Question d'origine :
Bonjour,
J'aimerais lire le livre "Le mec de la tombe d'à côté" de Katarina Mazetti et je me demandais si vous pouviez d'abord me donner votre avis sur l'auteur et le livre en lui même parce que j'ai cherché des critiques mais rien n'était très "concluent", c'était des avis de "monsieur et madame tout le monde" et je voudrais avoir celui d'un tiers fiable (c'est toujours comme ça que je choisi mes bouquins ;-) ).
Bien à vous,
Honorine
Réponse du Guichet
gds_se
- Département : Équipe du Guichet du Savoir
Le 17/02/2017 à 10h18
Bonjour
Katarina Mazetti est une auteure suédoise, née à Stockholm. Après une carrière de journaliste, elle devient professeur puis productrice pour la radio. En tant qu’auteure, elle se tourne tout d’abord vers la littérature jeunesse. En 1999, elle publie son premier roman adulte : Le Mec de la tombe d’à côté (Grabben i graven brevid).
(Sources : Mazetti Posten et Wikipédia)
En ce qui concerne Le mec de la tombe d’à côté, voici quelques critiques littéraires – que nous avons pu trouver sur cet ouvrage – qui devrait vous permettre de vous faire un avis sur ce roman :
« Formidable, réjouissant, actuel, moderne, intemporel, drôle, tendre, émouvant, léger mais loin d’être creux, je n’en jette plus, mais le cœur y est. J’ai savouré chaque instant de ma lecture, parce qu’il n’y a rien à écarter dans ce roman, on suit nos deux tourtereaux avec une grande tendresse et on voudrait vraiment bien que… malgré… (Sylvie Sagnes) […]
Un vent de fraîcheur souffle des pages de ce livre. On sent que l’auteur a décidé de se faire plaisir et de faire plaisir à ses lecteurs. Pour cela, son récit ose tout. De la rencontre au cimetière à la relation bibliothécaire-agriculteur, des digressions sur l’insémination bovine aux prédispositions astrales décalées.
Irrévérencieux, il ne nous épargne rien du coup de foudre devant la pierre tombale aux ratés anti-conte de fées, tout en sachant ménager l’effet de suspense des dernières pages.
Aucun à priori ne vient gêner l’histoire et c’est justement ce qui est jubilatoire. On se demande avec gourmandise quelles idées décalées se cachent dans les pages à venir. Cependant, le style et l’écriture riches et assez classiques donnent ses lettres de noblesse à ce livre.
Il serait trop facile d’en déduire que pour une deuxième chance ou une nouvelle vie il suffit d’oublier ses certitudes et s’ouvrir aux autres. Rien n’est si simple, bien sûr. Si la morale peut sembler aussi cruelle que la réalité, en conclusion l’auteure rappelle que seule la vie parvient à en décider. (Sophie) »
Onlalu
« La différence entre un roman anglo-saxon à l’eau de rose et la production de Katarina Mazetti réside dans une psychologie assez affûtée et une trivialité malicieuse que la traduction ne semble pas chercher à édulcorer. Les héroïnes, quand un homme leur fait de l’effet, ont «les ovaires» qui «frétillent». Leurs «tensions prémenstruelles» sont évoquées, sans parler d’informations d’ordre physiologique que la fiction américaine n’aime guère mettre en avant. Qualité de la peau et forme des seins sont décrites sous un angle peu glamour, et il est davantage question de sexe que d’érotisme. Nous ne sommes pas - du moins en apparence, car c’est pour mieux s’y envoler - dans les régions éthérées de l’espoir sentimental. Il en va du roman comme de la société : c’est le modèle suédois. »
Katarina Mazetti ne tombe pas à côté du succès / Claire Devarrieux (in Libération)
« Pour mon premier article, j’ai décidé de briser la glace avec un survol de l’œuvre de Katarina Mazetti, une écrivaine suédoise. J’ai d’abord été charmée par le roman qui l’a fait connaître, Le mec de la tombe d’à côté. Puis j’ai découvert Entre Dieu et moi, c’est fini, et j’ai décidé que j’adorais le style, qu’il m’en fallait plus. Si l’expression « nul n’est prophète en son pays » est souvent véridique, Katarina Mazetti la contredit assurément. Bien qu’elle soit encore méconnue au Québec, ce n’est pas le cas en Suède. Le mec de la tombe d’à côté s’est vendu à plus de 450 000 exemplaires et a été traduit en 22 langues. Un film en a même été tiré et a été visionné par un million de Suédois. Avec son style enfantin et lucide, l’écrivaine sexagénaire explore l’amour, les petits et grands deuils de la vie, les illusions qu’on se fabrique et qui s’effritent inévitablement. Sans verser dans le sentimentalisme ou les clichés, elle réussit à nous faire rire en ayant simultanément une boule dans la gorge. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de vous proposer une incursion dans les mondes doux et amers de Katarina Mazetti. »
Mazetti et les acerbes douceurs / Caroline Scott (in Le Délivré)
« Un bon moment de lecture passé avec Désirée et Benny. Une histoire d’amour improbable entre deux êtres que tout oppose. Nous suivons leurs aventures, les hauts et les bas de leurs vies avec entrain. Katarina Mazetti réussit à nous absorber dans son histoire avec humour, tendresse et rebondissements !
