Question d'origine :
Dans le cas d'un cancer avancé de la prostate pourquoi fait on plutôt une adénomectomie qu'une ablation totale de la prostate?
Réponse du Guichet
bml_san
- Département : Médiathèque du Bachut Santé
Le 27/04/2017 à 08h05
Bonjour,
Selon le Vulgaris médical : une adénomectomie désigne l'ablation d'un adénome, c'est-à-dire d'une
L’association française d’urologie met à la disposition du grand public une fiche d’information sur l’adénomectomie prostatique chirurgicale. Extrait : « L’
Elle nécessite une incision cutanée de quelques centimètres au dessus du pubis.
Dans la technique trans-vésicale, la vessie, située sous la paroi musculaire de l’abdomen, est ouverte. Le chirurgien dissèque l’adénome et le sépare du reste de la prostate en passant par la vessie. Le tissu prostatique retiré est conservé pour être analysé au microscope.
En fin d’intervention, un drain aspiratif est placé au niveau de la zone opératoire. Une sonde vésicale, mise en place pendant l’intervention, est maintenue pendant plusieurs jours suivant les recommandations de votre urologue. Elle peut permettre de laver la vessie de façon continue avec du sérum pour éviter la formation de caillots de sang et l’obstruction de la sonde. »
Sur le site de la Ligue contre le cancer, les pages dédiées au traitement du cancer de la prostate rappellent : « Le traitement du cancer de la prostate dépend du stade d'évolution, de l'âge du patient et des souhaits de ce dernier. Dans certains cas de cancers localisés et notamment chez les sujets âgés, un suivi par une simple surveillance rigoureuse peut être indiqué. En revanche, si l'espérance de vie du patient est importante au moment du diagnostic, un traitement curatif est proposé : chirurgie, radiothérapie ou curiethérapie ou ultrasons : ces méthodes seront exposées au patient (avantages, inconvénients) et ce dernier prendra sa décision.[….]
A propos des effets indésirables des traitements il est rappelé « Les effets indésirables de la chirurgie sont liés à l'atteinte des nerfs qui contrôlent l’érection et/ou des nerfs qui contrôlent la vessie. On constate donc des risques d'incontinence urinaire, souvent transitoire sur quelques semaines (7 à 25% des cas) et surtout des risques d’impuissance sexuelle pouvant être permanente (40 à 80% des cas).
S'il est délicat de préserver les faisceaux nerveux au cours d'une prostatectomie, les interventions sont de plus en plus sélectives et respectent au mieux l'intégrité nerveuse. »
Pour en savoir plus, nous vous invitons également à lire le dossier consacré au cancer de la prostate sur le site de l’Institut national du Cancer.
N’hésitez pas à interroger votre médecin et/ou votre urologue lors de votre prochaine consultation.
Cordialement,
L’équipe Cap’Culture Santé.
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