Question d'origine :
Bonjour,
J'aurais une demande un peu particulière. Je recherche des numérisations de livres très anciens contenant des pages blanches. Mon but serait de me constituer une ressource importante de papiers anciens numérisés pouvant servir de support pour des oeuvres numériques. Les images devraient être libres de droits afin de pouvoir être réutilisées pour créer de nouvelles oeuvres.
Idéalement, il faudrait que les images proviennent toutes d'un même ouvrage (ou ouvrages au papier similaire) pour qu'elles aient une certaine uniformité. En effet, je voudrais les utiliser comme fond pour une série d'images. Il m'en faudrait plus d'une centaine. Plus le papier sera abimé et taché, mieux ce sera.
J'ai déjà commencé à orienter mes recherches vers des bibliothèques et des musées.
Une image étant peut-être plus parlante, voici un exemple du type d'image que je recherche et dont je souhaiterais me créer une collection :
Old paper
Vos suggestions sont les bienvenues.
Je vous souhaite de passer une agréable journée.
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 02/03/2017 à 13h22
Bonjour,
Nous vous invitons à consulter des ouvrages anciens numérisés que vous pourrez trouver au sein de bases de bibliothèques numériques comme :
- Gallica (dans la recherche avancée, vous pouvez sélectionner une période ancienne), Bibliothèque numérique réalisée par la Bibliothèque nationale de France.
La présence de documents manuscrits dans les collections de la Bibliothèque nationale de France remonte aux origines de la Bibliothèque royale. Lorsque le roi Louis XII (1498-1515) réunit dans son château de Blois la bibliothèque de son prédécesseur, Charles VIII, et la sienne, qu'il a héritée de la famille d'Orléans, elle comprend de nombreux livres manuscrits, car les progrès de l'imprimerie sont encore récents.Les guerres d'Italie enrichissent les collections de nombreux manuscrits, notamment en italien et en grec. Puis, dès le début du règne de François Ier (1515), la Bibliothèque accueille les premiers manuscrits apportés d'Orient.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le département des Manuscrits s'enrichit par l'acquisition de grandes collections d'érudits et par l'envoi de missionnaires en Orient. Durant la Révolution française, les saisies et confiscations font entrer à la Bibliothèque nationale les collections de la Sainte-Chapelle, de Saint-Germain-des-Prés, Saint-Victor, Notre-Dame de Paris, etc., où avaient été réunis quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'enluminure médiévale, tandis que les grandes bibliothèques municipales du pays recueillent parallèlement de très nombreuses collections d'abbayes, d'institutions religieuses et de nobles émigrés. Aux XIXe et XXe siècles, les collections s'ouvrent aux manuscrits littéraires, notamment après l'entrée des manuscrits et dessins de Victor Hugo, ainsi qu'aux grandes missions scientifiques en Orient, comme celle de Paul Pelliot en Asie centrale et en Chine.
Les manuscrits numérisés dans Gallica représentent toute la richesse des collections de la BnF. On y trouve ainsi, par exemple, la quasi-totalité des manuscrits rapportés de l'oasis de Dunhuang par Paul Pelliot, les chefs-d'oeuvre de l'enluminure carolingienne, de grands textes littéraires du Moyen Âge (romans de la Table ronde, Roman de la Rose, oeuvres de Froissart ou de Christine de Pizan, etc.), les plus beaux manuscrits à peinture arabes, turcs et persans, des peintures et livres xylographiques du Japon, et bien sûr les grandes oeuvres littéraires et philosophiques des XIXe et XXe siècles - notamment celles de Marcel Proust, Gustave Flaubert, Auguste Comte ou Hippolyte Taine.
source : Gallica
- Numelyo, bibliothèque numérique réalisée par la Bibliothèque municipale de Lyon, notamment la collection de livres anciens et de 55 manuscrits.
La collection des livres anciens de la Bibliothèque municipale de Lyon comprend 500 000 documents, de l’incunable au livre imprimé jusqu’en 1920. Elle va être progressivement mise en ligne au fur et à mesure de l’avancée des opérations de numérisation.
Son noyau est formé par la collection constituée entre 1565 et 1762 par les jésuites qui tenaient le collège de la Trinité de Lyon. Vers 1750, ils y avaient rassemblé 50 000 volumes utilisés principalement par les professeurs. On y trouvait des livres donnés par des pères jésuites comme le père Auger, confesseur d’Henri III, le père Coton, confesseur d’Henri IV, le père La Chaise, confesseur de Louis XIV ou le père Ménestrier. En 1693, l’archevêque de Lyon, Camille de Villeroy lègue sa bibliothèque de plus de 5 000 ouvrages magnifiquement reliés en maroquin. En 1765, la gestion de la bibliothèque passe sous la responsabilité du Consulat, la municipalité lyonnaise, qui ouvre la bibliothèque au public trois fois par semaine.