A noter : la suite de cette histoire dans Le caveau de famille. A peine vous aurez fini le premier, vous vous jetterez sur celui-ci, où nous continuons de suivre la vie de nos deux héros avec autant de plaisir ! »
L’avis de Gaëlle / Librairie Le chat botté
« Sylvie Thomasson : J'entrais dans ce roman un peu sceptique tant on en avait parlé et je me suis laissée envelopper par cette histoire loufoque et si tendre.
Désirée et Benny se rencontrent de manière improbable dans un cimetière. Leur histoire est belle mais compliquée tant ils sont différents et à la fin de ce volume on a qu'une envie c'est se plonger dans le second, "le caveau de famille" pour connaître la suite de leur histoire d'amour et voir si elle va bien finir!
Charles Dufournet : On dit souvent que les opposés s’attirent… Désirée et Benny se rencontrent, se détestent et se laissent tenter…Elle plutôt cultivée, lui, homme simple,amoureux de son métier ; l’amour résitera-t-il à leurs différences ?
Un roman léger, avec un humour décapant…
Les histoires d’amour finissent-elles mal en général ?
Caroline : Désirée et Benny n'ont rien en commun.
Elle : bibliothécaire citadine ; Lui : agriculteur attaché à sa terre.
Pourtant le destin en décide autrement et va réunir ses deux personnages au cimetière...pour le meilleur et pour le pire !
Une belle histoire d'amour sur fond d'humour décapant.
Nathalie G-1 : Une histoire d'amour décalée car improbable entre deux êtres si distincts que ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre leur semble être une imposture.
Le fil de l'histoire se déroule au travers de leurs regards parallèles où l'opposition des points de vue est si forte qu'on se retrouve face à un portrait asymétrique de leur amour.
Le livre joue sans cesse sur les opposés : ville/campagne, force/faiblesse, cultivé/ inculte d'où découlent un certain nombre de clichés notamment sur les incompréhensions hommes/femmes qui nous font sourire.
Outre le fait que l'on passe un bon moment, ça donne de la matière à réfléchir sur la perception de l'autre, la tolérance et l'abandon de soi en amour
Chloé – 2 : Une drôle d'histoire, qui commence par une drôle de rencontre!
ces deux là n'ont rien pour s'entendre, et pourtant c'est le coup de foudre!
Un paysan bourru et une bibliothécaire "aseptisée" quoi de mieux pour former un couple des plus drôle et des plus touchant?»
Decitre
Bonne journée
Katarina Mazetti est une auteure suédoise, née à Stockholm. Après une carrière de journaliste, elle devient professeur puis productrice pour la radio. En tant qu’auteure, elle se tourne tout d’abord vers la littérature jeunesse. En 1999, elle publie son premier roman adulte : Le Mec de la tombe d’à côté (Grabben i graven brevid).
(Sources : Mazetti Posten et Wikipédia)
En ce qui concerne Le mec de la tombe d’à côté, voici quelques critiques littéraires – que nous avons pu trouver sur cet ouvrage – qui devrait vous permettre de vous faire un avis sur ce roman :
« Formidable, réjouissant, actuel, moderne, intemporel, drôle, tendre, émouvant, léger mais loin d’être creux, je n’en jette plus, mais le cœur y est. J’ai savouré chaque instant de ma lecture, parce qu’il n’y a rien à écarter dans ce roman, on suit nos deux tourtereaux avec une grande tendresse et on voudrait vraiment bien que… malgré… (Sylvie Sagnes) […]
Un vent de fraîcheur souffle des pages de ce livre. On sent que l’auteur a décidé de se faire plaisir et de faire plaisir à ses lecteurs. Pour cela, son récit ose tout. De la rencontre au cimetière à la relation bibliothécaire-agriculteur, des digressions sur l’insémination bovine aux prédispositions astrales décalées.
Irrévérencieux, il ne nous épargne rien du coup de foudre devant la pierre tombale aux ratés anti-conte de fées, tout en sachant ménager l’effet de suspense des dernières pages.
Aucun à priori ne vient gêner l’histoire et c’est justement ce qui est jubilatoire. On se demande avec gourmandise quelles idées décalées se cachent dans les pages à venir. Cependant, le style et l’écriture riches et assez classiques donnent ses lettres de noblesse à ce livre.
