Question d'origine :
Bonjour,
J'anime un groupe de recherches historique à l'Université Angevine du Temps Libre (UATL) à Aners
Dans le cadre d'une recherche sur le SIPO-SD à Nantes l'essaye de situer l'Hôtel des Pyrénées rue Thiers, siège des services de la Gestapo. Avez vous des infos à ce sujet.
Bien cordialement
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 04/05/2017 à 15h12
Bonjour,
Il semblerait que l'Hôtel des Pyrénées, siège de la GFP (Geheime Feldpolizei), était situé au 10 rue Adolphe Thiers, c'est-à-dire au 10 de l'actuelle rue de l'Hôtel de Ville.
source : La collaboration en Loire-Inférieure. 01. les années noires / Christophe Belser
En complément :
- Nantes: la Résistance / Dominique Bloyet
- La Bretagne dans la résistance / Gérard Le Marec
Ce dernier indique aussi :
" Les services de police allemande se sont installées à Nantes, 1 place du Maréchal Foch, vers le mois de juin 1942. L'organisation de ces services était alors complète, en raison notamment de la dissolution des anciens services de Sécurité militaire {Geheime Feldpolizei, G.F.P.) qui avaient leur siège à l'hôtel de Paris rue Boileau, puis à l'hôtel des Pyrénées, rue Thiers.
La plupart des membres de cette formation furent alors incorporés aux services du S.D. qui dépendaient directement d'Angers où se trouvait le chef, qui avait le titre de «Kommandeur». Des services similaires existaient à Tours et au Mans, pour la région.
La G.F.P. a développé une assez grosse activité à Nantes même, où elle opéra de nombreuses arrestations pour activité anti-allemande sur dénonciation (Groupe Max Weper, Mlle Jalalert, Michel Dubat, etc.).
Le premier chef, Y Obersturmführer (lieutenant) Marnitz, qui présida également à l'organisation de la «Sicherheitspolizei» semble n'avoir fait preuve d'aucun zèle dans la direction de son service. Le véritable chef fut alors un nommé Bakine, dont l'activité resta toujours occulte. Au début de 1943, son successeur, Y Obersturmführer Doescher paraît lui aussi avoir apporté une très grande indifférence dans le service, ce qui lui valut d'ailleurs d'être rétrogradé et envoyé, par mesure disciplinaire, sur le front de l'Est. "
Nous vous conseillons de contacter les Archives municipales de Nantes et les Archives départementales de la Loire-Atlantique pour en savoir plus, car la Bibliothèque municipale de Lyon est assez pauvre en documents sur l'histoire de Nantes sous la seconde guerre mondiale.
Bonne journée.
Il semblerait que l'Hôtel des Pyrénées, siège de la GFP (Geheime Feldpolizei), était situé au 10 rue Adolphe Thiers, c'est-à-dire au 10 de l'actuelle rue de l'Hôtel de Ville.
source : La collaboration en Loire-Inférieure. 01. les années noires / Christophe Belser
En complément :
- Nantes: la Résistance / Dominique Bloyet
- La Bretagne dans la résistance / Gérard Le Marec
Ce dernier indique aussi :
" Les services de police allemande se sont installées à Nantes, 1 place du Maréchal Foch, vers le mois de juin 1942. L'organisation de ces services était alors complète, en raison notamment de la dissolution des anciens services de Sécurité militaire {Geheime Feldpolizei, G.F.P.) qui avaient leur siège à l'hôtel de Paris rue Boileau, puis à l'hôtel des Pyrénées, rue Thiers.
La plupart des membres de cette formation furent alors incorporés aux services du S.D. qui dépendaient directement d'Angers où se trouvait le chef, qui avait le titre de «Kommandeur». Des services similaires existaient à Tours et au Mans, pour la région.
La G.F.P. a développé une assez grosse activité à Nantes même, où elle opéra de nombreuses arrestations pour activité anti-allemande sur dénonciation (Groupe Max Weper, Mlle Jalalert, Michel Dubat, etc.).
Le premier chef, Y Obersturmführer (lieutenant) Marnitz, qui présida également à l'organisation de la «Sicherheitspolizei» semble n'avoir fait preuve d'aucun zèle dans la direction de son service. Le véritable chef fut alors un nommé Bakine, dont l'activité resta toujours occulte. Au début de 1943, son successeur, Y Obersturmführer Doescher paraît lui aussi avoir apporté une très grande indifférence dans le service, ce qui lui valut d'ailleurs d'être rétrogradé et envoyé, par mesure disciplinaire, sur le front de l'Est. "
Nous vous conseillons de contacter les Archives municipales de Nantes et les Archives départementales de la Loire-Atlantique pour en savoir plus, car la Bibliothèque municipale de Lyon est assez pauvre en documents sur l'histoire de Nantes sous la seconde guerre mondiale.
Bonne journée.
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