La collection bénéficie ensuite des confiscations révolutionnaires, puis de nombreux achats ou donations faits au long des XIXe et XXe siècles (collections Coste, Bonafous, Lacassagne…). En 1998, elle reçoit la collection jésuite des Fontaines, forte d’un total de 500 000 documents dont près de 200 000 anciens.
- Google Livres via sa Recherche avancée vous permettra de retrouver également des ouvrages anciens.
Certains documents sont numérisés en couleur. Vous verrez alors de belles pages blanches, jaunes et tachées apparaître !
Bonne journée.
Nous vous invitons à consulter des ouvrages anciens numérisés que vous pourrez trouver au sein de bases de bibliothèques numériques comme :
- Gallica (dans la recherche avancée, vous pouvez sélectionner une période ancienne), Bibliothèque numérique réalisée par la Bibliothèque nationale de France.
La présence de documents manuscrits dans les collections de la Bibliothèque nationale de France remonte aux origines de la Bibliothèque royale. Lorsque le roi Louis XII (1498-1515) réunit dans son château de Blois la bibliothèque de son prédécesseur, Charles VIII, et la sienne, qu'il a héritée de la famille d'Orléans, elle comprend de nombreux livres manuscrits, car les progrès de l'imprimerie sont encore récents.Les guerres d'Italie enrichissent les collections de nombreux manuscrits, notamment en italien et en grec. Puis, dès le début du règne de François Ier (1515), la Bibliothèque accueille les premiers manuscrits apportés d'Orient.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, le département des Manuscrits s'enrichit par l'acquisition de grandes collections d'érudits et par l'envoi de missionnaires en Orient. Durant la Révolution française, les saisies et confiscations font entrer à la Bibliothèque nationale les collections de la Sainte-Chapelle, de Saint-Germain-des-Prés, Saint-Victor, Notre-Dame de Paris, etc., où avaient été réunis quelques-uns des chefs-d'oeuvre de l'enluminure médiévale, tandis que les grandes bibliothèques municipales du pays recueillent parallèlement de très nombreuses collections d'abbayes, d'institutions religieuses et de nobles émigrés. Aux XIXe et XXe siècles, les collections s'ouvrent aux manuscrits littéraires, notamment après l'entrée des manuscrits et dessins de Victor Hugo, ainsi qu'aux grandes missions scientifiques en Orient, comme celle de Paul Pelliot en Asie centrale et en Chine.
Les manuscrits numérisés dans Gallica représentent toute la richesse des collections de la BnF. On y trouve ainsi, par exemple, la quasi-totalité des manuscrits rapportés de l'oasis de Dunhuang par Paul Pelliot, les chefs-d'oeuvre de l'enluminure carolingienne, de grands textes littéraires du Moyen Âge (romans de la Table ronde, Roman de la Rose, oeuvres de Froissart ou de Christine de Pizan, etc.), les plus beaux manuscrits à peinture arabes, turcs et persans, des peintures et livres xylographiques du Japon, et bien sûr les grandes oeuvres littéraires et philosophiques des XIXe et XXe siècles - notamment celles de Marcel Proust, Gustave Flaubert, Auguste Comte ou Hippolyte Taine.
source : Gallica
- Numelyo, bibliothèque numérique réalisée par la Bibliothèque municipale de Lyon, notamment la collection de livres anciens et de 55 manuscrits.
La collection des livres anciens de la Bibliothèque municipale de Lyon comprend 500 000 documents, de l’incunable au livre imprimé jusqu’en 1920. Elle va être progressivement mise en ligne au fur et à mesure de l’avancée des opérations de numérisation.
Son noyau est formé par la collection constituée entre 1565 et 1762 par les jésuites qui tenaient le collège de la Trinité de Lyon. Vers 1750, ils y avaient rassemblé 50 000 volumes utilisés principalement par les professeurs. On y trouvait des livres donnés par des pères jésuites comme le père Auger, confesseur d’Henri III, le père Coton, confesseur d’Henri IV, le père La Chaise, confesseur de Louis XIV ou le père Ménestrier. En 1693, l’archevêque de Lyon, Camille de Villeroy lègue sa bibliothèque de plus de 5 000 ouvrages magnifiquement reliés en maroquin. En 1765, la gestion de la bibliothèque passe sous la responsabilité du Consulat, la municipalité lyonnaise, qui ouvre la bibliothèque au public trois fois par semaine.
La collection bénéficie ensuite des confiscations révolutionnaires, puis de nombreux achats ou donations faits au long des XIXe et XXe siècles (collections Coste, Bonafous, Lacassagne…). En 1998, elle reçoit la collection jésuite des Fontaines, forte d’un total de 500 000 documents dont près de 200 000 anciens.
- Google Livres via sa Recherche avancée vous permettra de retrouver également des ouvrages anciens.
Certains documents sont numérisés en couleur. Vous verrez alors de belles pages blanches, jaunes et tachées apparaître !
Bonne journée.
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