Sur des ondes hertziennes
DIVERS
+ DE 2 ANS
Le 13/04/2017 à 09h49
655 vues
Question d'origine :
de
343tradescantia
à
"gds_support" Bm
Madame, Monsieur,
Hier, j’ai noté dans un établissement médical, à l’entrée des cabines d’ascenseurs : <<Les téléphones mobiles cellulaires présents dans l’enceinte de l’établissement doivent être maintenus en position arrêt en raison des risques de perturbations des dispositifs médicaux fonctionnant avec des systèmes électroniques>>.
A ma connaissance, c’est la même chose dans le cas de la Bm, au niveau informatique et de ses réseaux hertziens utilisés.
Pourquoi ?
Merci d’avance.
Sincèrement.
Chardon Boréal
Réponse du Guichet
gds_et
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 14/04/2017 à 13h17
Bonjour,
En bibliothèque, l’unique raison pour laquelle on demande aux usagers de laisser leur téléphone sur silencieux ou sur vibreur est d’éviter de déranger les autres personnes présentes :
Article 13/ Les visiteurs doivent s’abstenir de toute action portant atteinte aux bonnes conditions de visite.
Ainsi, il est notamment interdit de :
• fumer ou vapoter.
•gêner les autres visiteurs et le personnel par toute manifestation bruyante, notamment par l’utilisation des téléphones portables, qui doivent être mis sur vibreur dès l’entrée de la bibliothèque.
• mendier dans l’enceinte de la bibliothèque.
• se livrer à tout commerce, publicité, propagande ou prosélytisme.
• de procéder à des enquêtes ou sondages
• distribuer des tracts, pétitions, prospectus écrits, imprimés ou objets.
Source : Règlement intérieur de la bibliothèque municipale de Lyon
La raison n'a donc pas de rapport avec celles motivées en milieu hospitalier, où les différentes sources d’ondes électromagnétiques (téléphones portables, wi-fi…) peuvent en effet présenter un risque de perturbation des dispositifs médicaux :
« L'Anses a […] analysé les différentes sources d'ondes électromagnétiques (téléphones mobiles, dispositifs Wi-Fi, Bluetooth, téléphones sans-fil DECT (Digital Enhanced Cordless Telephone) et talkies-walkies) présentes en milieu hospitalier. Devant la multitude de sources et de dispositifs médicaux pouvant être perturbés par ces ondes, l'Agence avertit qu'il n'est "pas possible de définir une règle unique concernant une distance minimale à respecter entre les dispositifs médicaux et les sources électromagnétiques, applicable à toutes les situations." Les experts recommandent néanmoins la mise en place de "zones d'usage autorisé, limité ou interdit" de ces appareils. L'Agence conseille également aux porteurs de dispositifs médicaux implantables comme les pacemakers ou les neurostimulateurs de "veiller à éloigner les sources d'exposition les plus fortes (téléphones mobiles)". En août 2015, une enquête américaine révélait déjà que les smartphones étaient trop présents dans les blocs opératoires. »
Source : Hôpital et téléphone portable font-ils bon ménage ? topsante.com
« Pour l'organisme, "l’interdiction de l’usage des téléphones mobiles dans les établissements de santé apparaît aujourd’hui peu justifiée" mais il recommande la mise en place dans les hôpitaux de zones d'usage autorisé, limité ou interdit, des portables. "Les téléphones mobiles devraient être éteints dans les lieux comportant des dispositifs électromédicaux à fonction critique ou servant au maintien de la vie (unités de soins intensifs, blocs opératoires, néonatalogie, services d’urgence, etc.), ainsi qu’à proximité des lits de patients connectés à des dispositifs électromédicaux". S’agissant des personnels médicaux utilisant leur téléphone mobile pour des raisons professionnelles, les appels téléphoniques ne devraient pas être passés à proximité d’appareils électromédicaux, a rappelé l'Anses tout en apportant une petite clarification. Dans la mesure où l’usage des téléphones DECT engendre une exposition plus faible que les téléphones mobiles, elle recommande aux professionnels médicaux de privilégier l’usage de ce moyen de communication.
