Question d'origine :
Bonjour , je suis en possession d'une sorte d'arrosoir avec un clapet sur le dessus ainsi qu'un e sorte de support bougie ..
seriez vous donnez un nom et un utilité a cet objet ?
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 21/02/2017 à 10h12
Bonjour
Malheureusement,nous ne pouvons pas accéder aux images que vous avez intégrées à votre question.
Pourriez-vous nous les faire parvenir à l'adresse suivante : gds_support@bm-lyon.fr afin que nous puissions répondre au mieux à votre question ?
Bonne journée
Malheureusement,nous ne pouvons pas accéder aux images que vous avez intégrées à votre question.
Pourriez-vous nous les faire parvenir à l'adresse suivante : gds_support@bm-lyon.fr afin que nous puissions répondre au mieux à votre question ?
Bonne journée
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 21/02/2017 à 15h45
Bonjour
Nous avons bien reçu vos photographies. Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.
Nous avons bien reçu vos photographies. Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.
Pièces jointes
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Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 23/02/2017 à 09h26
Bonjour
Il s’agit vraisemblablement d’une cafetière à échauder la vigne :
« La vigne n'est pas épargnée par les parasites : l'altise, les charançons, la cochylis, l'eudémis, les noctuelles, le vespère de Xatard, la pyrale ...
La pyrale est un petit papillon dont la femelle pond l'été un grand nombre d’œuf qui éclosent au bout de 2 semaines de petites chenilles qui vont aussitôt s'abriter pour passer l'hiver en construisant un cocon dans les crevasses et écailles d'écorce des ceps.
Au printemps les chenilles mangent feuilles et bourgeons.
Vers 1840, Benoît RACLET découvrit la technique de l'échaudage des ceps de vigne pour tuer les œufs et larves, technique qui fut généralisée et utilisée jusqu'en 1945.
Une chaudière à bois est installée dans la vigne pour chauffer l'eau qui est ensuite versée dans les cafetières pour ébouillanter les ceps en prenant garde à ne pas bruler les yeux qui donneront les départs de sarments au printemps.
Certaines cafetières possèdent un compartiment destiné à recevoir des braises de charbon de bois afin de conserver l'eau en température. »
Source : Cafetière à échauder la vigne / Vieux outils et art populaire
Voici une notice issu de la base Joconde sur une cafetière à échauder, conservée au Musée du Vignoble Nantais
Cet outil sert donc à tuer les parasites des ceps de vigne :
« L’échaudage à l’aide de l’eau bouillante paraît, d’après l’opinion de plusieurs personnes compétentes, et notamment des commissaires de la Société d’agriculture de Lyon, être le moyen le plus efficace et le plus économique, parmi ceux qui sont connus aujourd’hui, pour la destruction de la pyrale.
Ce procédé consiste à verser, sur chaque cep de vigne, environ un litre d’eau bouillante ou très chaude, à l’aide d’une espèce de cafetières. Un ouvrier, auquel on apporte l’eau bouillante, peut, lorsqu’il est bien servi, échauder environ trois ou quatre ceps par minute. »
Source : Annales de l’agriculture française, contenant des observations et des mémoires sur toutes les parties de l’agriculture et des sciences accessoires / fondées par M. Tessier
« Ce procédé consiste à verser au mois de mars sur chaque cep de vigne un litre environ d’eau bouillante, à l’aide d’une cafetières à très long col. Un ouvrier auquel on apporte l’eau bouillante, peut échauder trois ou quatre ceps par minutes. […]
D’ailleurs ce procédé est sans aucun danger pour la vigne dont la bourre résiste à l’action de l’eau bouillante ; on n’a jamais remarqué que les vignes échaudées eussent moins de vigueur dans leur végétation. »
Source : Mémoires sur la viticulture et l’œnologie de la Côte-d’Or / Hubert de Vergnette-Lamotte
Voir également la Revue trimestrielle de la Station viticole de Villefranche (Rhône) / M.V. Vermorel
Bonne journée à vous et merci à Jérôme et à nos collègues pour leur aide !
Il s’agit vraisemblablement d’une cafetière à échauder la vigne :
« La vigne n'est pas épargnée par les parasites : l'altise, les charançons, la cochylis, l'eudémis, les noctuelles, le vespère de Xatard, la pyrale ...
La pyrale est un petit papillon dont la femelle pond l'été un grand nombre d’œuf qui éclosent au bout de 2 semaines de petites chenilles qui vont aussitôt s'abriter pour passer l'hiver en construisant un cocon dans les crevasses et écailles d'écorce des ceps.
Au printemps les chenilles mangent feuilles et bourgeons.
Vers 1840, Benoît RACLET découvrit la technique de l'échaudage des ceps de vigne pour tuer les œufs et larves, technique qui fut généralisée et utilisée jusqu'en 1945.
Une chaudière à bois est installée dans la vigne pour chauffer l'eau qui est ensuite versée dans les cafetières pour ébouillanter les ceps en prenant garde à ne pas bruler les yeux qui donneront les départs de sarments au printemps.
Certaines cafetières possèdent un compartiment destiné à recevoir des braises de charbon de bois afin de conserver l'eau en température. »
Source : Cafetière à échauder la vigne / Vieux outils et art populaire
Voici une notice issu de la base Joconde sur une cafetière à échauder, conservée au Musée du Vignoble Nantais
Cet outil sert donc à tuer les parasites des ceps de vigne :
« L’échaudage à l’aide de l’eau bouillante paraît, d’après l’opinion de plusieurs personnes compétentes, et notamment des commissaires de la Société d’agriculture de Lyon, être le moyen le plus efficace et le plus économique, parmi ceux qui sont connus aujourd’hui, pour la destruction de la pyrale.
Ce procédé consiste à verser, sur chaque cep de vigne, environ un litre d’eau bouillante ou très chaude, à l’aide d’une espèce de cafetières. Un ouvrier, auquel on apporte l’eau bouillante, peut, lorsqu’il est bien servi, échauder environ trois ou quatre ceps par minute. »
Source : Annales de l’agriculture française, contenant des observations et des mémoires sur toutes les parties de l’agriculture et des sciences accessoires / fondées par M. Tessier
« Ce procédé consiste à verser au mois de mars sur chaque cep de vigne un litre environ d’eau bouillante, à l’aide d’une cafetières à très long col. Un ouvrier auquel on apporte l’eau bouillante, peut échauder trois ou quatre ceps par minutes. […]
D’ailleurs ce procédé est sans aucun danger pour la vigne dont la bourre résiste à l’action de l’eau bouillante ; on n’a jamais remarqué que les vignes échaudées eussent moins de vigueur dans leur végétation. »
Source : Mémoires sur la viticulture et l’œnologie de la Côte-d’Or / Hubert de Vergnette-Lamotte
Voir également la Revue trimestrielle de la Station viticole de Villefranche (Rhône) / M.V. Vermorel
Bonne journée à vous et merci à Jérôme et à nos collègues pour leur aide !
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