poussin par seconde).
• 40 millions d’animaux dits « de boucherie » sont tués (bœuf, mouton, cheval, veau, agneau, chevreau, porc).
• 1 milliard d’animaux dits « gibiers » sont tués (volaille, lapin, cerf, chevreuil, sanglier).
Selon des articles du Nouvel Obs et de National geographic, entre 3 et 5.000 animaux sont euthanasiés en captivité chaque année en Europe, dans un souci de bonne gestion des espèces, a estimé une dirigeante de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), dans une interview diffusée jeudi 26 février par la BBC.
Dernièrement, un cas d’euthanasie a fait l’objet de nombreuses condamnations. Lci rapporte qu’
« Une centaine de macaques de Java (165), installés dans un parc animalier landais ont été euthanasiés ce vendredi sur ordre de la préfecture. En cause ? Un virus potentiellement mortel pour l’homme en cas de morsure ».
Parallèlement, le Bilan de l'opération protection animale vacances 2015 de la Direction générale de l'alimentation s’intéresse, lui, aux animaux domestiques et fait un bilan des euthanasies dans les fourrières et refuges (enquête basée sur 99 refuges :
Devenir des chiens en fourrière
Euthanasies sanitaires
1535
5,0%
Euthanasies autres motifs
503
1,6%
Devenir des chats en fourrière
Euthanasies sanitaires
10166
35,9%
Euthanasies autres motifs
2955
10,4%
Devenir des chiens en refuge
Euthanasies sanitaires
1868
9%
Euthanasies autres motifs
377
Devenir des chats en refuge
Euthanasies sanitaires
2820
14%
Euthanasies autres motifs
650
"En ce qui concerne les fourrières, les résultats observés sont très différents entre les chiens et les chats : un grand nombre de chiens sont rendus à leur propriétaire (54%) alors que ce nombre est très faible pour les chats (5 %). Cette différence est principalement due au faible nombre de chats identifiés et sans doute à l’absence de sanction pour leur non-identification alors que celle-ci est
désormais obligatoire depuis le 1er janvier 2012. Ce résultat peut également s’expliquer par des modes d’acquisition différents : les chiens sont le plus souvent vendus identifiés, alors que les chats sont plus souvent donnés non identifiés (contraire à la loi).
Pour ce qui est des euthanasies en fourrière, là aussi on note des différences significatives entre les deux espèces : le taux global d’euthanasie est de 46% pour les chats et de 6 % pour les chiens.
Cette large différence peut toutefois s’expliquer en partie par des problèmes sanitaires puisque 35% des euthanasies sur les chats sont pour motifs sanitaires (5 % pour les chiens). Ce résultat traduit un mauvais état de santé des chats arrivant en fourrière. Les populations accueillies comptent beaucoup
de jeunes chatons mal sevrés en mauvais état ou des chats « sauvages» qui ne reçoivent généralement pas de soins et facilitent une propagation plus rapide des maladies (leucose, coryza...), alors que les chiens ont généralement un maître et reçoivent davantage de soins".
D’autres raisons expliquent également la pratique de l’euthanasie dont les risques de contagion et en particulier la grippe aviaire.
ouest-France mentionne « l’abattage préventif des oies et des canards mis en place début janvier dans le but d’endiguer l’épidémie H5N8 apparue fin novembre et déjà responsable de pertes financières évaluées à 250 millions d’euros. Plus de 4 millions de palmipèdes ont ainsi été euthanasiés, essentiellement dans Les Landes et le Gers, premiers départements producteur ».
Il existe, à notre connaissance, bien peu d’études générales sur l’euthanasie animale. La Fédération française de protection animale établit un recensement des divers cas d’euthanasie, présentés ci-dessous, mais, bien souvent, les données portent sur des exemples spécifiques.
• 500 souris sont tués par lot d’injections de Botox.
• 600 chats sont utilisés et sacrifiés par les chercheurs français.
• 3 000 chiens sont utilisés et sacrifiés par les chercheurs français.
• 10 000 taureaux sont massacrés au nom de la corrida.
• 20 600 équidés sont égorgés.
• 250 000 animaux sont euthanasiés pour raisons financières.
• 3 millions d’animaux sont tués dans les abattoirs quotidiennement.
• 40 millions de poussins sont broyés par les couvoirs (soit 1 poussin par seconde).
• 40 millions d’animaux dits « de boucherie » sont tués (bœuf, mouton, cheval, veau, agneau, chevreau, porc).
• 1 milliard d’animaux dits « gibiers » sont tués (volaille, lapin, cerf, chevreuil, sanglier).
Selon des articles du Nouvel Obs et de National geographic, entre 3 et 5.000 animaux sont euthanasiés en captivité chaque année en Europe, dans un souci de bonne gestion des espèces, a estimé une dirigeante de l'Association européenne des zoos et aquariums (EAZA), dans une interview diffusée jeudi 26 février par la BBC.
Dernièrement, un cas d’euthanasie a fait l’objet de nombreuses condamnations. Lci rapporte qu’
« Une centaine de macaques de Java (165), installés dans un parc animalier landais ont été euthanasiés ce vendredi sur ordre de la préfecture. En cause ? Un virus potentiellement mortel pour l’homme en cas de morsure ».
Parallèlement, le Bilan de l'opération protection animale vacances 2015 de la Direction générale de l'alimentation s’intéresse, lui, aux animaux domestiques et fait un bilan des euthanasies dans les fourrières et refuges (enquête basée sur 99 refuges :
Euthanasies sanitaires
1535
5,0%
Euthanasies autres motifs
503
1,6%
Euthanasies sanitaires
10166
35,9%
Euthanasies autres motifs
2955
10,4%
Euthanasies sanitaires
1868
9%
Euthanasies autres motifs
377
Euthanasies sanitaires
2820
14%
Euthanasies autres motifs
650
"En ce qui concerne les fourrières, les résultats observés sont très différents entre les chiens et les chats : un grand nombre de chiens sont rendus à leur propriétaire (54%) alors que ce nombre est très faible pour les chats (5 %). Cette différence est principalement due au faible nombre de chats identifiés et sans doute à l’absence de sanction pour leur non-identification alors que celle-ci est
désormais obligatoire depuis le 1er janvier 2012. Ce résultat peut également s’expliquer par des modes d’acquisition différents : les chiens sont le plus souvent vendus identifiés, alors que les chats sont plus souvent donnés non identifiés (contraire à la loi).
Pour ce qui est des euthanasies en fourrière, là aussi on note des différences significatives entre les deux espèces : le taux global d’euthanasie est de 46% pour les chats et de 6 % pour les chiens.
Cette large différence peut toutefois s’expliquer en partie par des problèmes sanitaires puisque 35% des euthanasies sur les chats sont pour motifs sanitaires (5 % pour les chiens). Ce résultat traduit un mauvais état de santé des chats arrivant en fourrière. Les populations accueillies comptent beaucoup
de jeunes chatons mal sevrés en mauvais état ou des chats « sauvages» qui ne reçoivent généralement pas de soins et facilitent une propagation plus rapide des maladies (leucose, coryza...), alors que les chiens ont généralement un maître et reçoivent davantage de soins".
D’autres raisons expliquent également la pratique de l’euthanasie dont les risques de contagion et en particulier la grippe aviaire.
ouest-France mentionne « l’abattage préventif des oies et des canards mis en place début janvier dans le but d’endiguer l’épidémie H5N8 apparue fin novembre et déjà responsable de pertes financières évaluées à 250 millions d’euros. Plus de 4 millions de palmipèdes ont ainsi été euthanasiés, essentiellement dans Les Landes et le Gers, premiers départements producteur ».
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