Quant aux porteurs d’un dispositif médical implanté (implant, stimulateur cardiaque), ils sont invités à éloigner les sources d'exposition les plus fortes de leur dispositif. "Il conviendrait également de former les acteurs de la chaîne de soins (fabricants de matériels médicaux, professionnels de santé) afin qu’ils relaient ces messages auprès des patients et de leur entourage, et en particulier les précautions d’usage recommandées par les fabricants", a ajouté l'Agence. »
Source : Hôpital: l'usage du téléphone portable interdit dans certaines zones, francesoir.fr
L’utilisation des téléphones portables par le personnel médical présente aussi d’autres problèmes aux conséquences potentiellement graves : inattention dans le bloc opératoire, propagation de microbes…
« Au Texas, une femme de 61 ans serait ainsi décédée en raison de l'inattention de l'anesthésiste, trop occupé à envoyer des SMS. "Il semble qu'il a oublié que cinq minutes est une éternité en médecine: le cerveau peut mourir en quelques minutes dès qu'il n'a plus d'oxygène", relatait à l'époque le journal Pacific Standard.
En France, aucune erreur de ce type n'a encore été recensée, mais la question d'un durcissement du règlement se pose. Une loi de 1995 interdit l'usage du téléphone portable dans les hôpitaux mais a été assouplie à Paris et n'est guère respectée dans le reste de la France. Car désormais, la technologie fait partie des progrès de la médecine et de la chirurgie.
Des microbes à foison sur les smartphones
"Revers de la médaille, ils (les progrès technologiques, ndlr) ont aussi, dans le même temps, augmenté les sources de distraction. Difficile de ne pas vérifier compulsivement ses e-mails, répondre dans la seconde aux textos, faire son shopping en ligne, etc: le pouvoir addictif et distractif de l'Internet est, on le sait tous, énorme et il n'y a pas de raison que les professionnels de santé y soient moins sensibles que les autres", écrit le site Medscape.
Outre une baisse de vigilance, le recours au téléphone portable en salles d'opération pose des questions sur l'hygiène. Car comme l'indiquait une étude britannique publiée en 2010, les dangers de ces gadgets résident dans les microbes véhiculés. Escherichia Coli, salmonelles, streptocoques, staphylocoques dorés: les téléphones portables contiendraient... 500 fois plus de bactéries qu'un siège de toilettes. »
Source : Le téléphone portable, fléau des salles d'opération? lexpress.fr
Bonne journée.
En bibliothèque, l’unique raison pour laquelle on demande aux usagers de laisser leur téléphone sur silencieux ou sur vibreur est d’éviter de déranger les autres personnes présentes :
Article 13/ Les visiteurs doivent s’abstenir de toute action portant atteinte aux bonnes conditions de visite.
Ainsi, il est notamment interdit de :
• fumer ou vapoter.
•
• mendier dans l’enceinte de la bibliothèque.
• se livrer à tout commerce, publicité, propagande ou prosélytisme.
• de procéder à des enquêtes ou sondages
• distribuer des tracts, pétitions, prospectus écrits, imprimés ou objets.
