Question d'origine :
Bonjour, je voudrais savoir comment a fonctionné la médiatisation des deux révolutions en Égypte, merci d'avance
Réponse du Guichet
gds_alc
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 15/02/2017 à 15h34
Bonjour,
Nous ne sommes pas certaines de bien cerner votre sujet et essayerons de vous apporter une réponse qui, nous l'espérons, ne sera pas hors sujet.
Revenons tout d’abord sur le rôle qu’ont eu les réseaux sociaux dès le début de la révolution. Ludovic Boursin et laetitia Puyfaucher dans Le média humain: Dangers et opportunités des réseaux sociaux pour l'entreprise expliquent ainsi que "le régime d’Hosni Moubarak a bien essayé de totalement couper l’accès au réseau pour les neuf dixièmes des 23 millions d’internautes égyptiens – dont 5 millions d’inscrits au réseau social Facebook (…) Mais cette coupure n’a pu empêcher la chute d’Hosni Moubarak. La révolution égyptienne, comme celle qui l’a précédé en Tunisie, montre à la fois la puissance des nouveaux médias, la difficulté de leur opposer des forces classiques de contrôle et de répression … "
Dans un même temps, Yves Gonzalez-Quijano précise dans Arabités numériques : le printemps du Web arabe que" les nouvelles technologies avaient rendu possible l’étonnant soulèvement de la jeunesse arabe, parce que des régimes vieillissants n’avaient pas vu venir la lame de fond suscitée par l’essor de ces techniques, et parce que leurs services de sécurité étaient dépassés, et même un peu ridiculisés, par l’adresse des jeunes manifestants à contourner la censure grâce aux technologies numériques. Plus qu’une révolution « ordinaire », le printemps arabe était une révolution Web 2.0 (…) la révolution du 25 janvier a offert l’exemple, plus célébré encore, d’un renversement réussi par les militants en ligne. Répercutés par les grandes chaînes satellitaires et les correspondant de presse venus du monde entier, les journées de la place Tahrir font partie de l’imaginaire collectif de la région, et même au-delà…."
Sur le traitement de l’information, nous vous laissons parcourir Cadrages journalistiques des "révolutions arabes" dans le monde qui analyse par exemple le rôle du système médiatique arabe dans les « révolutions arabes », en premier lieu le secteur télévisuel arabe comme al-Jazeera, en second lieu les médias numériques.
Dans cet ouvrage, d’autres articles, dont l’un aborde le traitement du coup d’état du 5 juillet par les quotidiens El watan (Alger) et La Presse (Tunis), devraient vous intéresser.
Pour approfondir ces premières données nous vous suggérons de parcourir Chroniques de la révolution égyptienne par Alaa El Awany ou Les médias arabes : confluences médiatiques et dynamique sociale par Tourya Guaaybess .
Nous vous conseillons aussi de consulter, via la base de données Europresse, consultable en ligne pour les abonnés de la bibliothèque ou sur place, les articles relatifs à votre sujet.
Bonnes réflexions.
Nous ne sommes pas certaines de bien cerner votre sujet et essayerons de vous apporter une réponse qui, nous l'espérons, ne sera pas hors sujet.
Revenons tout d’abord sur le rôle qu’ont eu les réseaux sociaux dès le début de la révolution. Ludovic Boursin et laetitia Puyfaucher dans Le média humain: Dangers et opportunités des réseaux sociaux pour l'entreprise expliquent ainsi que "le régime d’Hosni Moubarak a bien essayé de totalement couper l’accès au réseau pour les neuf dixièmes des 23 millions d’internautes égyptiens – dont 5 millions d’inscrits au réseau social Facebook (…) Mais cette coupure n’a pu empêcher la chute d’Hosni Moubarak. La révolution égyptienne, comme celle qui l’a précédé en Tunisie, montre à la fois la puissance des nouveaux médias, la difficulté de leur opposer des forces classiques de contrôle et de répression … "
Dans un même temps, Yves Gonzalez-Quijano précise dans Arabités numériques : le printemps du Web arabe que" les nouvelles technologies avaient rendu possible l’étonnant soulèvement de la jeunesse arabe, parce que des régimes vieillissants n’avaient pas vu venir la lame de fond suscitée par l’essor de ces techniques, et parce que leurs services de sécurité étaient dépassés, et même un peu ridiculisés, par l’adresse des jeunes manifestants à contourner la censure grâce aux technologies numériques. Plus qu’une révolution « ordinaire », le printemps arabe était une révolution Web 2.0 (…) la révolution du 25 janvier a offert l’exemple, plus célébré encore, d’un renversement réussi par les militants en ligne. Répercutés par les grandes chaînes satellitaires et les correspondant de presse venus du monde entier, les journées de la place Tahrir font partie de l’imaginaire collectif de la région, et même au-delà…."
Sur le traitement de l’information, nous vous laissons parcourir Cadrages journalistiques des "révolutions arabes" dans le monde qui analyse par exemple le rôle du système médiatique arabe dans les « révolutions arabes », en premier lieu le secteur télévisuel arabe comme al-Jazeera, en second lieu les médias numériques.
Dans cet ouvrage, d’autres articles, dont l’un aborde le traitement du coup d’état du 5 juillet par les quotidiens El watan (Alger) et La Presse (Tunis), devraient vous intéresser.
Pour approfondir ces premières données nous vous suggérons de parcourir Chroniques de la révolution égyptienne par Alaa El Awany ou Les médias arabes : confluences médiatiques et dynamique sociale par Tourya Guaaybess .
Nous vous conseillons aussi de consulter, via la base de données Europresse, consultable en ligne pour les abonnés de la bibliothèque ou sur place, les articles relatifs à votre sujet.
Bonnes réflexions.
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