Il serait trop facile d’en déduire que pour une deuxième chance ou une nouvelle vie il suffit d’oublier ses certitudes et s’ouvrir aux autres. Rien n’est si simple, bien sûr. Si la morale peut sembler aussi cruelle que la réalité, en conclusion l’auteure rappelle que seule la vie parvient à en décider. (Sophie) »
Onlalu
« La différence entre un roman anglo-saxon à l’eau de rose et la production de Katarina Mazetti réside dans une psychologie assez affûtée et une trivialité malicieuse que la traduction ne semble pas chercher à édulcorer. Les héroïnes, quand un homme leur fait de l’effet, ont «les ovaires» qui «frétillent». Leurs «tensions prémenstruelles» sont évoquées, sans parler d’informations d’ordre physiologique que la fiction américaine n’aime guère mettre en avant. Qualité de la peau et forme des seins sont décrites sous un angle peu glamour, et il est davantage question de sexe que d’érotisme. Nous ne sommes pas - du moins en apparence, car c’est pour mieux s’y envoler - dans les régions éthérées de l’espoir sentimental. Il en va du roman comme de la société : c’est le modèle suédois. »
Katarina Mazetti ne tombe pas à côté du succès / Claire Devarrieux (in Libération)
« Pour mon premier article, j’ai décidé de briser la glace avec un survol de l’œuvre de Katarina Mazetti, une écrivaine suédoise. J’ai d’abord été charmée par le roman qui l’a fait connaître, Le mec de la tombe d’à côté. Puis j’ai découvert Entre Dieu et moi, c’est fini, et j’ai décidé que j’adorais le style, qu’il m’en fallait plus. Si l’expression « nul n’est prophète en son pays » est souvent véridique, Katarina Mazetti la contredit assurément. Bien qu’elle soit encore méconnue au Québec, ce n’est pas le cas en Suède. Le mec de la tombe d’à côté s’est vendu à plus de 450 000 exemplaires et a été traduit en 22 langues. Un film en a même été tiré et a été visionné par un million de Suédois. Avec son style enfantin et lucide, l’écrivaine sexagénaire explore l’amour, les petits et grands deuils de la vie, les illusions qu’on se fabrique et qui s’effritent inévitablement. Sans verser dans le sentimentalisme ou les clichés, elle réussit à nous faire rire en ayant simultanément une boule dans la gorge. Pour toutes ces raisons, j’ai décidé de vous proposer une incursion dans les mondes doux et amers de Katarina Mazetti. »
Mazetti et les acerbes douceurs / Caroline Scott (in Le Délivré)
« Un bon moment de lecture passé avec Désirée et Benny. Une histoire d’amour improbable entre deux êtres que tout oppose. Nous suivons leurs aventures, les hauts et les bas de leurs vies avec entrain. Katarina Mazetti réussit à nous absorber dans son histoire avec humour, tendresse et rebondissements !
A noter : la suite de cette histoire dans Le caveau de famille. A peine vous aurez fini le premier, vous vous jetterez sur celui-ci, où nous continuons de suivre la vie de nos deux héros avec autant de plaisir ! »
L’avis de Gaëlle / Librairie Le chat botté
« Sylvie Thomasson : J'entrais dans ce roman un peu sceptique tant on en avait parlé et je me suis laissée envelopper par cette histoire loufoque et si tendre.
Désirée et Benny se rencontrent de manière improbable dans un cimetière. Leur histoire est belle mais compliquée tant ils sont différents et à la fin de ce volume on a qu'une envie c'est se plonger dans le second, "le caveau de famille" pour connaître la suite de leur histoire d'amour et voir si elle va bien finir!
Charles Dufournet : On dit souvent que les opposés s’attirent… Désirée et Benny se rencontrent, se détestent et se laissent tenter…Elle plutôt cultivée, lui, homme simple,amoureux de son métier ; l’amour résitera-t-il à leurs différences ?
Un roman léger, avec un humour décapant…
Les histoires d’amour finissent-elles mal en général ?
Caroline : Désirée et Benny n'ont rien en commun.
Elle : bibliothécaire citadine ; Lui : agriculteur attaché à sa terre.
Pourtant le destin en décide autrement et va réunir ses deux personnages au cimetière...pour le meilleur et pour le pire !
Une belle histoire d'amour sur fond d'humour décapant.
Nathalie G-1 : Une histoire d'amour décalée car improbable entre deux êtres si distincts que ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre leur semble être une imposture.
Le fil de l'histoire se déroule au travers de leurs regards parallèles où l'opposition des points de vue est si forte qu'on se retrouve face à un portrait asymétrique de leur amour.
Le livre joue sans cesse sur les opposés : ville/campagne, force/faiblesse, cultivé/ inculte d'où découlent un certain nombre de clichés notamment sur les incompréhensions hommes/femmes qui nous font sourire.
Outre le fait que l'on passe un bon moment, ça donne de la matière à réfléchir sur la perception de l'autre, la tolérance et l'abandon de soi en amour
Chloé – 2 : Une drôle d'histoire, qui commence par une drôle de rencontre!
ces deux là n'ont rien pour s'entendre, et pourtant c'est le coup de foudre!
Un paysan bourru et une bibliothécaire "aseptisée" quoi de mieux pour former un couple des plus drôle et des plus touchant?»
Decitre
Bonne journée
DANS NOS COLLECTIONS :
Ça pourrait vous intéresser :
Commentaires 0
Connectez-vous pour pouvoir commenter.
Se connecter