Source : Règlement intérieur de la bibliothèque municipale de Lyon
La raison n'a donc pas de rapport avec celles motivées en milieu hospitalier, où les différentes sources d’ondes électromagnétiques (téléphones portables, wi-fi…) peuvent en effet présenter un risque de perturbation des dispositifs médicaux :
« L'Anses a […] analysé les différentes sources d'ondes électromagnétiques (téléphones mobiles, dispositifs Wi-Fi, Bluetooth, téléphones sans-fil DECT (Digital Enhanced Cordless Telephone) et talkies-walkies) présentes en milieu hospitalier. Devant la multitude de sources et de dispositifs médicaux pouvant être perturbés par ces ondes, l'Agence avertit qu'il n'est "pas possible de définir une règle unique concernant une distance minimale à respecter entre les dispositifs médicaux et les sources électromagnétiques, applicable à toutes les situations." Les experts recommandent néanmoins la mise en place de "zones d'usage autorisé, limité ou interdit" de ces appareils. L'Agence conseille également aux porteurs de dispositifs médicaux implantables comme les pacemakers ou les neurostimulateurs de "veiller à éloigner les sources d'exposition les plus fortes (téléphones mobiles)". En août 2015, une enquête américaine révélait déjà que les smartphones étaient trop présents dans les blocs opératoires. »
Source : Hôpital et téléphone portable font-ils bon ménage ? topsante.com
« Pour l'organisme, "l’interdiction de l’usage des téléphones mobiles dans les établissements de santé apparaît aujourd’hui peu justifiée" mais il recommande la mise en place dans les hôpitaux de zones d'usage autorisé, limité ou interdit, des portables. "Les téléphones mobiles devraient être éteints dans les lieux comportant des dispositifs électromédicaux à fonction critique ou servant au maintien de la vie (unités de soins intensifs, blocs opératoires, néonatalogie, services d’urgence, etc.), ainsi qu’à proximité des lits de patients connectés à des dispositifs électromédicaux". S’agissant des personnels médicaux utilisant leur téléphone mobile pour des raisons professionnelles, les appels téléphoniques ne devraient pas être passés à proximité d’appareils électromédicaux, a rappelé l'Anses tout en apportant une petite clarification. Dans la mesure où l’usage des téléphones DECT engendre une exposition plus faible que les téléphones mobiles, elle recommande aux professionnels médicaux de privilégier l’usage de ce moyen de communication.
Quant aux porteurs d’un dispositif médical implanté (implant, stimulateur cardiaque), ils sont invités à éloigner les sources d'exposition les plus fortes de leur dispositif. "Il conviendrait également de former les acteurs de la chaîne de soins (fabricants de matériels médicaux, professionnels de santé) afin qu’ils relaient ces messages auprès des patients et de leur entourage, et en particulier les précautions d’usage recommandées par les fabricants", a ajouté l'Agence. »
Source : Hôpital: l'usage du téléphone portable interdit dans certaines zones, francesoir.fr
L’utilisation des téléphones portables par le personnel médical présente aussi d’autres problèmes aux conséquences potentiellement graves : inattention dans le bloc opératoire, propagation de microbes…
« Au Texas, une femme de 61 ans serait ainsi décédée en raison de l'inattention de l'anesthésiste, trop occupé à envoyer des SMS. "Il semble qu'il a oublié que cinq minutes est une éternité en médecine: le cerveau peut mourir en quelques minutes dès qu'il n'a plus d'oxygène", relatait à l'époque le journal Pacific Standard.
En France, aucune erreur de ce type n'a encore été recensée, mais la question d'un durcissement du règlement se pose. Une loi de 1995 interdit l'usage du téléphone portable dans les hôpitaux mais a été assouplie à Paris et n'est guère respectée dans le reste de la France. Car désormais, la technologie fait partie des progrès de la médecine et de la chirurgie.
"Revers de la médaille, ils (les progrès technologiques, ndlr) ont aussi, dans le même temps, augmenté les sources de distraction. Difficile de ne pas vérifier compulsivement ses e-mails, répondre dans la seconde aux textos, faire son shopping en ligne, etc: le pouvoir addictif et distractif de l'Internet est, on le sait tous, énorme et il n'y a pas de raison que les professionnels de santé y soient moins sensibles que les autres", écrit le site Medscape.
Outre une baisse de vigilance, le recours au téléphone portable en salles d'opération pose des questions sur l'hygiène. Car comme l'indiquait une étude britannique publiée en 2010, les dangers de ces gadgets résident dans les microbes véhiculés. Escherichia Coli, salmonelles, streptocoques, staphylocoques dorés: les téléphones portables contiendraient... 500 fois plus de bactéries qu'un siège de toilettes. »
Source : Le téléphone portable, fléau des salles d'opération? lexpress.fr
Bonne journée.
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