droit de péage au moyen age

Bonjour,

Une question similaire nous a déjà été posée.

Voir aussi :

voyages et voyageurs au moyen Age

Villes et campagnes de l’ouest:
La navigation était périlleuse, mais elle était aussi coûteuse. Tout au long de la Loire, les ports, nés du trafic, servaient de points de relâche pour la nuit, mais aussi de centres de perception des péages De Saumur à Ingrendes, ils ponctuaient le fleuve à distance les uns des autres d’une quinzaine de kilomètres. Deux cents de ces péages ont été recensés sur le bassin ligériens, dont trente-six pour la simple province d’Anjou. Au XIIe siècle, l’approche des bateaux était parfois signalée par un « cornator ligeris » qui soufflait dans une corne pour préparer l’intervention des officiers de perception. C’était la règle à Ancenis et à Montjean. Très souvent, pour ne pas interrompre une remontée à la voile, les marchands déléguaient une sentine pour régler au bureau de la perception l’ensemble des droits dus sur la base de leur déclaration. Toutefois les agents seigneuriaux et les fermiers_ car les péages étaient souvent affermés- préféraient les obliger à s’arrêter au pied du château en abaissant leurs voiles, pour mieux contrôler leurs cargaisons. En cas de refus, la marchandise et le bateau pouvaient être saisis aux étapes suivantes. Cet arrêt obligatoire entraînait de fréquents conflits…
Les pancartes_-_véritables tarifs douaniers- sont assez nombreuses et extrêmement détaillées. Mises par écrit à partir du XIII et affichées dans les ports, elles dressaient un état des produits taxés et annonçaient aux transporteurs le montant à payer, en fonction de la nature et de la quantité des produits transportés…
Le formulaire de Marcufe fournit un exemple, il s’agit. Le roi permet à une église ou à un monastère de ne payer aucune taxe pour un nombre fixé de charrettes transportant des produits destinés au. Luminaire. . Ceci vaut pour tous les lieux et les ports…
Perçus en principe pour rétribuer protection et entretien des routes, les péages constituent aux XI-XIIIe siècles l’in des éléments les plus importants des revenus seigneuriaux dans une économie en transformation…Comme l’Eglise obtient des exemptions, les taxes frappent avant tout les marchands…
L’étude des péages permet d’imaginer l’animation régnant sur les routes, charrettes, troupeaux, cavaliers portant des denrées en croupe, sans compter les simples voyageurs…

La ville en France au Moyen Age
Voir dans l’index « péages » p. 75,95,129,155,179,264,450, « Impots » p.287-290, 409, 417,419,417, 491-493, « Marchands », « Ponts », « Routes » ; « Tonlieu » p. 54,81,83,106,119,126,127,,129,,141,142,155,179, « Franchises », « Nantes », « Tours »
Cet ouvrage comporte en outre une importante bibliographie, susceptible de vous aider dans vos recherches.

Petite histoire des routes et des ponts à peage en France

Il serait peut-être judicieux de vous adresser aux Archives municipales de Tours