Question d'origine :
Bonjour,
Dans le cadre de mes recherches, j'ai découvert des papiers à en-tête d'une société "Fonte de suif GOHIERRE - Abattoir Montmartre 7 et 8, Paris" (Gohierre est le nom de famille du fondateur)
Est-ce un atelier de fonderie ? Comment retrouver trace de cette entreprise ?
Un grand merci pour votre aide !
Réponse du Guichet
gds_db
- Département : Equipe du Guichet du Savoir
Le 22/12/2016 à 15h54
Bonjour,
Il ne s'agit pas ici, dans votre cas, de la fonte de métaux mais de la fonte de suif.
Le suif désigne la graisse d'animaux herbivores, composée principalement de stéarine et d'oléine, que l'on recueille par fusion. Cette graisse fondue servait autrefois à la fabrication de chandelles, de bougies, d'onguents, de savons et de produits de graissage.
source : CNRTL
"Graisse fondue des bœufs, des vaches, des veaux, des moutons, des boucs et des chèvres. On nomme suif en branche ou en rame la graisse des bestiaux dénommés ci-dessus, dans son état brut et avant la fonte.
Le suif a des qualités et des aspects différents suivant l’animal dont il provient : celui de mouton et de bouc est sec et très blanc, celui de bœuf est moins sec et d’un blanc-jaune, celui de veau très blanc, mais mou, enfin, celui de porc est d’une mollesse extrême, d’une odeur désagréable, on le désigne particulièrement sous le nom de flambart. On mélange ordinairement dans les fontes des suifs de tous les bestiaux. […]
Les suifs de bœuf, de mouton et de veau, mais surtout les deux premiers, sont ceux dont l’emploi est le meilleur, et par conséquent le plus considérable. Entre tous, les suifs français sont les plus recherchés, notamment ceux provenant des abattoirs de Paris, qui sont renommés pour leur pureté et le soin avec lequel ils sont fondus. S’il étaient seuls employés à la fabrication des chandelles, et si leur préparation et leur emploi étaient entendus partout aussi bien qu’à Paris, cet éclairage ne provoquerait pas les reproches qu’on lui adresse chaque jours. Malheureusement les suifs de Paris ne suffisent pas à la consommation, ce qui rend leur prix assez élevé, et force de recourir à des mélanges avec des suifs étrangers de qualités inférieures, ou des graisses de porc, dites flambart. "
source : Dictionnaire du commerce et des marchandises, contenant tout ce qui concerne le commerce de terre et de mer
Comment retrouver trace de cette entreprise ?
" Retracer l’histoire d’une entreprise, d’un commerce ou d’une association nécessite la consultation d’archives provenant de sources très diverses : actes de société, bottins du commerce, rôles d'imposition, baux des fonds de commerce, dossiers de faillite, enquêtes statistiques, registre du commerce, registre des métiers, etc . Le résultat de ces recherches peut s’avérer bien mince tout comme il peut révéler de très bonnes surprises !
Si vous souhaitez faire l’histoire d’un commerce ou d’une entreprise, nous vous suggérons de consulter les dossiers réalisés par les Archives départementales de Loire-Atlantique et par les Archives départementales de la Vendée ainsi qu’une fiche pratique proposée par les Archives nationales. Celles-ci pourront être complétées par une aide à la consultation des registres de commerce proposée par les Archives de Paris. "
source : Archives de France
Lire aussi cette fiche proposée par les Archives d'Indre et Loire.
Bonne journée.
Il ne s'agit pas ici, dans votre cas, de la fonte de métaux mais de la fonte de suif.
Le suif désigne la graisse d'animaux herbivores, composée principalement de stéarine et d'oléine, que l'on recueille par fusion. Cette graisse fondue servait autrefois à la fabrication de chandelles, de bougies, d'onguents, de savons et de produits de graissage.
source : CNRTL
"Graisse fondue des bœufs, des vaches, des veaux, des moutons, des boucs et des chèvres. On nomme suif en branche ou en rame la graisse des bestiaux dénommés ci-dessus, dans son état brut et avant la fonte.
Le suif a des qualités et des aspects différents suivant l’animal dont il provient : celui de mouton et de bouc est sec et très blanc, celui de bœuf est moins sec et d’un blanc-jaune, celui de veau très blanc, mais mou, enfin, celui de porc est d’une mollesse extrême, d’une odeur désagréable, on le désigne particulièrement sous le nom de flambart. On mélange ordinairement dans les fontes des suifs de tous les bestiaux. […]
Les suifs de bœuf, de mouton et de veau, mais surtout les deux premiers, sont ceux dont l’emploi est le meilleur, et par conséquent le plus considérable. Entre tous, les suifs français sont les plus recherchés, notamment ceux provenant des abattoirs de Paris, qui sont renommés pour leur pureté et le soin avec lequel ils sont fondus. S’il étaient seuls employés à la fabrication des chandelles, et si leur préparation et leur emploi étaient entendus partout aussi bien qu’à Paris, cet éclairage ne provoquerait pas les reproches qu’on lui adresse chaque jours. Malheureusement les suifs de Paris ne suffisent pas à la consommation, ce qui rend leur prix assez élevé, et force de recourir à des mélanges avec des suifs étrangers de qualités inférieures, ou des graisses de porc, dites flambart. "
source : Dictionnaire du commerce et des marchandises, contenant tout ce qui concerne le commerce de terre et de mer
Comment retrouver trace de cette entreprise ?
" Retracer l’histoire d’une entreprise, d’un commerce ou d’une association nécessite la consultation d’archives provenant de sources très diverses :
Si vous souhaitez faire l’histoire d’un commerce ou d’une entreprise, nous vous suggérons de consulter les dossiers réalisés par les Archives départementales de Loire-Atlantique et par les Archives départementales de la Vendée ainsi qu’une fiche pratique proposée par les Archives nationales. Celles-ci pourront être complétées par une aide à la consultation des registres de commerce proposée par les Archives de Paris. "
source : Archives de France
Lire aussi cette fiche proposée par les Archives d'Indre et Loire.
Bonne journée.
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